Vous convie à assister à une soirée d’information et de sensibilisation à la cause des Rohingyas, persécutés et apatrides dans leur propre pays, LE VENDREDI 7 DÉCEMBRE à partir de 19h, à l’Institut Européen des Sciences Humaines (13 Bd de la libération, 93200 Saint- Denis)
Ainsi devant le silence médiatique et le manque d’information disponible sur LA COMMUNAUTÉ LA « PLUS PERSÉCUTÉE AU MONDE », SELON L’ ONU, on vous propose de comprendre et de faire le point sur la situation des frères et sœurs en Birmanie, les Rohingyas.
Venez nombreux in sha Allah et partagez l’information : Events Facebook
Baraka Allahou fikoum
Qui sont les Rohingyas ?
Les Rohingyas sont une minorité ethnique de confession musulmane, vivant dans un pays à majorité bouddhiste, dans l’état d’Arakan en Birmanie.
Des décennies de répression et de discrimination !
Une vraie politique de répression et de déportation a été entreprise à l’encontre des Rohingyas pour les expulser vers les pays limitrophes, depuis les années 1970.
En 1982, une loi relative à la citoyenneté déchoit les Rohingyas de leur nationalité birmane.
Depuis le début du mois de juin, cette minorité est à nouveau victime de violences meurtrières et d’attaques ciblées par des bandes terroristes de bouddhistes extrémistes armées, soutenues par les forces de sécurité et l’armée birmanes et sous l’oeil bienveillant de la junte au Pouvoir. Tout cela, dans le silence le plus total de la classe médiatico-politique internationale.
Dans un rapport paru le 1er août 2012, Human Rights Watch pointe du doigt la situation alarmante de la minorité Rohingya en Birmanie. On estime que « plus de 100 000 personnes en errance et manquant cruellement d’aide alimentaire, d’un abri et de soins médicaux « . Selon Nurul Islam, président de l’Arakan Rohingya National Organization (ARNO), on a recensé »plus de 1 000 civils Rohingyas morts et plus de 14 villages incendiés, en seulement 10 jours de persécution » !
Devant l’horreur, les Rohingyas contraints de fuir le pays, se retrouvent refoulés par les gardes-frontières du Bangladesh, qui récemment, a demandé aux ONGs (Organisations Non Gouvernementales) de suspendre les aides aux réfugiés Rohingyas qui réussissent à franchir les frontières.