La conversion d’Abû Bakr renforça considérablement les fondements de la nouvelle religion. Sa forte adhésion au Message de l’islam le poussa à défendre, non seulement le Prophète, mais aussi les opprimés et les persécutés parmi les nouveaux musulmans. Ainsi, racheta-t-il sur ses propres deniers la liberté de sept esclaves convertis à l’islam, dont Bilâl Ibn Rabâh et `Âmir Ibn Fuhayrah, afin de les sauver de la ferrule de leurs maîtres.
A l’approche de l’élection présidentielle, il n’est plus étonnant de voir que les discours – devrait-on dire les dérapages ? – stigmatisant les musulmans de France se fassent entendre. Cela n’en est pas moins lamentable.
Le ton a été donné par Marine Le Pen, qui, en décembre 2010, dénonçait le fait que certaines rues soient « occupées » par des musulmans pour la prière du vendredi. Mais cette attitude n’est nullement le monopole de l’extrême droite…