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Nous abordons aujourd’hui une nouvelle valeur fondamentale de la foi, une nouvelle station d’épuration spirituelle dans le chemin de la purification de l’âme, à savoir, le scrupule « al-wara’ ».

Le scrupule « al-wara’ » est un acte d’adoration du cœur. Le scrupule correspond à l’abandon de ce que Dieu a déclaré illicite. C’est dans ce sens que le Prophète (saws) dit à Abou Hourayra (rad): « Garde-toi des interdits tu seras le plus adorateur parmi les gens. Sois satisfait de ce que Dieu t’a octroyé tu seras le plus riche…

Méditez cette expression « … qui craint ou redoute le Miséricordieux », Dieu n’a pas dit « qui redoute le dominateur suprême (al-qahhar) » ou « qui craint le Tout Puissant (al-jabbar) », il dit plutôt « quiconque craint le Tout Miséricordieux ».

L’imam Abou Hamid al-Ghazali dit : « Dieu a voulu par là susciter le sentiment de crainte accompagné d’un sentiment de sécurité, Il a voulu susciter une réaction dans l’apaisement. Ainsi, Il na pas voulu associer la crainte aux noms évoquant Sa majesté et Sa grandeur, mais plutôt aux noms évoquant sa beauté et Sa bonté »

La réforme des sociétés ne peut se produire qu’en fonction de la réforme des indivi- dus, de même que l’édifice ne peut s’élever qu’en s’appuyant sur des pierres saines. L’individu est pour la société ce que la pierre est pour l’édifice. Mais l’individu ne peut se réformer sans réformer son âme. L’âme est donc la base de la réforme et de la bonté humaine, et c’est pour cette raison que nous poursuivons nos discours sur la purification de l’âme.

L’être doit œuvrer pour la purification de son âme, pour l’épuration de son cœur …

La satisfaction consiste à ressentir un profond contentement de ce que Dieu a choisi pour toi ; à être pleinement satisfait de ce que Dieu t’octroie comme subsistance, situation ou action.

Ce contentement ne contredit en rien l’ambition. A contraire, aspirer à une vie meilleu- re ; œuvrer pour améliorer ta condition de vie est demandée. Ce qu’on entend ici par la satisfaction « ar-rida » est exprimé est exprimé par Ibn ‘Ata qui dit : «Garde-toi …

Aujourd’hui, nous allons parler d’une autre station fortement liée à celle de la patien- ce, à savoir, la gratitude « ash-shoukr ». En effet, la patience et la gratitude sont deux qualités indissociables. Dieu dit dans quatre versets dans le Coran : « Dans tout ceci, il y a des signes pour tout homme plein d’endurance et plein de gratitude ». Ainsi, le véritable croyant est celui qui est plein de patience face aux épreuves qui le touchent ; plein de gratitude pour les bienfaits reçus.

Le Coran associe également la gratitude à l’invocation de Dieu ; au souvenir de Dieu…

Nous allons commencer par parler de la patience étant donné que le Coran dit :
« pour tout homme plein d’endurance et plein de reconnaissance » commençant ainsi par la patience car l’homme a plus besoin de patience que de reconnaissance dans la mesure où Dieu l’a créé pour une vie pleine d’épreuve et de douleur. Dieu dit : «Nous avons certes créé l’homme pour une vie de lutte » (la cité : 4).

Dieu a créé la vie ainsi ; pleine d’adversité. L’homme, depuis sa naissance, y est constamment exposé à un malheur qui s’abat sur lui, à la disparition d’un bienfait …

Depuis le regrettable attentat criminel dont a été victime l’église égyptienne d’Alexandrie, les plus opportu- nistes parmi les détracteurs de l’islam et des musulmans n’ont pas hésité à exploiter malhonnêtement cet évènement tragique pour dénaturer l’image de l’islam et des musulmans dans le but d’entretenir un climat de suspicion et de peur, falsifiant l’histoire pour présenter l’islam comme une religion intolérante qui ne reconnaî- trait pas la liberté religieuse, qui réduirait le non-musulman en terre d’islam à l’état de servitude, dépourvue de doit et opprimé par la méchante religion dominante.

Il est donc nécessaire de rétablir les vérités historiques en mettant en évidence l’extrême tolérance dont les musulmans on fait preuve à l’égard des non-musulmans vivant dans la société musulmane.

L’islam garantit aux non-musulmans vivant au sein de la société musulmane une liberté religieuse totale en leur permettant de rester fidèles à leur religion. Nul ne peut être contraint à renoncer à sa foi. Toute pression qu’elle soit physique et psychologique est prohibée. Le principe étant le verset coranique : « Nul contrainte en matière de religion »

L’histoire nous démontre qu’aucun peuple musulman n’a essayé d’imposer l’islam aux minorités non-musulmanes.