Tous les musulmans s’accordent à considérer le Coran et la Sunna comme étant les deux sources scripturaires principales et fondamentales pour connaître les prescriptions de l’islam.
Ils divergent, cependant, sur la légitimité juridique d’autres sources tels que le consensus « al’ijma’ », le raisonnement par analogie « al-qiyas », l’intérêt général indéterminé « al-maslaha al-moursala », l’usage ou la norme sociale « al-urf » …
A l’approche de l’élection présidentielle, il n’est plus étonnant de voir que les discours – devrait-on dire les dérapages ? – stigmatisant les musulmans de France se fassent entendre. Cela n’en est pas moins lamentable.
Le ton a été donné par Marine Le Pen, qui, en décembre 2010, dénonçait le fait que certaines rues soient « occupées » par des musulmans pour la prière du vendredi. Mais cette attitude n’est nullement le monopole de l’extrême droite…