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Un imâm, un savant doit être un homme de son époque vient-on de souligner dans l’article précédent ; on ne peut évaluer la pertinence ou l’impertinence d’un Ibn Tay- miyyah, par exemple, sans l’avoir replacé dans son environnement social, culturel, religieux, et parfois même économique. C’est dire qu’il est urgent que les « sciences humaines » prennent leur place centrale dans l’enseignement des sciences dites « re- ligieuses » parfois transmises en toute déconnexion de leur environnement.

Le changement de contexte : islam occidental, européen, américain, nécessite …

Un quart des Compagnons tombèrent en martyrs pendant l’expansion de l’Islam. Ceux qui survécurent consacrèrent leur vie à la diffusion de l’Islam par l’éthique, l’adoration, l’enseignement et le bon exemple. Ainsi, ceux qui moururent moururent pour Dieu et ceux qui vécurent vécurent pour Dieu.

Les fruits de ces efforts furent admirables. Les nations qui acceptèrent l’Islam, non seulement abandonnèrent leur incroyance, mais s’étaient transformées en des nations nouvelles qui disaient à leurs conquérants : « Si vous vous relâchez, c’est nous qui …

La satisfaction consiste à ressentir un profond contentement de ce que Dieu a choisi pour toi ; à être pleinement satisfait de ce que Dieu t’octroie comme subsistance, situation ou action.

Ce contentement ne contredit en rien l’ambition. A contraire, aspirer à une vie meilleu- re ; œuvrer pour améliorer ta condition de vie est demandée. Ce qu’on entend ici par la satisfaction « ar-rida » est exprimé est exprimé par Ibn ‘Ata qui dit : «Garde-toi …

Une des erreurs spécifiques à l’homme consiste à se soucier, dans le présent, d’un avenir encore lointain. En songeant avec espoir au futur, il tend souvent à laisser vog- uer librement et indéfiniment sa pensée, de sorte qu’aussitôt (et avec quelle prom- ptitude) les idées noires émergent dans ses réflexions, qu’elles enveniment et trans- forment en soucis déprimants, voire en hantises accablantes.

A quoi bon se laisser assaillir par le doute et l’inquiétude ? Vivre son présent immé- diat, voilà le choix à faire.

Aujourd’hui, nous allons parler d’une autre station fortement liée à celle de la patien- ce, à savoir, la gratitude « ash-shoukr ». En effet, la patience et la gratitude sont deux qualités indissociables. Dieu dit dans quatre versets dans le Coran : « Dans tout ceci, il y a des signes pour tout homme plein d’endurance et plein de gratitude ». Ainsi, le véritable croyant est celui qui est plein de patience face aux épreuves qui le touchent ; plein de gratitude pour les bienfaits reçus.

Le Coran associe également la gratitude à l’invocation de Dieu ; au souvenir de Dieu…

Une des raisons de l’expansion de l’islam au moyen âge, peu soulignée, outre la sim- plicité de la foi, tient au contenu du message lui-même : l’égalité proposée entre ho- mmes et femmes, la suppression des hiérarchies sociales, raciales (un arabe est égal à un chinois ou un noir dans les principes, même si c’était beaucoup plus compliqué à mettre en œuvre), la place des orphelins, l’importance de la zakat, la justice, etc.

Ces idées ne pouvaient que séduire des masses de populations qui croupissaient sous des régimes où les lois des plus forts s’imposaient aux plus faibles.

Dans la mesure où tu es contraint, apprécie! C’est ce que je disais à un jeune homme qui souffrait du diabète: il buvait du thé sans sucre et se lamentait sur son sort.

Je lui demandai: « Si tu t’affliges et que tu t’attristes en buvant ton thé…l’amertume se transformera-t-elle en douceur? »

« Non », répondit-il… Je dis: « Dans la mesure où tu es contraint, apprécie! » Je veux dire que la vie n’apporte pas toujours ce que nous aimons. Cela se produit souvent …