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Il est permis d’accepter des dons provenant d’individus, d’institutions ou de gouvernements, musulmans ou non musulmans, même si on est poussé à croire qu’ils s’agit d’argent illicite d’un point de vue islamique, sauf s’il s’agit  de biens illicites en soi tel que l’alcool ou le porc, car  accepter leurs donations est assimilé à l’acceptation du don « hiba ». Ceci est l’avis de la majorité des jurisconsultes « fouqaha ». Mais lorsque ces dons sont transférés aux musulmans, ils doivent être soumis aux lois musulmanes. Si les dons proviennent de non-musulmans, deux cas constituent une exception à l’acceptation : 1-             Si ce don provoque l’affaiblissement de la loyauté du musulman envers l’islam et les musulmans. 2-             Si le don est conditionné parce qu’il porterait préjudice aux intérêts des musulmans. (Cinquième session) Extrait du livre Fatwas contemporaines, compilées et traduites par Moncef Zenati, editions Havre De Savoir Ouvrage disponible ici sur notre Libraire en ligne.

Al-Hassan (rad) fils de ‘Ali (rad), petit fils du Messager de Dieu (saws) dit :  » J’ai retenu du Messager de Dieu (saws) : « Délaisse ce qui provoque en toi le doute pour ce qui ne suscite en toi aucun doute » (rapporté par an-Nasa-y et at-Tirmidhi qui le déclare  » valide-sûr bon » (hasan çahih))

La jeunesse a toujours occupé une place particulière en islam. A de nombreuses reprises dans le Coran et la Sunna, Allah et Son Messager (saws) font l’éloge des jeunes. D’ailleurs, le Prophète (saws) s’est entouré de beaucoup de jeunes dès la Révélation. On imagine souvent les compagnons du Prophète (saws) comme des personnes âgées, or, les compagnons étaient majoritairement jeunes. A l’instar de Zoubayr ibn Al ‘awwam, Talha ibn ‘oubeydallah, Saad Ibn Abi Waqqas et bien d’autres… Cheikh Moncef Zenati développe ici les qualités de ces jeunes compagnons que l’on doit prendre pour modèles, puis donne 10 conseils aux jeunes musulmans.

La question de la gélatine de porc a été traitée par les savants, comme nous l’indique cheikh Moncef Zenati. Dans le fiqh (jurisprudence islamique), il existe des cas où une impureté change d’état. Ainsi, il faut juger l’état final et non l’état initial. C’est le cas par exemple du raisin : à l’état initial, sa consommation est licite à la consommation. Après modification, on peut transformer le raisin en de l’alcool et donc, son état final est illicite à la consommation. Pour la majorité des savants, cet avis est le plus probable. Ce qui est vrai pour le raisin est vrai pour toute chose. La transformation d’un produit change donc le statut de ce produit. Pour rappel, celui qui ne partage pas cet avis est libre de ne pas consommer les produits transformés, mais en aucun cas, il doit taxer les autres qui suivent cet avis, de commettre un péché.…

Abou Hourayra (rad) dit : « J’ai entendu le Messager de Dieu (saws) dire : « Ce que je vous ai interdit évitez-le, et ce que je vous ai ordonné de faire, accomplissez-le selon votre capacité. Car, ce qui entraina la perte de ceux qui vous ont précédés ce fut bien leurs questions excessives et leurs désaccords avec leurs prophètes » (rapporté par al-Boukhari et Mouslim)

La divergence chez les salafs (pieux prédécesseurs) était quelque chose de normal à leur époque. Malheureusement, ceux qui se revendiquent de cette voie aujourd’hui, sont tombés dans un excès en donnant une sacralité à certains avis sur d’autres. Cheikh Moncef Zenati illustre cette vérité dans cette vidéo à travers différents exemples concrets dans la vie des salafs. Plusieurs récits nous démontrent que la voie des salafs n’est pas une voie figée. Au contraire, c’est une voie évolutive. Les avis au sein même des salafs ont évolué en fonction de la société, du lieu et du contexte de manière générale. La souplesse chez les avis des salafs est une miséricorde délaissée par les musulmans d’aujourd’hui. La voie des salafs est née par l’apparition de cette compréhension saine de l’islam. Il est temps de renouer avec cet islam authentique.

Avant de vouloir apprendre à gérer son temps, il faut d’abord se poser la question : quels sont mes objectifs ? La réalité, c’est que les hommes ne connaissent pas leurs priorités. La première étape est donc de classifier ses priorités, et de dépenser son temps de manière équilibrée. Famille, prédication, Coran, travail, sport, éducation… pas d’excès, chaque chose a un droit sur le musulman ! Écoutons ce bref rappel de cheikh Moncef Zenati sur la gestion du temps.