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« film » anti-islam : non-évènement et excès de réactions

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"film" anti-islam : non-évènement et excès de réactions
 

Le petit islamophobe haineux a pris de son temps et de son argent pour tourner ce que l’on ne peut même pas classer parmi les pires navets qu’une caméra a jamais filmé.

Un petit mot sur ce producteur présumé ; il s’agirait d’un copte islamophobe, une catégorie de coptes extrêmement minoritaires et qui ne cessent, en Égypte, de chercher à créer des tensions avec les musulmans là où il n’y en a pas. Cette même minorité, aveuglée par la haine, dont les membres, il y a quelques mois, s’exprimaient à volonté devant les médias occidentaux, pour mettre en garde contre un déchainement de christianophobie si les frères musulmans accèdent au pouvoir en Égypte…Une peur monnayée, déconnectée de la réalité historique du monde arabe, et de la cohabitation paisible qui a lié les chrétiens et les musulmans tout au long de l’histoire. Cette même peur qui, aujourd’hui ,est invoquée pour légitimer une dictature qui sévit sous le régime de BACHAR, tellement l’après BACHar, nous dit-on, sera suicidaire pour les chrétiens….

Enfin, le petit « producteur » a tout de même réussi à se faire un nom, et à ce que son excrément scénique soit qualifié de « film anti-islam ». Comme si l’on peut aussi légèrement et aussi puérilement s’attaquer à une grande religion qui prouve jour après jour sa force et sa vitalité. Comment à ce point on arrive-t-on, dans les pays musulmans, à se faire manipuler, à céder aux opportunistes qui ne vont pas tarder à récupérer les retombées d’une réactivité débordante, à quelque chose qui ne mérite que le mépris? Je crains sincèrement qu’après les révoltes arabes, le travail de pédagogie collective et l’engagement des citoyens dans la reconstruction intelligente ne sont pas encore solidement amorcés…

En tant que musulman, je suis choqué et blessé, mais je crains que la réaction irraisonnée, ou peut-être la sur médiatisation de celle-ci, ou son exploitation dans des agendas particuliers, n’aient justement légitimé une incompréhension de la part des amis des musulmans.

La foi musulmane doit nous le rappeler à tout instant ; la justice doit rester un impératif non négociable. S’en prendre à des ambassades ou même à des états, qui n’ont rien lancé, ni revendiqué dans cette mascarade islamophobe, c’est tout bonnement de la vengeance aveugle que l’on ne peut ni justifier ni défendre.

Cependant, certaines analyses m’ont, elles aussi, outré ; surtout celle de ce journaliste que j’ai vu vendredi dernier au grand journal de canal plus, expliquant à qui veut l’entendre que si les musulmans réagissent autant, c’est que chez eux, les œuvres sont censurées, et qu’ils ne comprennent pas que les USA n’aient rien fait pour censurer cette daube.

Drôle d’analyse! comme si les peuples arabes ont encore des leçons à recevoir sur le contournement des censures et la dextérité dans le maniement des technologies de communication, alors qu’ils y ont excellé lors de leurs révolutions…Et sincèrement, ce journaliste peut-il se targuer de l’absence de toute censure dans les médias français ? …Allons!

Et surtout qu’on arrête avec cette arnaque de « liberté d’expression ». C’est tellement relatif !

Le prophète Mohammed est incontestablement le plus noble être humain, et le plus grand prophète de tous les temps et jusqu’à la fin des temps. Les preuves ne manquent pas, la vitalité de son message en témoignent.

Le reste, c’est de l’écume….

 

