Le principe est que la Prière est une obligation dont le temps légal est déterminé par la législation musulmane : « La Prière demeure, pour les croyants, une prescription à des temps déterminé » (4 :103). Par ailleurs, la Sunna a déterminé un temps légal pour chaque Prière. En aucun cas, il serait permis de l’accomplir avant ce temps, de même qu’il est interdit de la retarder sauf pour une raison valable, et quiconque la retarde par négligence est coupable de péché. Mais la souplesse et le réalisme qui caractérisent l’islam ont fait que cette religion a tenu compte des circonstances atténuantes et exceptionnelles en permettant de regrouper respectivement la Prière du dhohr avec celle du ‘asr et la Prière du maghreb avec celle du ‘icha, par avancement ou par retardement, dans certains cas tels que le voyage comme l’établit la Sunna ou à cause de forte pluie ou d’intempérie comme la neige, car…
Dans cette vidéo cheikh Ahmed Jaballah, nous explique les finalités de la législation islamique (shari’a). Cette conférence fut donnée le Le 12 avril 2014, lors d’un Masterclass consacré à la Shari’a. Tous les savants à travers le temps s’accordent à dire que les prescriptions de la « shari’a » sont dans leur ensemble justifiées par une raison intelligible et visent à réaliser des finalités. Ils s’accordent également à dire que ces finalités sont en règle générale intelligibles et logiques à l’exception de quelques prescriptions d’ordre strictement cultuelles. L’intérêt que la « shari’a » vise à réaliser et à préserver n’est pas un intérêt purement profane comme appelle les détracteurs de la Religion, ni un intérêt purement matérialiste comme le veulent les anti-spirituels, ni un intérêt purement individuel comme le revendiquent les défendeurs du libéralisme, ni un intérêt exclusivement collectif à l’instar des marxistes, ni un intérêt limité à un territoire comme le veulent les…
Il est recommandé de jeûner pendant le mois de Sha’ban conformément au hadith de ‘Aïsha : « Je n’ai jamais vu le Messager de Dieu (saws) jeûner un mois dans sa totalité à l’exception du mois de Ramadan, et je ne l’ai jamais vu autant jeûner que pendant Sha’ban » (rapporté par al-Boukhari et Mouslim). Par contre, il est répréhensible « makrouh) de Jeûner pendant la deuxième moitié de Sha’ban, si le musulman n’a pas jeûné auparavant et ce, en raison des propos du Messager de Dieu (saws) : « Lorsque le mois de sha’ban arrive à sa moitié, ne jeûnez plus » (rapporté par les auteurs des sounan). Les jurisconsultes « fouqaha » jugent répréhensible le jeûne après la moitié de sha’ban, à l’exception d’un jeûne habituel, auquel cas, le musulman peut alors s’y tenir. La répréhension s’accentue un jour, ou deux jours, juste avant le Ramadan et ce, conformément à l’autre hadith : « Ne précédez pas le Ramadan d’un jeûne…
Il y a vingt ans, en 1994, le Rwanda plongeait dans l’horreur. Les médias et la presse ont relayé la commémoration de ce drame, en relevant les incohérences de l’action de l’Unamir, les troupes des Nations Unies postées au Rwanda. Malgré une recrudescence visible de la violence, aucun contingent de casques bleus ne fut déployé de façon efficace afin de protéger les Tutsi et les Hutu modérés du terrible carnage qui s’est ensuivi : pendant cent jours, le régime hutu a pu sans retenue massacrer 800 000 victimes, dans des conditions épouvantables. Il est possible aujourd’hui de relever l’immense responsabilité du Département des opérations de maintien de la paix, dirigé alors par Kofi Annan, qui n’a pas jugé bon d’intervenir à temps. La responsabilité, aussi, de la France, qui « cultivait ses rapports avec le régime hutu, lui fournissait des armes, formait ses soldats et entraînait ses milices »[1]. Or, il semble bien que…
Prenons par exemple la question de laisser descendre les vêtements au-dessous de la cheville, sujet de débat et de polémique dans certains milieux de jeunes. Certains parmi eux n’hésitent pas à faire montre d’une extrême rigueur au point de faire du port de vêtements courts un devoir religieux et une marque de piété, considérant que le port de pantalon qui descend au-delà de la cheville est une preuve de négligence religieuse et une marque d’impiété. Le degré de la foi est, pour eux, inversement proportionnel à la longueur du vêtement. Cette extrême intransigeance est déduite des hadîth suivants : « Il est trois hommes à qui Dieu ne parlera pas le Jour de la Résurrection : L’homme qui rappelle ses bienfaits et ne donne quelque chose que pour faire valoir sa générosité ; le marchand qui cherche à écouler sa marchandise par des serments mensongers ; et l’homme qui laisse traîner son habit »[1] Selon une…
La shari’a est un mot que l’on entend souvent, mais qui n’est que rarement définit et souvent de manière totalement erronée. Malheureusement comme beaucoup de notions islamiques, elle est mal comprise et reflète l’exacte opposée de ce qu’elle est réellement. Elle est synonyme dans l’imaginaire occidentale de polygamie, lapidation, torture … tout simplement une source du mal. Dans cette conférence, le professeur Moncef Zenati prend le temps de nous expliquer réellement ce que c’est que la Shar’ia. La législation musulmane « shari’a » se distingue du droit positif par le fait qu’elle est de source divine, ce qui attribue à ses lois une sacralité incomparable et projette dans les cœurs de ceux qui s’y réfèrent son amour et son respect.
Dans cette vidéo, le professeur Moncef Zenati expose toutes les explications rationnelles qui prouvent l’existence de Dieu. Dela réfutation de la non existence de Dieu à la loi de prédominance, en passant par la loi de corrélation, le professeur expose tous les arguments qui confirment l’existence de Dieu. En interpellant la raison de l’homme, on se rend compte que celle ci ne peut admettre la non existence de Dieu. Les hypothèses et exemples cités dans la vidéo renforceront la conviction et la croyance de chaque être humain doté d’une raison. « Et c’est Lui qui a étendu la terre et y a placé montagnes et fleuves. Et de chaque espèce de fruits Il y établit deux éléments de couple. Il fait que la nuit couvre le jour. Voilà bien là des preuves pour des gens qui réfléchissent. Et sur la terre il y a des parcelles voisines les unes des autres,…
Au sens étymologique, le terme arabe « bid‘a » est tiré du verbe « bada‘a » qui signifie : créer sans se référer à un modèle préalable. C’est dans ce sens que Dieu se qualifie dans le Coran de « badî‘u s-samâwâti wa Al-ard » (Créateur des cieux et de la terre). Le terme « bid‘a » correspond donc à « innovation », action de créer, d’inventer quelque chose de nouveau. Au sens terminologique, l’imam Ash-Shâtibî définit le terme « bid‘a » comme étant « une manière d’agir inventée dans le domaine de la religion, qui ressemble à une pratique cultuelle légale, dans l’intention de pousser à l’extrême l’adoration de Dieu ». Cette définition nous apporte des éléments de compréhension indispensables : Premièrement : D’après cette définition, la « bid‘a » correspond à l’innovation en matière de religion ; introduire quelque chose de nouveau dans le domaine de la religion. Dans ce sens, la « bid‘a » constitue un égarement qu’il faut rejeter conformément aux hadîth : « Celui qui introduit dans notre religion-ci une…







