Selon qu’elles soient utilisées en tant que source de purification rituelle ou destinées pour une utilisation ordinaire quotidienne, les eaux sont classées en trois catégories :
Première catégorie : Une eau pure et purifiante :
Une eau pure : C’est une eau qui peut être utilisée pour les choses ordinaires telles que la nourriture ou la boisson.
Une eau purifiante : C’est une eau qui peut être utilisée pour les ablutions, les grandes ablutions ou l’élimination de l’impureté telle que l’eau de pluie, de mer, des sources, des puits, ainsi que toute eau à l’état naturel à laquelle on ne peut attribuer un autre qualificatif que celui d’ « eau ».
L’eau purifiante inclut également l’eau qui a subi un changement pardonnable dont :
– L’eau changée par les feuilles d’arbres tombées dans cette eau.
– Une eau changée par ce qui est généré par celle-ci tel que les poissons.
– Une eau changée par ce dont on ne peut se garder faisant partie des éléments de la terre : argile, sel, terre …
– Une eau changée par stagnation telle que l’eau des bassins et des puits.
– Une eau changée par l’introduction volontaire d’un élément du sol tel que la terre ou d’un produit désinfectant dans le but de préserver la pureté de l’eau tel que le chlore.
Deuxième catégorie : Une eau pure mais non-purifiante :
Ce type d’eau peut être destinée à une utilisation ordinaire telle que le cuisine, mais cette eau n’est pas purifiante dans le sens où il n’est pas permis de l’utiliser pour les ablutions, les grandes ablutions ou l’élimination de l’impureté.
Il s’agit de l’eau dont l’une des propriétés (la couleur, le goût ou l’odeur) a changé par un élément pur dont on peut habituellement se garder.
Par contre, si l’eau est mélangée à un élément pur tel que l’huile ou la farine sans altérer l’une de ses propriétés, l’eau demeure purifiante et peut être utilisée en tant que source de purification rituelle (ablutions, grandes ablutions et élimination de l’impureté).
Troisième catégorie : l’eau impure :
Il s’agit d’une eau ni pure ni purifiante. C’est une eau mélangée à une impureté qui a altéré sa couleur, son goût ou son odeur. Il n’est pas permis de l’utiliser ni tant que source de purification rituelle ni pour les choses ordinaires.
Les eaux dont l’utilisation est répréhensible pour la purification rituelle :
1- L’eau déjà utilisée pour les ablutions ou les grandes ablutions.
2- L’eau en petite quantité touchée par une impureté minime qui n’en altère pas les propriétés.
3- L’eau en petite quantité dans laquelle le chien a lapé.
4- Le « su-r » du buveur d’alcool. Le « su-r » étant ce qui reste dans le récipient après avoir vu.
5- Le « su-r » des animaux qui ne se gardent pas des impuretés parmi les fauves et les rapaces.
Cette répréhension est conditionnée par ce qui suit :
a- L’eau doit être en petite quantité (estimée au contenu du récipient utilisé pour les ablutions ou les grandes ablutions)
b- Les propriétés de l’eau doivent restées inchangées.
c- La présence d’une autre eau.
Si l’un de ces points n’est pas vérifié, il n’y a plus de répréhension