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Nous poursuivons nos discours sur la purification de l’âme des tous les défauts dont elle est imprégnée habituellement.

Cette purification spirituelle sans laquelle l’islamité de l’individu est réduite à de simples rites sans âme. Peut-être même que la pratique des rites externes de l’islam devient le prétexte de nourrir et de servir ses passions, à l’instar de celui qui exerce son arrogance, sa jalousie, son mépris, sa haine, son amour du prestige sur les autres à travers ce qu’il accomplit comme activités religieuse.

Les musulmans, et à leur tête le calife ‘Omar ibn al-Khattab, choisirent cette évènement historique pour marquer le début du calendrier musulman.
Leur choix ne fut pas porté sur la naissance du Prophète saws car l’islam n’entretient pas le culte de la personnalité, ni sur les victoires décisives remportées par les musulmans à l’instar de celle de Badr ou de la prise de la Mecque. Le début du calendrier musulman commence par l’hégire car cet évènement marque la naissance de l’état musulman…

Pascal Boniface est Directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) et enseignant à l’Institut d’Études européennes de l’Université de Paris 8. Il nous livre ici une analyse de « l’affaire Chebdo-Hebdo » en 12 points :

– L’émotion manifestée à l’occasion de l’attentat contre Charlie Hebdo est bien supérieure à celle ressentie lorsqu’il y a des attentats contre des mosquées ou plus récemment contre un camp de Roms qui pourtant a fait un mort.

On se souvient des polémiques pas si lointaines autour de la place de l’islam dans la Renaissance européenne. Le livre de Jerry Brotton, apporte une contribution majeure à l’histoire de ce que fut la Renaissance.

« Ce sont les pratiques du commerce arabes et islamiques qui se sont répandues, et ont imposé les chiffres indo-arabes, l’usage de la virgule les signes de l’addition (+), de la soustraction (-) et de la multiplication (x). Les bazars du Caire, d’Alep et de Damas ont « littéralement modelé l’architecture de Venise ».

Non seulement des objets provenant de l’Orient étaient montrés sur les peintures (y compris des inscriptions en arabe sur les habits de la Vierge), mais… »

Durant sa vie, le Prophète (BDSL) était la référence de tout musulman désireux de connaître les prescriptions juridiques, quelles soient tirées du Coran ou de sa tradition (Sunna) qui englobe ses actes, ses dires et ses approbations.

Lorsque les compagnons n’étaient pas en compagnie du Prophète (BDSL), ils appliquaient leurs propres ijtihads dans la limite de leurs connaissances des prescriptions juridiques et des principes généraux de l’islam.

Tous les musulmans s’accordent à considérer le Coran et la Sunna comme étant les deux sources scripturaires principales et fondamentales pour connaître les prescriptions de l’islam.
Ils divergent, cependant, sur la légitimité juridique d’autres sources tels que le consensus « al’ijma’ », le raisonnement par analogie « al-qiyas », l’intérêt général indéterminé « al-maslaha al-moursala », l’usage ou la norme sociale « al-urf » …