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Après l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, c’est au tour du Koweït de promettre une aide financière à l’Egypte, une semaine après la chute du président Mohamed Morsi, poussé hors du pouvoir par la contestation populaire. En tout, les nouvelles autorités égyptiennes devraient recevoir quelque 12 milliards de dollars d’assistance de la part des trois pays du Golfe. Cette aide est nécessaire pour une économie égyptienne presque exsangue. Alors que le budget 2012-2013 avait été établi sur une prévision de croissance du PIB d’au moins 4 %, il n’était plus question, ces derniers temps, que d’un timide 2 % pour cette année. Selon le Programme alimentaire mondial, la vulnérabilité économique de la population s’est aggravée depuis la révolution de 2011. Désormais, un Egyptien sur deux est considéré comme pauvre ou sur le seuil de la pauvreté. Koweït : 4 milliards de dollars Cette aide est composée d’un don de 1 milliard de dollars, d’un dépôt de 2 milliards de dollars à la…

Révolution ou coup d’Etat ? Les réactions de la communauté internationale au renversement du président Mohamed Morsi par l’armée traduisent un certain inconfort, voire de l’inquiétude, même si de nombreux pays se sont dit prêts à travailler avec le nouveau pouvoir en Egypte. Aucune grande puissance occidentale n’a employé l’expression de « coup d’Etat » contre le dirigeant islamiste élu démocratiquement il y a un an, un évènement que les démocraties seraient obligées de condamner. De nombreux pays occidentaux ont néanmoins appelé à un retour rapide au processus démocratique. Plusieurs pays arabes ont adressé leurs félicitations au président par intérim, Adli Mansour, saluant même le rôle de l’armée. Des régimes où les islamistes sont au pouvoir, comme la Tunisie ou la Turquie, dénoncent eux un « coup d’Etat » militaire. Réactions mesurées en Europe  Allemagne Une des plus vives réactions est venue d’Allemagne, dont le ministre des affaires étrangères, Guido Westerwelle, a évoqué « un échec majeur pour la démocratie en Egypte ». « Il est urgent que l’Egypte retourne aussi vite que possible à un…

Le 3 Juillet 2013, l’Egypte bascule vers l’inconnu. C’est l’armée Égyptienne qui est entrée en jeu, ce mercredi soir, suite aux manifestations des partis d’oppositions et à l’impatience d’une minorité de la population excédée par la crise économique. L’annonce du limogeage du Président élu Mohamed Morsi, par le général en chef de l’armée Égyptienne et le gel de la constitution, votée et approuvée à 64% par le suffrage universel il y a seulement quelques mois, démontre la gravité de la situation. Une contestation politique qui intervient un an tout juste après le lancement du processus démocratique et les diverses consultations populaires. Le recours de l’opposition politique à l’armée et l’approbation de ses méthodes sont inacceptables et mettent en péril les sacrifices de tout un peuple et de tout son effort vers un changement démocratique pacifique. La démocratie est un long chemin sur lequel la majorité et l’opposition doivent contribuer sainement à travers des projets et une alternance de consultations populaires pour les…

Cher frère, ne vis pas sans objectif, car Dieu ne t’a pas créé sans but et ne t’a pas laissé sans responsabilité.

Cher frère, que Dieu soit ton objectif. Ecoute cette parole de Dieu : « Fuyez donc vers Dieu, je suis pour vous de Sa part, un avertisseur explicite » (51 :50).

Cher frère, tu tiens ardemment dans ce bas monde à deux choses…

C’est ‘Umar al-Tlimsani, élève et compagnon de route de Hassan al-Banna pendant de nombreuses années, qui nous a transmis les termes de cette histoire. L’attitude de son maître l’avait ému jusqu’aux larmes : elle résumait, à elle seule, la personnalité de Hassan al-Banna. Foi lumineuse, spiritualité profonde, exigence personnelle, délicatesse et douceur à l’endroit des êtres humains …

‘Umar al-Tlimsani l’a écrit, dit et tant de fois raconté, comme je l’ai entendu de la bouche de mon père, Saïd Ramadan, son gendre, et de ma mère, Wafa al-Banna, sa fille aînée : le secret l’imam Hassan al-Banna, c’était la qualité de sa foi, l’intensité de sa relation avec Dieu.

La doctrine islamique a connu de nombreux prédicateurs mais tous les prédicateurs n’ont pas été des constructeurs, et ceux-ci n’ont pas toujours eu le génie qui a été celui de Hassan Al-Bannâ.

Cet énorme édifice, l’Association des Frères Musulmans, est à la manifes- tation du génie dans l’organisation des groupes. Les Frères musulmans ne forment pas uniquement un groupe de gens exaltés profondément par le prédicateur, de sorte qu’ils se sont réunis autour d’une même conviction.

Et ceux qui nous ont connus … parmi eux, certains se sont contentés de cette connaissance sans l’approfondir et sans nous avoir contactés pour collaborer avec nous dans ce que nous sommes en train d’accomplir, à savoir l’appel des gens au bien.

Ceux-là nous les invitons à œuvrer avec nous, et nous leur rappelons qu’ils sont coupables de péché et de manquement s’ils ne répondent pas à l’invitation, car le terrain est vaste et exige l’effort de tous et une action continue de la part de tous. Il n’y a donc aucun prétexte à l’inaction et ils n’ont aucune excuse devant Dieu et les gens.

Economiste, universitaire et ancien syndicaliste, il fut un farouche opposant politique au dictateur Ben Ali. Et quand on le renvoyait à la dénomination d’« islamiste », il répondait simplement qu’il était «tunisien, musulman pratiquant, démocrate, prônant la séparation de l’Etat et de la religion.»

C’est en 1981 qu’il fonde le MIT – Mouvement de la Tendance Islamique – avec Rached Ghannouchi [l’actuel président du Parti d’Ennahdha en Tunisie].