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Question : Certains musulmans tiennent à accomplir le pèlerinage chaque année et peut-être tiennent-ils en plus à accomplir une ‘Omra chaque Ramadan en dépit des conditions difficiles du Pèlerinage ces dernières années, en particulier pendant le « tawaf », le parcours entre as-Safa et al-Marwa et la lapidation des stèles. N’est-il pas mieux pour ces gens de destiner ce qu’ils dépensent lors de leur pèlerinage ou ‘Omra surérogatoires aux pauvres, aux projets humanitaires ou aux projets islamiques dont les activités s’estompent souvent à cause du manque  de moyens ? Ou peut-être que le fait de multiplier les pèlerinages et les ‘Omra valent-il mieux que de destiner ces biens dans la voie de Dieu ? Réponse de Cheikh Youssef Al-Qaradawi : La louange revient à Dieu. Que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur le Messager de Dieu, ainsi que sur sa famille, ses compagnons et ceux qui l’auront suivi jusqu’au Jour du Jugement Dernier……

Deux questions : Est-il permit à la femme de prendre des pilules afin de retarder ses menstrues pour pouvoir accomplir les rîtes du pèlerinage dans leur totalité ? – Une femme qui se trouve en période de menstrues avant d’accomplir le tawaf d’« al-ifada » et qui craint que son groupe ne parte (avant la fin de ses règles) : Que faire dans ce cas ? Réponse de cheikh Youssef al-Qaradawi : Concernant la femme qui prend des pilules pour retarder ses menstrues, il n’y a en cela aucun mal, car le principe dans les choses et les actions est la licéité tant qu’il n’y a aucune interdiction qui émane de la législation, ce qui est le cas ici. Cette question se répète également concernant le Ramadan au sujet des femmes qui prennent ce genre de pilules pour pouvoir jeûner tout le mois et assister aux prières de « tarawih » durant tout le mois, il n’y a rien…

Cela signifie que les lois de la « shari’a » s’accordent et se complètent. On ne peut donc isoler une loi de l’ensemble des lois de la législation et essayer de la comprendre d’un point de vue partiel isolément des lois en rapport à celle-ci éparpillées dans les différents chapitres du droit musulman. Il est donc nécessaire, pour bien saisir une question particulière, d’avoir une vue d’ensemble sur toutes les lois de la législation musulmane. Par exemple, la législation musulmane élève le rang de la femme. Elle est attentive à son humanité et fait d’elle l’égale de l’homme. En effet, le Coran dit : « Vous êtes les uns des autres » (la famille d’Imran : 195) et la Sunna dit : « Les femmes sont les sœurs des hommes ». Aussi, lorsque nous lisons dans le Coran en ce qui concerne les règles de l’héritage : « Voici ce que Dieu vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente…

L’islam occupe une place médiane, sur le plan des actes d’adoration et des rites, entre les religions et les sectes qui ont aboli l’aspect divin – l’adoration, la dévotion et la divinité – dans leur philosophie et leurs obligations. A titre d’exemple, le bouddhisme qui limite ses devoirs au seul aspect de la moralité humaine… à la différence de celles qui requièrent de leurs adeptes de se dévouer entièrement à l’adoration, en se coupant totalement du monde et de la production. Nous pensons au monachisme chrétien. L’islam réclame du musulman la pratique de rites limités en un jour, comme la prière ; dans l’année, comme le jeûne ou dans la vie, tel que le pèlerinage, afin qu’il soit toujours en relation avec Allah, sans être coupé de Son agrément. Ensuite, Il le libère afin qu’il vaque à ses occupations, s’adonne à la production, et se déplace à travers le monde pour…

1 –L’islam est le juste milieu sur le plan dogmatique. D’un côté, il y a ceux qui exagèrent dans la croyance, en tenant pour vrais les mythes et légendes. Ils y adhèrent et croient en eux, sans aucune preuve. De l’autre côté, on trouve les matérialistes qui renient tout ce qui est métaphysique. Ils n’écoutent pas la voix de la nature primordiale, ni l’appel de la raison, ni le cri du miracle. L’islam invite à la croyance et à la foi, mais concernant tout ce qui est soutenu par une preuve décisive et un argument indiscutable. À l’exception de ceci, tout est rejeté et considéré comme illusion. Allah dit toujours : « Réponds-leur : «Apportez-en la preuve, si vous êtes véridiques » (al-Baqara : 111). 2 – Il constitue le juste milieu entre, d’une part, les athées qui ne croient absolument en aucun dieu, qui étouffent la voie de la nature primordiale dans leurs…

Bien que la « shari’a » respecte les valeurs morales par principe, cela ne l’a pas empêché de prendre en compte le contexte en vigueur en légiférant des lois qui soignent ses maux et le préserve des préjudices. Il ne s’agit donc pas d’une législation utopique et idéaliste en supposant un être humain qui n’existe pas à l’instar de Platon et sa cité idéal ou d’al-Farabi et sa cité vertueuse, ou de la société dans l’imaginaire du communisme dans laquelle il n’y n’aurait aucune distinction sociale, dans laquelle la propriété individuelle disparaîtra et dans laquelle on n’aura besoin ni d’état, ni de juridiction, ni de police ni de prisons ! La « shari’a » légifère pour l’être humain en considérant toute sa dimension humaine, comme Dieu l’a créé, avec son corps matériel émanant de la terre, et son âme émanant du ciel, avec ses nobles aspirations et ses bas instincts, avec son égoïsme et son…

La « shari’a » se distingue également par le fait de prendre en considération la morale dans tous ses domaines. Ce trait distinctif est le fruit de la première caractéristique, à savoir, la source divine.

Il s’agit donc d’une législation éthique, avec tout ce que le mot « éthique » renferme comme sens. Il n’est donc pas étonnant que celui qui a apporté cette législation ait dit : « J’ai été envoyé pour parachever les nobles caractères » (rapporté par al-Hakim).

A toute fin utile, l’UOIF rappelle l’historique de l’adoption de la méthodologie du calcul astronomique par un grand nombre d’instances religieuses nationales et internationales : – En 2009, Le Conseil Européen de la Fatwa et de la Recherche présidé par son éminence cheikh Youssef Qaradawi, (19ème session ordinaire, Istanbul du 8 au 12 Rajab 1430 / du 30 mai au 4 juin 2009) a adopté la méthodologie du calcul astronomique. Ce même Conseil adopte le calendrier universel conformément à l’avis de la majorité des jurisconsultes, ce qui est également l’avis du Comité Mondial de la Jurisprudence (affiliée à la Ligue Islamique Mondiale). Par ailleurs, Le Conseil Européen de la Fatwa et de la Recherche et le Comité Mondial de la Jurisprudence rejettent l’interprétation qui veut quesi la vision de la nouvelle lune est possible dans n’importe quel endroit du monde, elle doit être adoptée dans le reste du monde. – l’UOIF a organisé à Paris, les 4 et 5 février 2012, en collaboration avec le Conseil Européen de la Fatwa et de la Fédération des Organisations Islamiques en Europe (FOIE)uncolloque scientifique…