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‘Abdoullah ibn ‘Omar dit : « J’ai entendu le Messager de Dieu dire : « Les fondements de l’islam sont au nombre de cinq : L’attestation qu’il n’est de dieu que Dieu et que Mohammad est le Messager de Dieu, l’accomplissement de la Prière, l’acquittement de la zakat, le Pèlerinage à la Maison sacrée et le jeûne du mois de Ramadan » (rapporté par al-Boukhari et Mouslim). Commentaire : Ce hadith indique que l’islam est fondé sur ces cinq éléments qui sont pour l’islam ce que sont les piliers pour une construction. L’islam est l’édifice, les piliers de cet édifice sont ces cinq éléments sans lesquels il ne peut tenir et tous les autres éléments de l’islam viennent compléter cet édifice. Si l’un de ces derniers éléments manque, l’édifice se trouve diminué, mais demeure maintenu et ne s’effondre pas à cause de ce manquement. Contrairement au manquement de ces cinq piliers, lorsqu’ils font défaut, l’ensemble de l’édifice – c’est-à-dire…

« Ô les croyants, vous êtes responsables de vous même, celui qui s’égare ne vous nuira point si vous avez pris la bonne direction » (Sourate 5, verset 105) Ce verset mal interprété pourrait pousser le musulman a délaisser les injustices en se terrant dans un confortable mutisme. Pourtant Abu Bakr nous rappelait que ceux qui voient une injustice et ne disent rien à son sujet verront le châtiment de Dieu s’abattre sur eux. Dénoncer un égarement, c’est donc aussi une forme de da’wa.

« O Prophète ! Nous t’avons envoyé pour être témoin, annonciateur, avertisseur, appelant à Allah, par Sa permission; et comme une lampe éclairante » (Sourate 33, Versets 45-46). La da’wa (prédication) est une mission qui incombe à chaque musulman, à l’instar du Messager de Dieu Mohamed saws, et de tous les Prophètes. Cheikh Moncef Zenati nous explique ici pourquoi la da’wa constitue un des piliers de l’islam. Elle n’est ni un choix, ni une option, elle est en réalité un engagement obligatoire. Le musulman ne doit pas s’isoler et a pour obligation de se confronter aux autres. Tout d’abord pour faire da’wa, mais aussi pour se réformer et devenir meilleur, car c’est au contact des autres que l’on prend conscience de ses propres défauts et manquements. Le sujet abordé dans cette vidéo est donc primordial pour tout croyant qui désire s’améliorer, se purifier et comprendre le réel sens de son engagement.

Combien sont-ils à se préparer à vivre à deux, à former un couple, à cheminer ensemble vers l’horizon d’une famille qui prend corps et s’établit ? Certains y pensent, d’autres déjà s’y sont engagés. Ici ou là des histoires… on est parfois ému par l’expression des attentes et de l’espoir infini des uns, et tellement attristé à l’écoute de la douloureuse expérience des autres. Peut-être es-tu toi aussi, ma sœur, mon frère, en train de te préparer à vivre cette étape de ta vie, le mariage, la moitié de ta foi… ou peut-être t’es-tu déjà engagé(e) dans cette vie à deux où ton attente, grâce à Dieu, s’est peut-être comblée mais au cours de laquelle, parfois, quelques doutes ont pu surgir. Tu t’attendais à… autre chose. Mon frère, ma sœur, il ne faut rien idéaliser… l’époux parfait ou l’épouse parfaite n’existe que dans tes rêves. À toi comme à chacun,…

La troisième question, l’être humain doit se la poser, une fois qu’il sait qu’il a été créé par un Créateur et dépend d’un Seigneur. Cette question est, simplement : pourquoi ai-je été créé dans cette vie ? Pourquoi ai-je été doté de particularités qui me distinguent des autres êtres vivants ? Quelle est ma mission sur cette terre ? Pour un croyant, la réponse est toute prête : tout artisan sait pourquoi il a exécuté son ouvrage, et pourquoi il lui a donné sa forme plutôt qu’une autre. Dieu, le Sublime, a créé et façonné l’être humain et tracé son destin ; c’est donc à Lui qu’il convient de demander : Seigneur, pourquoi as-Tu créé l’être humain ? L’as-Tu créé uniquement pour qu’il passe sa vie à manger et boire ? L’as-Tu créé pour qu’il passe son temps à s’amuser ? L’as-Tu créé uniquement pour qu’il se déplace sur la…

Il faut suivre les « salafs » ! Untel est du « minhaj » (voie) ! untel n’est pas du « minhaj » ! Tel savant fait partie de ahl-as-sunna wal-jama’a, l’autre pas ! Autant d’expressions qui interviennent dans les discussions sans en définir le sens véritable. Sans même le définir, ce fameux « minhaj » est devenu un artifice d’exclusion. Le minhaj, c’est la voie des « salafs » diront certains, c’est comprendre le Coran et la Sunna selon la compréhension des salafs. Mais qui sont les « salafs » et quels sont les contours de cette compréhension ? Comment s’assurer que la compréhension de l’un ou de l’autre est fidèle à la voie des « salafs » ? Soucieuse d’apporter une lecture authentique, Havre De Savoir, organise un séminaire pour répondre à ces questions qui n’ont jamais été expliquées et définies clairement au public francophone. Cheikh Moncef Zenati,…

L’histoire de France a voulu, que l’islam entame son enracinement sur le territoire national, suite à l’appel d’immigrés maghrébins durant les trente glorieuses. Ainsi, dans l’inconscient collectif français, le musulman est en réalité : un arabe. Ceci malgré le fait que le premier pays musulman au monde, en terme démographique, reste l’Indonésie ; et que si le musulman devait avoir un visage, ce dernier serait asiatique.  C’est pourquoi, la perception française du musulman-arabe, est liée à son histoire particulière, et ne saurait être érigée en tant que norme. Dans ce contexte, il parait urgent de rappeler que l’islam, n’est pas la religion des arabes. L’islam est, du point de vue de la foi islamique : une religion universelle, révélée par le Seigneur des univers, pour l’ensemble de l’humanité. Malheureusement, il semble que certains préfèrent une approche identitaire de la religion. Le Français de souche, blanc, serait catholique de facto, puis, le Français héritier…