Le danger dans la thèse du « choc des civilisations » que reprend le ministre à son compte, c’est l’étroitesse avec laquelle cette thèse catégorise les peuples, à travers leurs « civilisations » et donne à celles-ci un caractère figé alors qu’elles ne cessent de s’enrichir mutuellement, et d’interagir.
Guéant, dans une obsession puritaine de l’identité, thème incessamment ressassé par une certaine élite politique, s’exprime en tribun défenseur d’une civilisation occidentale forcément supérieure aux autres…





