Abou Hourayra (rad) dit : « J’ai entendu le Messager de Dieu (saws) dire : « Ce que je vous ai interdit évitez-le, et ce que je vous ai ordonné de faire, accomplissez-le selon votre capacité. Car, ce qui entraina la perte de ceux qui vous ont précédés ce fut bien leurs questions excessives et leurs désaccords avec leurs prophètes » (rapporté par al-Boukhari et Mouslim)
La divergence chez les salafs (pieux prédécesseurs) était quelque chose de normal à leur époque. Malheureusement, ceux qui se revendiquent de cette voie aujourd’hui, sont tombés dans un excès en donnant une sacralité à certains avis sur d’autres. Cheikh Moncef Zenati illustre cette vérité dans cette vidéo à travers différents exemples concrets dans la vie des salafs. Plusieurs récits nous démontrent que la voie des salafs n’est pas une voie figée. Au contraire, c’est une voie évolutive. Les avis au sein même des salafs ont évolué en fonction de la société, du lieu et du contexte de manière générale. La souplesse chez les avis des salafs est une miséricorde délaissée par les musulmans d’aujourd’hui. La voie des salafs est née par l’apparition de cette compréhension saine de l’islam. Il est temps de renouer avec cet islam authentique.
Pour cette deuxième édition des Ciné-Débat organisés par Havre De Savoir, nous avons l’honneur de vous accueillir le 7 mai 2015 à 20H00 au cinéma Le Studio du Havre.
Khalifa, un jeune de Mantes-la-jolie, vient de se faire radier du pôle emploi, et décide de prendre son destin en mains. Il veut devenir maire de sa ville. C’est alors une longue aventure qui naît, car Khalifa en plus de devoir motiver les siens, doit faire face au maire sortant qui multiplie le clientélisme. On est ainsi plongés dans un course à élection municipale sur fond d’humour qui donne une autre image de la citoyenneté en banlieue.
Avant de vouloir apprendre à gérer son temps, il faut d’abord se poser la question : quels sont mes objectifs ? La réalité, c’est que les hommes ne connaissent pas leurs priorités. La première étape est donc de classifier ses priorités, et de dépenser son temps de manière équilibrée. Famille, prédication, Coran, travail, sport, éducation… pas d’excès, chaque chose a un droit sur le musulman ! Écoutons ce bref rappel de cheikh Moncef Zenati sur la gestion du temps.
Nous devons croire qu’après la reddition des comptes et la pesée des œuvres, les gens traverseront le pont jeté sur l’Enfer, appelé « As-Sirât ». La traversée de ce pont s’impose à tous les gens : les Prophètes, les véridiques, les croyants, les incroyants, ceux qui auront à rendre des comptes comme ceux qui en seront dispensés. Seul se maintiendra sur le pont celui qui dans le monde d’ici-bas se serait maintenu sur la voie de Dieu, qu’est la religion vraie. Nous lisons dans certains hadiths authentiques que la traversée de ce pont par les gens sera en fonction de leurs actes : Les uns le traverseront avec la rapidité des astres en chute, d’autres comme le vent, d’autres en un clin d’œil, d’autres comme un marcheur rapide. Celui qui n’a à son actif que peu de bonnes œuvres traversera le pont avec beaucoup de difficultés, en s’écroulant et en s’agrippant. Et ses flancs…
La création d’un Etat islamique en France est-elle un objectif ? Est-ce que les musulmans doivent espérer que la France devienne un Etat musulman ? Beaucoup de musulmans vivent dans ce fantasme et cette utopie, complètement déconnectés de la réalité. Qu’en est-il réellement ? Quel est le devoir du musulman en France ?
Nous voici devant le cimetière des martyrs à Uhud. Reposent ici 70 martyrs, même si les chiffres divergent selon certains historiens. Ce cimetière n’existait pas au temps du Prophète (saws), c’est le compagnon Mu’awiya qu’Allah l’agrée, qui en l’an 46 de l’Hégire (soit 43 ans après la bataille) a fait construire ce lieu suite à des fortes pluies. Les compagnons qui ont déterré les corps 43 ans après leur mort nous apportent un témoignage miraculeux qu’on vous laisse découvrir… Cette vidéo a été tournée lors de la ‘omra organisée par Havre De Savoir en décembre 2014.
« Dieu ne change rien, en un peuple, tant qu’ils ne changent rien en eux-mêmes » Il arrive bien des fois que l’individu, cherchant à entamer une page nouvelle de son existence, associe ce renouveau escompté à quelque conjoncture de la vie telle une amélioration de sa situation, de son statut… à une date déterminée ou bien à une fête quelconque (anniversaire, nouvel an), etc. En atermoyant de la sorte, il a l’impression que l’avènement de cette échéance lui apportera force et vigueur, pour transformer son apathie et son désespoir en vivacité, en espérance. C’est là une chimère. C’est que « le renouveau de la vie provient avant tout du fond de l’âme ». L’homme qui aborde la vie avec détermination et clairvoyance, loin de se résigner à aller au gré des circonstances, si cruelles fussent-elles, se propose plutôt d’en tirer parti, en affirmant sa responsabilité. Ainsi, en est-il de la graine des fleurs :…




![Le Pont : Sirât [Les composantes du Jour Ultime] Le Pont : Sirât [Les composantes du Jour Ultime]](https://www.havredesavoir.fr/wp-content/uploads/2014/01/bg_feu-1024x539.jpg)