Hassan SAFOUI

6 Comments

  1. Quant à la traduction française du nom arabe du prophète, il existe un article très intéressant sur le net:

    « Il existe plusieurs réponses, dont certaines fortement polémiques. La plus neutre veut que le terme françaisMahomet soit une déformation du turc Mehmet.
    Cette explication, qu’on retrouve dans certains écrits, a le mérite d’être simple et courte. Cependant, pour les spécialistes, c’est une hypothèse difficile à soutenir.
    Une autre explication, récente et minoritaire, affirme clairement qu’il ne faut pas se méprendre : Mahomet n’est pas la traduction française de Mohammed .
    Au contraire c’est une altération de plus conférée au prophète. C’est sans doute cette dernière explication qui a donné lieu à une certaine pétition envoyée à l’académie française estimant que : Mohammed signifie en arabe-le Béni-.
    Et ce dernier sens est parfaitement apparent dans le terme lui-même, alors que Mahomet provient de l’expression –ma houmid- qui en est la négation.
    Effectivement le ma en arabe est l’équivalent du préfixe latin a signifiant l’absence ou encore les articles de négation non, -sans-, etc. mais de là à soutenir qu’avec le ma de Mahomet, on cherche à signifier le non loué le ma houmid, cela nous semble invraisemblable.
    Le procédé nous parait un peu acrobatique, puisqu’on cherche une signification dans la translittération arabe d’un nom latinisé.
    En d’autres termes, avec un peu de raison et de bon sens ; on se passera bien de cette fausse polémique qui circule notamment sur internet.
    D’ailleurs, s’il fallait encore une preuve pour clore ce point, rappelons que le seul auteur français qui utilise la translittération mahomed avec un d à la fin est le comte Henri de boulainvilliers.
    Ce dernier est plutôt connu par sa tolérance éclairée et son respect pour le prophète Mohammed-.
    Quelle que soit l’origine du nom Mahomet, dirions-nous au demeurant, altération neutre, ou déformation délibéré, une chose est certaine c’est que Mohammed, le nom du prophète est un terme devenu universel.
    Autrement dit, c’est un nom largement mondialisé, avant même l’apparition de la mondialisation.
    Cependant, son usage mondialisé est respectueux de la diversité des idiomes et langues locales. Une leçon à méditer, n’est –ce pas ?
    En effet, quand on fait le tour du monde musulman, on remarque que le nom du prophète Mohammed est le prénom le plus usité.
    Ainsi, d’un pays à un autre , ce nom est adapté à l’idiome ou parler local :Mohammed devient Muhammet ou Mehmet en turquie, mohand ou m’hand en Kabylie.
    Il est de même pour mamadou qu’on trouve dans certains pays d’Afrique noire.
    Ce dernier nom, est en fait un diminutif de la forme arabe vocalisée mouhammadou.
    Quant à la variante francisée Mahomet, elle est, d’après certaines sources, proche des versions des langues romans apparentées : mahoma en espagnol,maomé en portugais et maometto en italien.
    Précisons qu’en français moderne du 19éme et 20éme siècles, la transcription utilisée était mahomet, l’auteur revient sur la graphie du nom en disant :-une question subsiste : pourquoi les lettres a et t de Mahomet au lieu de o et d, qui correspondent à la prononciation arabe de ce nom de mohammed ? en ce qui concerne le remplacement de la lettre o par un a, la réponse vient de walter V.Wartburg dans franzoisisches etymologisches wortterbuch.
    L’auteur soutient que ce remplacement vient de la prononciation particulière nord-africaine : mahummad.
    Selon l’auteur, il y a inversement de voyelles dont on ne connaît pas l’origine, mais il nous parait que cette inversion a lieu peut être pour distinguer le prophète d’autres noms propres.
    Quant au t de la fin : -au lieu de d- l’auteur dit que c’est –une règle de passage du français médiéval au français moderne, surtout le ed , raison pour laquelle on trouve d’autres noms arabes se terminant par ed devenir et comme ahmed qu’on lit ahmet-.
    L’utilisation de mahomet, par nombre d’auteurs, aujourd’hui, peut être considérée comme une simple fidélité au français médiéval.
    Pour d’autres auteurs, cette utilisation est une indication que l’on inscrit dans la tradition orientaliste.
    C’est ce que déclare par exemple Jacqueline Chabbi.
    Enfin, d’autres auteurs non francophones, utilisent Mahomet par emprunt et confiance à la langue française.
    Mohammed s’écrit en arabe avec quatre consonnes : mim, ha mim et dal.
    Le premier mim est vocalisé en u, muhammed, en o comme on le prononce communément, ou encore en ou, et qui nous donne Mouhammed.
    Cette dernière vocalisation est une erreur de prononciation.
    Quant au deuxiéme mim, il faut préciser qu’il est dédoublé pour donner un son accentué chadda, et est vocalisé en e, ou en a non emphatisé.
    En fait, la voyelle a en arabe est prononcée de manière moins ouverte qu’en français.
    Le son de la troisiéme consonne est situé entre le a plein du français et le e.
    Donc la translittérartion vocale correcte du nom du prophéte en français est : mohammed, et en anglais muhammad. »
    http://blog.aufaitmaroc.com/pourquoi-mahomet-et-pas-mohammed-en-france/

