Ô peuple ! Prêtez-moi une oreille attentive, car je ne sais pas si je serai encore parmi vous l’an prochain. Alors, écoutez ce que je dis avec beaucoup d’attention et transmettez ces mots à ceux qui ne pouvaient être présents aujourd’hui.
Sa lignée et sa naissance Al-Hasan Ibn Abî Al-Hasan Yasâr Abû Sa`îd Al-Basrî, l’Imâm de Bassora, l’emblème de la piété, le modèle des soufis, naquit en 21 A.H. à Médine, sous le califat de `Umar Ibn Al-Khattâb. Son père était un esclave affranchi de Zayd Ibn Thâbit, et sa mère une esclave affranchie de la Mère des Croyants, Umm Salamah. Lorsque sa mère s’absentait pour accomplir une tâche qu’Umm Salamah lui avait demandée, Al-Hasan pleurait ; Umm Salamah le portait et l’allaitait. On dit que cet allaitement fut une bénédiction pour Al-Hasan. Dans son enfance, il allait s’asseoir avec les Compagnons du Prophète – paix et bénédiction de Dieu sur lui. Notre maître `Umar Al-Fârûq invoqua Dieu d’accorder à Al-Hasan une profonde compréhension de la religion et l’amour des gens. Il apprit le Coran sous le califat de `Uthmân Ibn `Affân. Ses qualités Il fut connu pour son strict respect et…
Les hommes justes parmi les intellectuels non-musulmans sont les premiers à reconnaître qu’à travers leur histoire, les musulmans ont montré une tolérance inégalable à l’égard de ceux qui ne partagent pas leur foi. En effet, il suffit de lire le témoignage de Gustave Le Bon, tiré de son ouvrage « La civilisation des Arabes »[1] : « Nous avons vu par les passages du Coran cités plus haut que Mahomet montre une tolérance excessive et bien rare chez les fondateurs de religion pour les cultes qui avaient précédé le sien, le judaïsme et le christianisme notamment, et nous verrons plus loin à quel point ses prescriptions à cet égard ont été observées par ses successeurs. Cette tolérance a été reconnue par les rares écrivains sceptiques ou croyants, qui ont eu l’occasion d’étudier sérieusement de près l’histoire des Arabes. Les citations suivantes que j’emprunte à plusieurs d’entre eux montreront que l’opinion que nous professons sur ce…
Cinq cents années d’adoration (Rapporté par al-Bayhaqi) Il y a bien longtemps, vivait un homme qui avait trouvé refuge sur le sommet d’une montagne. Notre homme n’était plus tout jeune. C’était un temps où la vie était bien plus longue qu’aujourd’hui et notre homme, lui, avait cinq cents ans ! Sa vie durant il avait été un adorateur sincère et fervent, là, au sommet de cette montagne cernée par l’océan à perte de vue. Dieu lui avait juste accordé un courant d’eau douce qui arrivait jusqu’au pied de la montagne, ce qui permettait à notre homme de s’abreuver, et il aimait s’en servir aussi pour se purifier et faire ses ablutions. Dieu avait aussi fait pousser un grenadier duquel poussait chaque nuit une grenade afin que l’homme puisse s’en nourrir le lendemain. Ainsi, chaque jour, notre homme descendait au pied de la montagne. Il faisait ses ablutions puis allait cueillir la…
La réussite est souvent envisagée uniquement d’un point de vue matériel. Qu’en est-il vraiment ? Tayeb Chouiref nous donne des éléments de réponses.
Parmi les actes d’adoration en islam, certains sont externes, d’autres sont internes. Certains sont relatifs aux actions des sens, d’autres relèvent des actions du cœur. Malheureusement, la plupart des gens ne se préoccupent que des actes d’adoration externes. Dans la plupart des cas, ils négligent les actes d’adoration internes qui sont, en réalité, l’essence même de la religion et la quintessence de l’islam. Les gens se préoccupent uniquement de la Prière, du jeûne et des actes d’adoration externes, alors que tous ces actes ne sauraient être acceptés par Dieu que s’ils sont accompagnés d’un acte d’adoration interne qui est la sincérité : « Et ne leur a été commandé, cependant, que d’adorer Dieu, en toute sincérité, en Lui vouant un culte exclusif » (Sourate 98, Verset 5), « Les actes ne valent que selon les intentions qui les animent » (rapporté par al-Boukhari et Mouslim). Nous avons précédemment parlé de l’un des actes d’adoration interne,…