Les avis juridiques musulmans comportent des nuances et ne sont pas rendus suivant une logique exclusive et binaire, « Halal ou Haram ». Ces avis reposent sur une argumentation fondée sur un examen du contexte, une compréhension et une analyse parfois divergente des textes. En ce sens, il est impossible d’avoir une vision à la fois juste et exiguë de la religion. Bien au contraire, la tolérance et l’ouverture d’esprit sont les qualités des grands savants qui ont marqués l’histoire de l’islam.
Notre niveau de foi baisse et augmente suivant l’intensité de notre spiritualité et la ferveur de notre adoration. Il est toutefois important de cheminer continuellement vers Allah et de veiller à ce que notre foi poursuive une tendance croissante tout au long de notre vie. Comment jauger notre niveau de foi ? Quel en est l’indicateur clé ?
L’indulgence fait partie des « mères des vertus » propres au Prophète (saws). Cheikh Moncef Zenati nous contextualise quelques exemples de décisions très indulgentes prises par notre bien-aimé Prophète (saws). En effet, les bienfaits d’un tel comportement sont sans équivoque, et ont une influence sur la pensée des personnes concernées, et indirectement sur la société toute entière.
Premièrement, on cherchera protection auprès de Dieu contre Satan le lapidé. D’après Sulayman Ibn Surad : « Deux hommes se présentèrent chez le Prophète (saws) pour trancher leur différend. Comme l’un d’eux se mit en colère au point que son visage devint rouge de fureur, le Messager de Dieu (saws) dit en le voyant « Je lui apprendrai une formule qui dissipera sa colère » Et il prononça cette formule « Je cherche protection auprès de Dieu contre Satan le lapidé » Deuxièmement, on s’assoit Abu Dharr rapporte que l’Envoyé de Dieu (saws) a dit : « Lorsque l’un d’entre vous se met en colère, qu’il s’assoie s’il est debout. Ou qu’il s’allonge carrément ». Troisièmement, on fera ses petites ablutions. Dans un hadith de ‘Atiyya As-Sa’di, l’Envoyé de Dieu (saws) a dit : « La colère émane du Diable et le Diable émane du feu. Lorsque l’un de vous se met en colère qu’il fasse ses petites ablutions, car l’eau éteint…
CONFÉRENCIERS Ismahane Bouzidi : Enseignante en Théologie musulmane à l’Institut Européen des Sciences Humaines de Paris, Ismahane Bouzidi est également membre du Conseil Théologique Musulman de France, conférencière et présentatrice TV. Youssef Cherraj : Acteur associatif et prédicateur, cheikh Youssef est imam au sein de l’Association des Musulmans du Havre, notamment au Centre Essalam où il officie les prêches du vendredi. Bachar El Sayadi : Imam à la mosquée al-Kawthar de Rouen et cancérologue. Dans ses prêches, Bachar El Sayadi prône un islam de juste milieu en accord avec la citoyenneté, et ouvert sur les autres religion. Il est également membre du Conseil National de Musulmans de France. Sofiane Meziani : Conférencier et enseignant au lycée Averroès, Sofiane Meziani est également l’auteur de plusieurs ouvrages dont notamment «La Sîra du Prophète expliquée aux jeunes», «De l’homme à Dieu, voyage au cœur de la philosophie et de la littérature» (avec Abderrahim Bouzelmate) et «Défi du sens». Mohamed…
Faut-il boire du lait de vache ? Cette question récurrente revient régulièrement ces dernières années. Dr Hassan Younes, enseignant-chercheur en nutrition, répond à cette question. Dr Hassan Younes est le Directeur du département sciences de la nutrition et santé à Institut Polytechnique LaSalle (Beauvais). Il également l’imam de la mosquée de Beauvais.
En ce mois béni de Ramadan, les musulmans restent 18 heures en état de jeune, ou plus encore dans certaines régions du monde. D’aucuns restent parfois interloqués, en particulier lorsque ces longues journées s’écoulent sous de fortes chaleurs et le maintien d’activités parfois pénibles. Comment les musulmans arrivent à tenir et à honorer ce mois sacré depuis plus de 1400 ans ? En un mot, la foi. La foi et ses miracles. La foi et ce qui l’accompagne indissociablement, la miséricorde et la bénédiction d’Allah.
La routine nous entretient parfois dans de mauvaises habitudes. Profitons du Ramadan pour éveiller nos consciences et nous remettre en question. Et cela commence par le fait de respecter son environnement et son voisinage en s’interdisant tout comportement pouvant leur nuire. En particulier lors des prières nocturnes. Il est strictement proscrit : – D’aller prier à la mosquée et de laisser son véhicule entraver le trottoir, l’accès à un garage ou à une voie publique, – De déranger le voisinage en étant bruyant à la sortie des mosquées et à l’entrée de chez soi.