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Le troisième fondement de la grandeur est la capacité d’exécution, dans le sens de la capacité du grand homme à concrétiser son programme réformateur. On entend par-là la capacité de diffuser la prédication réformatrice dans un environnement hostile et de l’introduire dans les cœurs endurcis et dans les têtes obtuses jusqu’à les attendrir pour l’accepter, en supportant pour cela les fardeaux, les difficultés, les effrois et les peines.

En réalité, la capacité d’exécution du Prophète (saws) était hors paire. On ne pourrait réaliser son ampleur qu’en connaissant la nature de l’environnement dans lequel le Prophète (saws) a mené sa prédication.

Quant au deuxième fondement de la grandeur, à savoir, le niveau de créativité et la sublimité des principes apportés par les grands hommes, le Messager de Dieu (saws) le marqua des plus grandes empreintes. En effet, il posa les règles permanentes pour la vie individuelle, sociétale et politique. Il fonda cette vie, dans tous ses aspects, sur des organisations saines en soi et à même de garantir la réussite et le succès dans les différents champs de la vie intellectuelle et pratique conformément à l’aspiration naturelle des êtres humains. Il ancra tous les nouveaux principes réformateurs sur une terre vide en partant de rien, dans un climat violemment hostile.

Nous résumons ces fondations solides et couronnées de succès en disant que le Prophète (saws) a apporté l’organisation qui a pu associer la réalité aux valeurs idéales en les conciliant d’une manière extraordinaire et en organisant parfaitement les intérêts contradictoires de la vie sans négliger l’un des deux éléments contradictoires, car l’un comme l’autre constitue une force lorsqu’il est utilisé à bon escient.

La Sunna du Prophète (saws) n’est pas une voie contraignante et difficile. Au contraire, elle est venue apporter souplesse et facilité aux musulmans. A l’image du Prophète (saws) qui incitait ses compagnons à alléger la prière en commun lorsque ces derniers dirigeaient la prière. Le Prophète (saws) ne faisait pas culpabiliser les gens et chercher constamment à faciliter son entourage. Aussi, lorsque deux choses licites se présentaient face à lui et qu’il devait faire un choix, le Prophète (saws) choisissait toujours la plus facile. Le Prophète (saws) incarnait donc ce caractère souple et humaniste. Beaucoup aujourd’hui, qui se revendiquent de cette voie, agissent de manière contradictoire à la sunna, la rendant contraignante et compliquée. La sunna est un choix de vie équilibré, gare à nous de tomber dans les extrêmes.

Les grands hommes se distinguent dans différents domaines à travers lesquels apparaît leur grandeur et se manifestent leur sublimité et leur suprématie : Il y a les grands de la science, les grands de la guerre, les grands de la charité, les grands de la philosophie, et bien d’autres domaines qui sont des sources de la grandeur. La grandeur des grands hommes quelque soit l’origine de cette grandeur est fondée sur des éléments qui en sont les causes tout comme le tronc de l’arbre pousse sur les racines. Le niveau de la grandeur, son ampleur et sa pérennité sont en fonction de la force contenue dans les fondements et les sources de même que la force du tronc ainsi que sa grandeur et sa capacité de résister face aux vents et les intempéries sont en fonction de la capacité des ses racines à le nourrir et à le stabiliser. Et si…

La conception du fœtus et le destin Ibn Mas’oud (rad) dit : « Le Messager Dieu (saws), lui qui est le véridique ,le digne d’être cru, nous a tenu propos en ces termes : « La conception de chacun d’entre vous, dans le ventre de sa mère, s’accomplit en quarante jours ; d’abord sous la forme d’une semence (notfa), puis sous celle de « ‘alaqa » (adhérence) pour une même période, puis sous celle de « modgha » (morceau de chair mâché) pour une même période. Enfin, un Ange lui est envoyé, il y insuffle l’âme et reçoit l’ordre d’inscrire quatre choses à savoir : ce qui lui est imparti comme biens, délai de sa vie, actes et condition heureuse ou malheureuse. Par Dieu, en dehors duquel il n’est pas de divinité, l’un de vous accomplit des actes comme en font les gens du Paradis au point qu’il ne reste plus entre lui et le Paradis qu’une coudée ; c’est alors qu’il est devancé…

Mohamed Taher ibn ‘Ashour considère que la liberté est une finalité de la « shari’ a » qui découle de l’égalité. En effet, si la « shari’a » établit l’égalité, cela implique que ces êtres égaux soient tous libres. Il n’est pas permis que certains soient plus libres que d’autres et que certains soient moins libres que d’autres. Il dit : « S’il est établi que le principe dans la création est l’égalité, il en découle que l’égalité soit l’une des finalités majeures et fixes de la « shari’a ». Et puisque les êtres égaux sont libres, alors la liberté est une finalité de même que l’égalité ». Il déclare aussi que l’égalité et la liberté sont une conséquence de la « fitra », l’aspiration naturelle ou la nature innée que Dieu a dotée à Ses créatures. Il dit aussi : « la généralité de la « shari’a » implique l’égalité, et l’égalité implique la liberté. Ainsi, la généralité de la « shari’a » signifie que tous les gens résidents…

Parmi les gens, il y a un groupe de gens qui se font  tourner une guerre mondiale dans leurs esprits alors qu’ils sommeillent dans leurs lits. Quand la guerre éclate effectivement, ils récoltent un ulcère d’estomac et une hypertension artérielle. Ils brûlent avec les événements, se mettent en colère pour l’augmentation des prix, font un scandale pour la baisse de valeur des devises : bref, ils sont dans un agacement continu et une inquiétude durable. « Ils croient que tout cri les vise » (Coran 63 :4). Et mon conseil est : ne porte pas le globe sur ta tête. Laisse les événements sur terre, ne les mets pas dans tes tripes. Le cœur de quelques personnes est, semble-t-il, comme une éponge. En effet, il absorbe les rumeurs et les mensonges, s’agace des futilités, est secoué par les nouvelles, perturbé par toute chose. Un tel cœur est une garantie de destruction de son partenaire et de…

Beaucoup de musulmans pour justifier la hijra (émigration) d’un pays non-musulman vers un pays musulman, avancent le hadith rapporté par Abou Dawoud et at-Tirmidhi : « Je dégage de ma responsabilité tout musulman qui réside parmi les idolâtres ». Outre le fait que ce hadith soit jugé « mursal » (voir explication dans la vidéo) par de nombreux rapporteurs dont al-Boukhari, Abou Hatim, Abou Dawoud, at-Tirmidhi et ad-Daraqutni, il faut placer ce hadith dans son contexte d’énonciation. Dans quel contexte le Prophete (saws) a-t-il prononcé cette parole ? Qu’est-ce-que le Prophète (saws) a répondu au compagnon Fudayk lorsque ce dernier envisagea de quitter sa tribu non-musulmane pour émigrer à Médine ? Le Prophète (saws) a-t-il ordonné aux compagnons qui résidaient en Abyssinie d’émigrer vers Médine ? À notre époque, faudrait-il émigrer de la France, pays non-musulman, vers une terre musulmane ?