Havre De Savoir vous invite à la 5ème Rencontre Annuelle des Musulmans du Havre qui aura lieu le samedi 15 octobre 2016 à la Salle Franklin du Havre.
Cette troisième partie sera consacrée à l’âme, qui est une partie tout aussi importante du corps humain. L’âme humaine est prédisposée à la piété comme à l’impiété. Il va s’en dire que les savants ont développé un sport olympique pour cette partie de l’être humain, on l’a nomme le soufisme ou plus communément la purification de l’âme. C’est un sport que tout musulman est obligé de pratiquer, tout savant a écrit dans ce domaine. Ce sport a son importance capitale dans le Coran : « Par le Soleil et son premier éclat, par la lune quand elle lui succède, par le jour quand il éclaire le monde par la nuit quand elle l’obscurcit , par le ciel et Celui qui l’a édifié, par la terre et Celui qui l’a étendue, par l’âme et Celui qui l’a équilibrée et lui a inspiré son libertinage et sa piété! En vérité, l’homme qui purifie…
« Légers ou lourds, lancez-vous et donnez de vos biens et de vos personnes dans le sentier d’Allah. Cela est meilleur pour vous, si vous saviez » (Sourate 9, Verset 41) Par ce verset, Allah swt nous invite expressément à soutenir sa cause quelque que soit notre condition, à mesure de notre possible. Cet appel nous mène à nous questionner sur notre engagement et notre contribution à l’essor de la religion de Dieu, l’islam. Cheikh Moncef Zenati nous rappelle l’importance d’être au quotidien un acteur actif pour le bien et nous relate l’histoire de certains personnages dont la destinée et le nom furent anoblis par la ferveur et la sincérité de leur engagement. Quant à nous, aujourd’hui, cet engagement peut en particulier se manifester par la contribution à un projet dont le but est de participer activement à la diffusion et l’enseignement du message authentique de l’islam. Soyez les porteurs…
Peut-on aujourd’hui affirmer qu’il est interdit à une femme de voyager sans mahram ? Certaines personnes s’appuient sur le hadith du prophète (saws) allant dans ce sens pour justifier de manière directe et simpliste l’interdiction. Pour pouvoir apprécier le statut juridique d’une situation ou d’un fait, il est bien entendu indispensable de maîtriser la science et les méthodes juridiques correspondantes. Avec pédagogie, rigueur et simplicité, cheikh Moncef Zenati revient sur ce hadith et nous éclaire sur le sujet.
La Sunna est la deuxième source législative en islam et y occupe une place toute particulière. Il est donc tout à fait légitime de se questionner sur la transmission et la véracité de l’immense somme de propos imputés au prophète (saws). Cheikh Moncef Zenati, spécialiste de la Sunna, nous indique comment ces textes ont été transmis d’un point de vue historique, et comment ceux-ci ont ensuite été scientifiquement examinés et classés par les savants.
Certes, les époques se dépassent en valeur de même que certains lieux ont plus de valeur que d’autres. En effet, Dieu a préféré le mois du ramadan aux autres mois de l’année, puis, il a accordé un mérite particulier à ses dix dernières nuits.
Par ailleurs, il est établi d’une manière authentique que le Messager de Dieu, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui, fournissait des efforts dans l’adoration durant les dix dernières nuits plus qu’il en fournissait à d’autres moment.
« Puisse Allah faire miséricorde aux personnes qui me livrent mes défauts en cadeau », disait Omar Ibn Al Khattab. Malheureusement, les contingences de la vie ne nous permettent pas toujours d’avoir la chance d’être accompagné par un maître spirituel ou un savant dans ce travail sur soi. Comment réussir alors à pallier à ce manque et garder le cap sur le chemin de la réforme personnelle ? Cheikh Moncef Zenati nous explique de manière clair et synthétique une solution alternative efficace.
;;Ousama ibn Zeyd, que Dieu l’agrée, dit un jour au Prophète, que la Paix et la Bénédiction soient sur lui : « Ô Messager de Dieu ! Je ne t’ai jamais vu jeûner pendant un mois comme tu jeûnes pendant Sha’ban ? » Il dit : « C’est à mois que les gens négligent. Situé entre Rajab et Ramadan, c’est un mois pendant le quel les œuvres sont élevées vers le Maître des mondes, et j’aime que mes œuvres soient élevées alors que je suis en état de jeûne » (Rapporté par Abou Daoud et an-Nasa-y).