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Nous abordons aujourd’hui une nouvelle valeur fondamentale de la foi, une nouvelle station d’épuration spirituelle dans le chemin de la purification de l’âme, à savoir, le scrupule « al-wara’ ».

Le scrupule « al-wara’ » est un acte d’adoration du cœur. Le scrupule correspond à l’abandon de ce que Dieu a déclaré illicite. C’est dans ce sens que le Prophète (saws) dit à Abou Hourayra (rad): « Garde-toi des interdits tu seras le plus adorateur parmi les gens. Sois satisfait de ce que Dieu t’a octroyé tu seras le plus riche…

Méditez cette expression « … qui craint ou redoute le Miséricordieux », Dieu n’a pas dit « qui redoute le dominateur suprême (al-qahhar) » ou « qui craint le Tout Puissant (al-jabbar) », il dit plutôt « quiconque craint le Tout Miséricordieux ».

L’imam Abou Hamid al-Ghazali dit : « Dieu a voulu par là susciter le sentiment de crainte accompagné d’un sentiment de sécurité, Il a voulu susciter une réaction dans l’apaisement. Ainsi, Il na pas voulu associer la crainte aux noms évoquant Sa majesté et Sa grandeur, mais plutôt aux noms évoquant sa beauté et Sa bonté »

Dans les années soixante, Hassan Al Hudaybi prononça la parole désormais célèbre «prédicateurs et pas juges». A ce sujet, il rédigera un livre paru en 1977.

Cette phrase est lourde de sens car elle nous invite à nous pencher sur le sens réel de notre prédication et nous met en garde contre les dangers du sentiment de supério- rité. Ce même sentiment a conduit Iblis à sa perte, alors qu’Adam (Alayhis-salam), ayant commis un péché véniel, se verra pardonner sa faute. Iblis quant à lui a refusé de se prosterner prétextant être supérieur à Adam (alayhi wa salam) comme nous …

Une des raisons de l’expansion de l’islam au moyen âge, peu soulignée, outre la sim- plicité de la foi, tient au contenu du message lui-même : l’égalité proposée entre ho- mmes et femmes, la suppression des hiérarchies sociales, raciales (un arabe est égal à un chinois ou un noir dans les principes, même si c’était beaucoup plus compliqué à mettre en œuvre), la place des orphelins, l’importance de la zakat, la justice, etc.

Ces idées ne pouvaient que séduire des masses de populations qui croupissaient sous des régimes où les lois des plus forts s’imposaient aux plus faibles.

Le principe est que le musulman ne doit se référer en matière de juridiction qu’à un juge musulman ou à une instance qui le remplace.

En absence d’une instance judiciaire musulmane en dehors des pays musulmans, le musulman qui a conclu son contrat de mariage selon les lois de ce pays se doit d’a- ppliquer la décision de divorce prononcé par le juge non-musulman, car en concluant son mariage selon ces lois non-musulmanes, il a accepté implicitement ses effets et notamment que ce contrat ne peut être dissout que par un juge.

Havre De Savoir vous conseille de lire les livres suivants :

Vivre sa prière de Mustafa MACHHOUR, Simplification des règles des actes cultuels de Fayçal MAWLAWI, Les règles éthiques des transactions en Islam de Yusuf Al QARADAWI, La Femme Musulmane de Haytham EL-KHAYAT, L’éthique prophétique des relations intercommunautaires de Râghib AS-SARJANI, Récits Prophétiques de AbdulWahab Nassr ALTRITRI. Voici un bref descriptif de chaque livre :

Depuis le regrettable attentat criminel dont a été victime l’église égyptienne d’Alexandrie, les plus opportu- nistes parmi les détracteurs de l’islam et des musulmans n’ont pas hésité à exploiter malhonnêtement cet évènement tragique pour dénaturer l’image de l’islam et des musulmans dans le but d’entretenir un climat de suspicion et de peur, falsifiant l’histoire pour présenter l’islam comme une religion intolérante qui ne reconnaî- trait pas la liberté religieuse, qui réduirait le non-musulman en terre d’islam à l’état de servitude, dépourvue de doit et opprimé par la méchante religion dominante.

Il est donc nécessaire de rétablir les vérités historiques en mettant en évidence l’extrême tolérance dont les musulmans on fait preuve à l’égard des non-musulmans vivant dans la société musulmane.

L’imam Al-Bazzar fut un ami personnel et un compagnon d’Ibn Taymiyyah. Voici ce qu’il rapporte à son sujet :

« Pendant les nuits, il se séparait de tout le monde, s’isolant avec son Seigneur, récitant strictement le Glorieux Qur’an et répétant les diverses adorations du jour et de la nuit. Quand la nuit s’achevait, il rejoignait les gens pour la prière d’al-Fajr, accomplissant avant cela les prières surérogatoires. […]