Quelques années après la mort du Prophète (صلى الله عليه وسلم) vivait un homme nommé al-Waqidi. Ce dernier avait deux amis auxquels il tenait très fort, dont l’un était un descendant du Prophète (un Hashimi). Tous trois avaient un lien très particulier qui dépassait l’amitié et se rapprochait d’avantage du lien fraternel. Ils aimaient le petit groupe qu’ils formaient car il les poussait à donner le meilleur d’eux-mêmes. D’ailleurs, les gens les taquinaient en leur disant qu’ils ne formaient qu’une seule et même personne tant ils étaient inséparables. Une année, arriva le moment de l’aïd. Al-Waqidi était un homme qui avait peu de moyens mais cette année-là avait été plus dure que les autres, et il vivait alors dans une grande pauvreté. Son épouse vint le voir et lui dit : – Tu sais, je suis bien consciente qu’il faut faire preuve de patience et attendre que Dieu nous favorise de…
Profitons de la dynamique du mois de Ramadan pour nous réformer. Il est conseillé en ce sens de dresser des objectifs et de prendre de fermes résolutions. Veillez toutefois à fixer des objectifs que vous pouvez raisonnablement réaliser et de cheminer pas à pas, avec constance. L’impact négatif d’un échec lié à une ambition déraisonnable en matière de culte est contre productive.
1- En appelant à Dieu, le prédicateur doit réviser son intention en visant uniquement et exclusivement, par sa prédication, la satisfaction de Dieu. L’imam ash-Shafi’i dit : « J’aurais aimé que les gens apprennent cette science sans m’en attribuer une seule lettre ». 2- Le prédicateur doit se doter des nobles caractères. Il doit s’imprégner d’indulgence, de patience, et de scrupule. Il doit être affable et souriant et devra se garder de la jalousie, l’ostentation, l’extrême considération de soi, l’amour du prestige et le mépris des autres. 3- Ne pas hésiter d’apprendre d’un plus jeune, d’un moins connu, d’un moins « pratiquant » ou d’un moins savant que soi. Il ne doit pas éprouver de gêne à poser des questions sur ce qu’il ne sait pas, ni s’enorgueillir devant les apprentis. Sa’id ibn Joubeïr dit : « L’homme ne cesse d’être savant tant qu’il est en quête de savoir. S’il délaisse le savoir en pensant qu’il n’en a…
Il arrive bien des fois que l’individu, cherchant à entamer une page nouvelle dans son existence, associe ce renouveau escompté à quelque conjoncture de la vie telle une amélioration de sa situation de son statut… à une date déterminée ou bien une fête quelconque (anniversaire, nouvel an), etc. En atermoyant de la sorte, il a l’impression que l’avènement de cette échéance lui apportera force et vigueur, pour transformer son apathie et son désespoir en vivacité, en espérance. C’est là une chimère. C’est que le renouveau de la vie provient avant tout du fond de l’âme. L’homme qui aborde la vie avec détermination et clairvoyance, loin de se résigner à aller au gré des circonstances, si cruelles fussent-elles, se propose plutôt d’en tirer le meilleur parti, en affirmant sa personnalité. Ainsi en est-il de la graine des fleurs: ensevelie sous les marécages, elle se fraie…
Ce nouveau nom qui est sur toutes les lèvres depuis quatorze siècles est en fait, l’intitulé d’une réalité ancienne qui a vu le jour avec la création. Cette réalité a accompagné l’être humain dans sa marche et a suivi, sans discontinuer, tous les Messages qui ont relié les hommes à leur Maître Suprême et leur ont fait connaître ce que Dieu attendait d’eux. Ces propos méritent d’être précisés. Qu’entend-t-on par « réalité ancienne » ? La réponse est la suivante: c’est l’essence de la relation entre Dieu et les humains, telle qu’elle a été définie par toutes les religions et telle qu’elle a été enseignée par l’ensemble des Envoyés de Dieu, ces Messagers qui sont apparus dans le passé et auxquels différents peuples ont cru. Il n’y a donc absolument aucune différence entre ce que Dieu a dit à Moïse (عليه السلام)et ce qu’Il a révélé à Jésus (عليه السلام)…
Caractéristiques de l’orgueil « Celui qui a dans son cœur le poids d’un atome d’orgueil n’entrera pas au Paradis. » Un homme objecta : « Mais l’on aime avoir de beaux habits et de belles sandales ?» Il répondit «Dieu est beau, et Il aime la beauté. L’orgueil, c’est de nier la vérité et de mépriser les gens. » L’orgueilleux se considère au-dessus des autres qu’il méprise, il rejette la vérité, il refuse de la reconnaître. Ainsi, l’orgueilleux s’accorde un rang à lui-même, ensuite il accorde aux autres un rang, et finalement il considère son rang supérieur à celui des autres. L’orgueilleux (se) ne peut pas : – aimer pour sa sœur ou son frère ce qu’il ou elle aime pour lui- même – avoir de l’humilité – contenir sa colère, – cesser de mépriser et de calomnier autrui, – délaisser la jalousie, – donner des conseils bienveillants et accepter les conseils d’autrui. Satan, tirant…
La prière, un pilier fondamental de notre religion. Un pilier si essentiel que les derniers mots de notre bien aimé prophète (saws) lui furent dédié… Un pilier si essentiel qu’il constitue le premier acte cultuel sur lequel on sera jugé… Un pilier si essentiel qu’il conditionne notre vie et notre destinée… Un pilier si essentiel qu’il convient de prendre le temps de se rappeler de son importance et de prendre la mesure de ce précieux baromètre de notre foi.
L’imam Malik fait partie de ces grands imams qui ont marqué l’histoire de l’islam par l’étendue de leur science et une volonté insatiable de diffuser cette science. Comme tous les imams de son envergure, il s’est aussi distingué par sa remarquable personnalité et l’intégrité de sa ligne de conduite. L’imam Abdallah Dliouah vous propose une biographie synthétique et inspirante de cet éminent imam qui retrace son enfance, ses années d’étude, sa relation à la science, à ses élèves, au monde, aux aspects matériels de la vie et au pouvoir politique.







