Mohamed Taher ibn ‘Ashour considère que la liberté est une finalité de la « shari’ a » qui découle de l’égalité. En effet, si la « shari’a » établit l’égalité, cela implique que ces êtres égaux soient tous libres. Il n’est pas permis que certains soient plus libres que d’autres et que certains soient moins libres que d’autres. Il dit : « S’il est établi que le principe dans la création est l’égalité, il en découle que l’égalité soit l’une des finalités majeures et fixes de la « shari’a ». Et puisque les êtres égaux sont libres, alors la liberté est une finalité de même que l’égalité ». Il déclare aussi que l’égalité et la liberté sont une conséquence de la « fitra », l’aspiration naturelle ou la nature innée que Dieu a dotée à Ses créatures. Il dit aussi : « la généralité de la « shari’a » implique l’égalité, et l’égalité implique la liberté. Ainsi, la généralité de la « shari’a » signifie que tous les gens résidents…
Le Coran a accordé un statut particulier aux juifs et aux chrétiens en les nommant « Les gens du Livre », à ce titre, dialoguer avec les gens du Livre est une responsabilité qui incombe aux musulmans. « La ikraha fi din » (point de contrainte en religion), ce verset coranique nous rappelle que ce dialogue ne doit pas être suivi d’une volonté de contraindre l’autre à croire. Ce dialogue doit permettre de trouver des champs communs de réflexion et d’action pour vivre et construire ensemble. Alors, qu’est ce que dialoguer ? Doit-on aborder des sujets théologiques et opposer nos croyances respectives ? Abdallah Ben Mansour, engagé depuis de nombreuses années dans le dialogue islamo-chrétien, nous rappelle que les débats théologiques appartiennent aux spécialistes. La responsabilité de chacun doit alors se manifester dans un dialogue basé sur des sujets pour lesquels nous partageons tous un intérêt : la famille, l’environnement, la lutte contre la…
Abraham Lincoln a écrit en 1864 «Si l’esclavage n’est pas mauvais, rien n’est mauvais ». Effectivement, l’esclavage est certainement une des plus dures épreuves qu’un être humain peut subir. Non pas car elle implique une hiérarchie entre l’esclave et son maître mais parce que l’esclave est démuni de liberté. Une vie sans liberté est comparable à une vie sans bonheur, car on ne peut vivre heureux sans exprimer et réaliser ses besoins. Et pourtant, au VIIème siècle, à La Mecque, un homme a goûté au bonheur malgré sa position d’esclave. Cet homme est un des nombreux héros de l’islam et portait le nom de Bilal Ibn Rabah. Il était un noir d’Abyssinie (actuelle Ethiopie).Bilal avait pour maître Oumeya Ibn Khalaf, un chef de tribu Quraych. Physiquement, Bilal n’était pas très fort. Mais il avait une qualité que beaucoup de nobles lui enviaient, la sagesse d’esprit. Cette même sagesse qui le…
Il faut suivre les « salafs » ! Untel est du « minhaj » (voie) ! untel n’est pas du « minhaj » ! Tel savant fait partie de ahl-as-sunna wal-jama’a, l’autre pas ! Autant d’expressions qui interviennent dans les discussions sans en définir le sens véritable. Sans même le définir, ce fameux « minhaj » est devenu un artifice d’exclusion. Le minhaj, c’est la voie des « salafs » diront certains, c’est comprendre le Coran et la Sunna selon la compréhension des salafs. Mais qui sont les « salafs » et quels sont les contours de cette compréhension ? Cheikh Moncef Zenati répond à ces questions.
732, bataille de Poitiers, Charles Martel est victorieux sur les musulmans dirigés par le célèbre commandant oumeyyade Abd Al Arhman. Ainsi, les francs chrétiens dominent et repoussent la menace musulmane d’Al Andalus. Ça, c’est la version officielle inculquée dans nos manuels scolaires. Mais cette bataille présente plusieurs approximations et contradictions historiques. D’ailleurs, encore aujourd’hui, plus de 38 sites revendiquent être le lieu de cette bataille. Les interprétations historiques sont nombreuses. Certains historiens vont même jusqu’à remettre en cause l’existence même de cette bataille.Que s’est-il réellement passé ? Dans quel contexte étions-nous en 732 ? Quelle était la portée symbolique de cette bataille ? Qui étaient les sarrasins ? Autant de questions qui trouvent des versions différentes les unes des autres. Pour Dr Charafeddine MOUSLIM, le mythe de la bataille de Poitiers serait né quatre siècles après afin de motiver le départ des croisades initiés par le pape Urbain II. Dr Charafeddine MOUSLIM est un historien qui dans le…
À une époque où les divorces sont de plus en plus nombreux, les musulmans devraient prendre d’avantage exemple sur le Prophète (saws) et la manière dont il s’occupait de son foyer. C’est donc à travers des exemples de la Sira du Prophète (saws) et des récits des compagnons, que cheikh Moncef Zenati établit dans cette vidéo 5 clefs pour vivre le bonheur conjugal, chose à laquelle nous aspirons tous. 1) La première clef incombe à l’homme, qui doit faire preuve d’amour et tendresse envers sa femme. Il doit essayer d’avoir la meilleure attitude à son égard. 2) La seconde incombe à la femme qui doit soutenir son mari et éviter de faire trop de reproches. 3) La troisième clef appartient aux deux. Il faut avoir un projet commun et se fixer des objectifs pour cheminer ensemble vers le Paradis. Ce projet doit impérativement être lié à l’au delà. 4) La…
‘Abdoullah ibn ‘Omar dit : « J’ai entendu le Messager de Dieu dire : « Les fondements de l’islam sont au nombre de cinq : L’attestation qu’il n’est de dieu que Dieu et que Mohammad est le Messager de Dieu, l’accomplissement de la Prière, l’acquittement de la zakat, le Pèlerinage à la Maison sacrée et le jeûne du mois de Ramadan » (rapporté par al-Boukhari et Mouslim). Commentaire : Ce hadith indique que l’islam est fondé sur ces cinq éléments qui sont pour l’islam ce que sont les piliers pour une construction. L’islam est l’édifice, les piliers de cet édifice sont ces cinq éléments sans lesquels il ne peut tenir et tous les autres éléments de l’islam viennent compléter cet édifice. Si l’un de ces derniers éléments manque, l’édifice se trouve diminué, mais demeure maintenu et ne s’effondre pas à cause de ce manquement. Contrairement au manquement de ces cinq piliers, lorsqu’ils font défaut, l’ensemble de l’édifice – c’est-à-dire…
Il est connu que le Prophète (saws) n’a jamais levé la main sur une femme. Il étonnant pourtant de voir des musulmans frapper leurs épouses alors que cela a été explicitement interdit par le Prophète (saws). Frapper sa femme au nom de l’Islam est une honte. Un homme, un vrai, est celui qui sait régler les conflits sans violence. Certains, malheureusement jouent des rôles à l’extérieur de chez eux, ils sont serviables et doux, notamment à la mosquée et une fois chez eux, ce sont des Pharaons, des tyrans. Cette vidéo est extraite d’une conférence sur « Les 5 clefs du bonheur conjugal » en cliquant ici




![Le mythe de la bataille de Poitiers [Séminaire : 13 décembre 2014] Le mythe de la bataille de Poitiers [Séminaire : 13 décembre 2014]](https://www.havredesavoir.fr/wp-content/uploads/2014/11/Poitiers-def-corrigeģe-723x1024.jpg)


