La conception de Nicolas Sarkozy d’une laïcité positive s’est heurtée en pratique à un certain nombre de restrictions dans l’expression publique des religions, visant en particulier la communauté musulmane…
J’ai bien aimé cette expression que mon fils ‘Abd al-Rahmân répétait un jour. Je pen- se qu’à son âge, il n’en connaissait pas le sens. Il disait : « Jette certaines choses aux oubliettes et tu vivras heureux ! ».
Je méditais sur cette parole en faisant attention aux critiques des gens, à leurs opi- nions et à leurs conversations : je compris qu’ils étaient très divers, tant par leurs conversations que par leurs critiques. Parmi eux, il y a ce conseilleur sincère qui ne maîtrise pas l’art du conseil. Par conséquent, il te fait de la peine plus qu’il ne te …
Les Croisés n’ayant qu’une confiance très limitée dans les capacités de leurs compa- triotes préfèrent, en effet, demander à nos médecins, ici en « Terre sainte », de soi- gner leurs éruptions cutanées, leurs coliques et leurs diarrhées. Et comme ils ont rai- son ! Mon oncle, l’émir de Chaisar, qui entretient de bonnes relations son voisin franc à la casbah de Mounaîtira, ayant cédé aux instances de celui-ci, lui avait laissé pour quelque temps notre talentueux Thabit afin que celui-ci ne prodiguât ses soins aux malades de la garnison franque.
Mais voilà que Thabit était déjà de retour ! Stupéfaits, nous lui demandâmes :
Nous poursuivons notre série de discours consacrée à la purification de l’âme ; à la purification de ce morceau de chair qui, s’il est sain, rend tout le corps sain, mais s’il est corrompu, corrompt tout le corps, il s’agit bien sûr du cœur. Les pieux prédécesseurs disaient : « Le cœur est un roi et les membres du corps sont ses soldats. Aussi, si le roi est bon, les soldats seront bons, mais s’il est corrompu, les soldats seront corrompus ».
Comment Mohammed, pouvait-il, dans son état de pauvreté, et appartenant à la classe moyenne de son peuple, réclamer la royauté et prétendre au pouvoir. Il n’avait ni richesse, ni autorité, ni armée, ni soutien ; il n’avait ni dispositions pour la poésie, ni l’élégance du style, ni la réputation de l’éloquence ; il n’avait rien qui put lui procurer une situation prépondérante parmi le peuple et l’élever jusqu’aux rangs de l’élite.
Or, quelle fut la force qui l’éleva au-dessus des hommes, qui fit que sa tête se dressa au-dessus des autres têtes, qui haussa sa volonté au-dessus des autres volontés…