  2. Alors parlons en du fond. Dites moi dans quels pays musulmans les chretiens sont ils persecutes??? J’aimerai bien savoir.
    Chaque fois qu’il y a eu des actes criminels envers les coptes ou n’importe quels non musulmans, les autorites ont toujours condamné ces actes. Car c’est un des fondements de l’Islam. La libre pratique de sa religion est assurée et protegée par la religion musulmane.
    Le Prophete Mohamed avait garantit ce droit de son vivant et ceux qui l’ont suivit ont appliqué aussi ce principe. Le 2 eme calife Omar ibn Al Khattab n’avait pas hesité à punir le fils du gouverneur d’Egypte car il avait ete injuste avec un copte.
    Au Maroc la cohabitation n’existe pas entre juifs et musulmans?
    Et pour revenir au prenom « Mahomet » ce n’est pas qu’une simple traduction et vous le savez. Pourquoi ne dites vous pas « Mahomet Merah » si ce n’etait qu’une affaire de traduction???? Et dites moi comment est il possible de traduire un prenom ?? La signification de « Mahomet » n’est pas anodine. Ou alors appellez tous les Mohamed « Mahomet » !!!

    • Peu importe que les uns l’appellent Mahomet et les autres Muhammad, puisqu’il s’agit de traductions de son nom. De même, Jésus et Yehoshua désignent bien la même personne. Et peu importe finalement que l’on appelle le Très-Haut Dieu, Allah, Yahvé ou Adonaï… C’est ce qu’on met en Lui, l’amour qu’Il nous inspire et la façon dont en agit en Son nom qui compte, vous ne croyez pas ?
      Quant aux jeux de mots sur mon prénom, si cela vous amuse… Je crois surtout que cela vous dispense d’argumenter sur le fond.

  3. Salam;

    La persécutions des chrétiens dans les pays musulmans est un mythe, un mensonge qui fait partie d’une manipulation politique pour créer l’instabilité dans les pays musulmans, et les diviser. D’ailleurs je vous met au défit d’en apporter la preuve. Comparez la situation des juifs à Djerba en Tunisie ou au Maroc avec celles des musulmans en France qui subissent des lois et des injures au nom de la liberté d’expression. Jamais dans ces pays on a interdit au juif de porter sa kipa à l’école. Quant aux victimes des salafistes, ce sont les musulmans eux-mêmes. Par ailleurs, il appartient effectivement à chacun de se faire une idée de l’islam ou du Prophète mais dans un climat d’objectivité et de débat d’idées.
    Quant à la liberté d’expression, elle n’est peut être pas négociable (il faudra en parler à Dieudonné!) mais elle est souvent à géométrie variable. Par exemple, il est permis de commenter une décision de justice, en revanche il est interdit « de chercher à jeter le discrédit, publiquement par actes, paroles, écrits ou images de toute nature, sur un acte ou une décision juridictionnelle, dans des conditions de nature à porter atteinte à l’autorité de la justice ou à son indépendance » (article 434-25 du Code pénal). Par exemple, estimer qu’une décision de justice est un chef d’œuvre d’incohérence, d’extravagance, et d’abus de droit a été sanctionné pénalement

    Un caricaturiste peut être puni pour « injures publiques envers une administration, en l’occurrence la police nationale ». C’est le cas du dessinateur Placid, pour avoir réalisé une caricature de policier en 2001, en lui retroussant un peu le nez à la manière d’un cochon
    Libre à vous de vénérer votre modèle, libre à chacun de s’en faire une autre idée.

  4. « Une catégorie de coptes extrêmement minoritaires et qui ne cessent, en Égypte, de chercher à créer des tensions avec les musulmans là où il n’y en a pas. »
    Des tensions là où il n’y en a pas ? Vous plaisantez ! Ignoreriez-vous les persécutions auxquels les coptes sont en butte en Égypte de la part des islamistes ? Et d’une façon plus générale, nierez-vous que les chrétiens dans de nombreux pays musulmans sont persécutés ? La cohabitation paisible dont vous parlez appartient au passé. En Afrique du Nord aussi, de nombreux juifs ont pu vivre en harmonie avec les musulmans DANS LE PASSÉ, mais il n’en reste plus beaucoup ! Massacrés ou chassés de leurs pays, contraints de s’exiler en Israël ou dans les pays occidentaux… Et maintenant, ce sont les chrétiens orientaux qui dégustent. Merci les salafistes. Les mêmes qui couvrent les persécutions anti-chrétiennes hurlent à l’islamophobie au sujet d’un film, d’une loi anti-burqa, ou bien quand on leur demande gentiment de ne pas prendre nos rues pour des mosquées à ciel ouvert.
    Merci les salafistes, mais pour ce qui est de la liberté de la liberté d’expression, elle n’est pas négociable.
    Quant à Mahomet, libre à vous de le vénérer, libre à chacun de s’en faire une autre idée.

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