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Moncef zenati

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Les deux derniers hadiths, isolés de l’ensemble des hadiths évoquant le jeûne du jour de ‘Ashoura, laisseraient entendre deux choses historiquement fausses. La première, c’est que le Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soit sur lui, n’observait pas le jeûne de ‘Ashoura avant l’arrivée à Médine. C’est en voyant les juifs jeûner ce jour que le Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soit sur lui, ordonna de le jeûner.

‘Ashoura correspond au dixième jour de Mouharrram. Conformément à plusieurs hadiths, il est fortement recommandé de jeûner ce jour là. D’après Ibn Abbas (qu’Allah l’agrée), lorsque le Prophète saws a jeûné le jour de ‘Ashoura et a ordonné de le jeûner, ils ont dit: «Oh Messager d’Allah! Certes c’est un jour auquel les juifs et les chrétiens donnent de l’importance». Le Prophète saws a dit: «L’année prochaine, si Allah le veut, nous jeûnerons le neuvième jour». Ibn Abbas a dit: «L’année suivante n’est pas venue avant que le Prophète saws ne décède» (rapporté par Mouslim). Dans cette vidéo, cheikh Moncef Zenati nous explique les véritables raisons et les différents niveaux de ce jeûne.

Nous accueillons le nouvel an de l’Hégire qui commémore l’émigration du Prophète (saws) de la Mecque à Médine. Les musulmans, et à leur tête le calife ‘Omar ibn al-Khattab (rad), choisirent cet évènement historique pour marquer le début du calendrier musulman. Leur choix ne fut pas porté sur la naissance du Prophète (saws) car l’islam n’entretient pas le culte de la personnalité, ni sur les victoires décisives remportées par les musulmans à l’instar de celle de Badr ou de la prise de la Mecque. Le début du calendrier musulman commence par l’Hégire car cet événement marque la naissance de l’état musulman. La période mecquoise fut celle de la préparation des fondations de cet état. L’importance de cette période est comparable à l’importance des fondations pour l’édifice, bien qu’invisible, il supporte toute la construction, et toute défaillance dans les fondations vacille l’ensemble de l’édifice. Pendant, treize années, le Prophète (saws) va…

Les musulmans célèbrent deux fêtes principales dans l’année : « ‘Aïd à al-fitr » (la fête de la rupture du jeûne annonçant la fin du mois de Ramadan) et « ‘Aïd al-adha » (la fête du sacrifice en commémoration du sacrifice du prophète Ibrahim, que la Paix de Dieu soit sur lui). Mais les fêtes en islam ne sont pas de simples occasions pour organiser des cérémonies festives ou pour se réunir autour d’un festin bien que cela en fasse partie. En effet, au-delà de leur dimension festive, l’islam vise à réaliser à travers ces deux fêtes des objectifs d’ordre spirituel et humanitaire. Dimension spirituelle de l’Aïd La dimension spirituelle se manifeste à travers l’Aïd dans la mesure où cette fête commence par la célébration de la Prière, par le « takbir » (dire allahou akbar », le « tahlil » (dire la ilaha illallah), le « tahmid » (dire al-hamou lillah). La fête de l’Aïd en islam est ornée d’invocations. Les…

Si la fête de l’Aïd coïncide avec le vendredi : Après avoir accompli la prière de l’Aïd doit-on obligatoirement accomplir celle du vendredi ? Il existe à ce sujet  quatre avis : – Obligation d’accomplir la Prière du vendredi pour les habitants de la ville et de ses environs. Ceci est l’avis des hanafites et des malikites conformément à la portée générale du verset coranique : « Ô vous qui avez cru ! Quand on appelle à la Salat du vendredi, allez à l’invocation de Dieu et laissez toute transaction» (62 : 9) et aux hadiths à portée générale stipulant le caractère obligatoire de la Prière du vendredi et mettant en garde contre son délaissement. On interrogea l’imam Malik à ce sujet, il dit : « On ne m’a pas informé que quelqu’un a dispensé les gens habitants aux environs de Médine à l’exception de ‘Othman. Ibn al-Qasim dit : « Malik ne partage pas ce qu’a fait ‘Othman. Il estimait que…

Sacrifier une bête le jour de la fête du sacrifice (le 10ème jour de dhoul-hajja) est un rite instauré par l’islam. Dieu dit : « Accomplis la Salat pour ton Seigneur et sacrifie » (108 :2) D’après Anas ibn Malik (que Dieu l’agrée) : « le Prophète (BSDL) sacrifia deux béliers, gros, blancs, cornus. Il évoqua le nom d’Allah (en disant bismillah), prononça le takbir (Allahou akbar), posa son pied sur leur flancs et les immola de sa main » ( al-Boukhari et Mouslim). D’après une autre version rapportée par Mouslim d’après Aïsha (que Dieu l’agrée), le Prophète (BSDL) dit (en immolant) : « Au nom d’Allah (bismillah). Seigneur Dieu ! Accepte ceci de la Part de Mohammad, de la famille de Mohammad et de la communauté de Mohammad » Le Prophète (BSDL) encouragea « le sacrifice » en disant : « L’homme ne peut accomplir, le jour du sacrifice, un acte plus aimé de Dieu que l’immolation d’une bête » (At-Tirmidhi) Le statut juridique du « sacrifice »  La majorité des savants…

Parmi les caractéristiques générales de la morale du Prophète (saws) figure également la modestie. Cheikh Moncef Zenati nous explique en quoi cette qualité est intrinsèque au Prophète (saws). En effet, il ne supportait pas qu’on lui fasse des révérences malgré le pouvoir qu’il avait, mais il était le premier à visiter les faibles, à saluer les enfants, à rendre service …

Le montant de la zakat Concernant le montant de la zakat du fitr, la tendance littéraliste le limite à un sâ‘ (quatre doubles poignées) de dattes, d’orge, de raisin sec ou de « aqit » (sorte de fromage asséché) conformément au sens littéral du hadîth d’Ibn ‘Umar, excluant ainsi tout autre produit, s’opposant farouchement à l’idée de donner la valeur monétaire de cette zakat. Quelle est donc la finalité de la zakat Al-fitr ? Ibn ‘Abbâs nous l’explique en disant : « Le Messager de Dieu (saws) a prescrit la zakat d’Al-fitr pour purifier le jeûneur de toute parole futile et de tout propos obscène. C’est également une nourriture pour les nécessiteux. Pour qui s’en acquitte avant la prière, ce sera une aumône agréée, et une simple aumône pour qui s’en acquitte après la prière »[1]. Cette finalité est confirmée dans le hadîth : « Epargnez-leur la mendicité ce jour-là (le jour de l’Aïd) »[2]. C’est dans cet esprit que…