Ô peuple ! Prêtez-moi une oreille attentive, car je ne sais pas si je serai encore parmi vous l’an prochain. Alors, écoutez ce que je dis avec beaucoup d’attention et transmettez ces mots à ceux qui ne pouvaient être présents aujourd’hui.
Sa lignée et sa naissance Al-Hasan Ibn Abî Al-Hasan Yasâr Abû Sa`îd Al-Basrî, l’Imâm de Bassora, l’emblème de la piété, le modèle des soufis, naquit en 21 A.H. à Médine, sous le califat de `Umar Ibn Al-Khattâb. Son père était un esclave affranchi de Zayd Ibn Thâbit, et sa mère une esclave affranchie de la Mère des Croyants, Umm Salamah. Lorsque sa mère s’absentait pour accomplir une tâche qu’Umm Salamah lui avait demandée, Al-Hasan pleurait ; Umm Salamah le portait et l’allaitait. On dit que cet allaitement fut une bénédiction pour Al-Hasan. Dans son enfance, il allait s’asseoir avec les Compagnons du Prophète – paix et bénédiction de Dieu sur lui. Notre maître `Umar Al-Fârûq invoqua Dieu d’accorder à Al-Hasan une profonde compréhension de la religion et l’amour des gens. Il apprit le Coran sous le califat de `Uthmân Ibn `Affân. Ses qualités Il fut connu pour son strict respect et…
Cinq cents années d’adoration (Rapporté par al-Bayhaqi) Il y a bien longtemps, vivait un homme qui avait trouvé refuge sur le sommet d’une montagne. Notre homme n’était plus tout jeune. C’était un temps où la vie était bien plus longue qu’aujourd’hui et notre homme, lui, avait cinq cents ans ! Sa vie durant il avait été un adorateur sincère et fervent, là, au sommet de cette montagne cernée par l’océan à perte de vue. Dieu lui avait juste accordé un courant d’eau douce qui arrivait jusqu’au pied de la montagne, ce qui permettait à notre homme de s’abreuver, et il aimait s’en servir aussi pour se purifier et faire ses ablutions. Dieu avait aussi fait pousser un grenadier duquel poussait chaque nuit une grenade afin que l’homme puisse s’en nourrir le lendemain. Ainsi, chaque jour, notre homme descendait au pied de la montagne. Il faisait ses ablutions puis allait cueillir la…
La réussite est souvent envisagée uniquement d’un point de vue matériel. Qu’en est-il vraiment ? Tayeb Chouiref nous donne des éléments de réponses.
Parmi les actes d’adoration en islam, certains sont externes, d’autres sont internes. Certains sont relatifs aux actions des sens, d’autres relèvent des actions du cœur. Malheureusement, la plupart des gens ne se préoccupent que des actes d’adoration externes. Dans la plupart des cas, ils négligent les actes d’adoration internes qui sont, en réalité, l’essence même de la religion et la quintessence de l’islam. Les gens se préoccupent uniquement de la Prière, du jeûne et des actes d’adoration externes, alors que tous ces actes ne sauraient être acceptés par Dieu que s’ils sont accompagnés d’un acte d’adoration interne qui est la sincérité : « Et ne leur a été commandé, cependant, que d’adorer Dieu, en toute sincérité, en Lui vouant un culte exclusif » (Sourate 98, Verset 5), « Les actes ne valent que selon les intentions qui les animent » (rapporté par al-Boukhari et Mouslim). Nous avons précédemment parlé de l’un des actes d’adoration interne,…
Comme à son habitude, l’école du Ramadan ouvre ses portes à la même date annuelle, sans manquer une seule fois à ce rendez-vous et ce, depuis sa création en l’an 2 de l’Hégire ; l’année durant laquelle le jeûne fut instauré en islam. C’est donc une école qui se perpétue depuis plus de quatorze siècles. Le mois de Ramadan, et le jeûne du mois de Ramadan constituent réellement une école d’éducation, d’approvisionnement, de formation et d’initiation pratique. Et si nous observons bien, nous allons trouver que tous les pratiquants sont redevables à l’école du Ramadan pour leur réforme personnelle et leur religiosité. En effet, soit c’est au cours de ce mois que leur transformation et conformité se sont produites, soit c’est grâce à cette école qu’ils ont pu réformer leur comportement, renouveler leur détermination et élever leur niveau spirituel. L’école du ramadan, comme il est connu, n’est ouverte que pendant un…
J’avais l’impression de les voir pour la première fois. Jamais avant ce soir, je n’avais vraiment pris le temps de les observer, de les comprendre. C’était étrange. Nous mangions comme à notre habitude, et comme à notre habitude, en ne nous écoutons qu’à moitié. Rien d’extraordinaire, la vie quotidienne. Soudain, il fut question d’une connaissance de la famille, assez éloignée, dont je me souviens mal d’ailleurs… Ma sœur, entre deux réflexions, nous annonçait que cet ami avait perdu son frère. Un accident de voiture. Je n’ai d’abord pas prêté une attention particulière à ces propos puis, tout à coup, tout s’est embrouille dans ma tête : je ne sais pas très bien ce qui m’est arrivé mais j’ai senti une forte émotion envahir mon être. Je n’entendais plus ce qui se disait autour de moi, j’étais comme dans une bulle, loin des êtres, du bruit et de mes habitudes. Mon…