Le président turc Erdogan s’est rendu aux États-Unis dans le Maryland la semaine dernière pour l’ouverture du plus grand centre religieux du pays. L’édifice, le seul des États-Unis sur lequel se dressent deux minarets, a été bâti sur le modèle de l’âge d’or de l’architecture ottomane du XVIe siècle. Le financement de la mosquée du centre s’élève à plus de 110 millions d’euros. Cette visite officielle et ce chef d’œuvre architectural ont vite laissé place à une nouvelle polémique, relayée notamment par les français.
La presse française ne fait définitivement pas de cadeau au président turc Recep Tayyip Erdogan. C’est même d’une véritable campagne de désinformation dont est victime le président turc. En témoignent encore les Unes des médias français au sujet de la visite officielle du président Erdogan aux Etats-Unis.
« Obama ne rencontrera pas Erdogan » affirmait notamment le Figaro, le 28 mars dernier, une non visite qui devait selon le journal « illustrer la profondeur des divisions entre les deux alliés ». Désinformation totale car cette rencontre était prévue et a bien eu lieu quelques jours après, et ces derniers se sont entretenus durant plus d’une heure.
Banale entorse journalistique pour le journal « LeFigaro » qui n’hésite pas à descendre le président Recep Tayyip Erdogan dès que l’occasion se présente : « Erdogan : 50% des Turcs l’adorent, 50 % le haïssent », « Attentats en Turquie : Erdogan impose sa logique : le chaos ou l’homme providentiel », « Erdogan a créé une autoroute djihadiste en Turquie », « L’inquiétant plébiscite d’Erdogan chez les jeunes turco-belges », ….
Ce mensonge n’est finalement qu’une énième tentative pour discréditer un président élu démocratiquement par le peuple turc, et dont le parti politique AKP, est en tête de toutes les élections en Turquie depuis 2002.
Certains s’acharnent à vouloir détruire l’image d’Erdogan alors qu’il bénéficie d’une côte de popularité grandissante. Durant la visite du président turc aux Etats-Unis, le hashtag #WeLoveErdogan a été classé parmi les plus populaires dans le monde, mais il a ensuite subitement été censuré de la part de Twitter.
De grâce, respectez donc le choix démocratique du peuple turc, car Recep Tayyip Erdogan s’est imposé comme un leader à travers les urnes, et non par un coup de force, comme le laisseraient entendre ses détracteurs.
Lounes