En islam, la générosité est une qualité qui mène au Paradis. Le Prophète (saws) était d’une générosité incomparable, inégalée et inégalable. Dieu lui a octroyé le cinquième du butin. Si le Prophète (saws) était motivé par les richesses de ce bas-monde, il serait certainement devenu l’être le plus riche de son époque. A titre d’exemple, le cinquième du butin de la bataille de Hounayn correspondait à huit mille ovins, quatre-mille-huit-cents chameaux, huit mille onces d’or et mille-deux-cents captifs ! Le cinquième de ceci revenait de droit au Messager de Dieu (saws) et à sa famille ! A combien pourrait s’élever la fortune du Prophète (saws) s’il avait amassé sa part de butin lors de toutes les batailles remportées? Mais l’histoire nous dit que le Prophète (saws) décéda alors que son bouclier était hypothéqué chez un juif, en garantie d’une dette. Le Prophète (saws) ordonnait de distribuer son éventuel héritage aux…
« Réussit, certes, celui qui se purifie, et se rappelle le nom de son Seigneur, puis célèbre la prière. Mais vous préférez plutôt la vie présente, alors que l’au-delà est meilleur et plus durable. Ceci se trouve, certes, dans les Feuillets anciens, les Feuillets d’Abraham et de Moïse. » [1] Le défi quotidien du musulman consiste à s’efforcer de vivre dans ce monde en se conformant au mode de vie des Prophètes de Dieu, de tous ses Prophètes, depuis le premier, Adam, jusqu’au tout dernier, le Sceau des Prophètes, Muhammad – que la paix soit sur eux tous. Tous étaient porteurs du même message et se fondaient sur des principes et des valeurs communs. Le mode de vie des Prophètes n’a rien de semblable à celui des rois ou des dirigeants, ni à celui des politiciens, des chefs militaires, ou des gens riches ou issus de milieux aisés. La façon de vivre des…
Cette vidéo tournée lors de la ‘omra organisée par Havre De Savoir en décembre 2014, est tout simplement MAGNIFIQUE. Il est très rare d’entendre en français l’histoire du grand père du Prophète (saws), à savoir Abd al-Muttalib. Il est important de comprendre la généalogie du Prophète (saws) car nous devons aimer la famille du Prophète (saws) sur laquelle nous prions. D’autant plus que le grand père du Prophète (saws) est celui qui s’est chargé de prendre en charge le Prophète une fois qu’il était orphelin. Abd al-Muttalib est un surnom que l’on a donné au grand père du Prophète (saws), son vrai nom est Chayba Ibn Hashim. Il a une histoire particulière avec le puits de Zam Zam à La Mecque. On vous laisse découvrir cette très belle histoire et cette promesse qu’il a fait si Dieu lui donnait 10 garçons. Une promesse qui s’est réalisée…
Le Prophète (saws) faisait preuve d’une extrême indulgence et aimait voir ce caractère chez les autres. Il dit un jour à un homme du nom de Ashaj ‘Abd al-Qays : « Il y a en toi deux qualités que Dieu aime : « L’indulgence et la patience » »[1]. Zeyd ibn Sa`na, un rabin juif, nous raconte l’histoire de sa conversion à l’islam. Il dit : « J’avais reconnu en Mohammad (saws) tous les signes de la prophétie sauf deux : sa mansuétude devance sa colère, et l’extrême insolence à son encontre ne fait qu’augmenter sa mansuétude. Je voulus alors le connaître de plus près afin de savoir ce qu’il en était.» Zeyd alla voir le Prophète (saws) et lui dit : « Ô Mohammad ! Veux-tu me vendre telle quantité de dattes du jardin d’untel à tel terme ? Il répondit : « Non ! Mais je te vendrai…
La miséricorde Habituellement, les cœurs des hommes qui ont mené des guerres et dirigé des peuples s’endurcissent et leurs larmes s’assèchent. Ils sont rarement caractérisés par la miséricorde, mais le Prophète (saws) et ceux qui l’ont pris comme exemple ne sont pas de ce genre. Quel que soit le degré de force, de fermeté et de patience qui les caractérise, ces caractéristiques ne sauraient jamais prendre le dessus sur la miséricorde. De même que le Prophète (saws) était caractérisé par perfection de la patience, il était imprégné par la miséricorde dans sa perfection. Dans le chapitre précédent[1], nous avons pu le voir verser des larmes dans plusieurs situations exprimant ainsi sa miséricorde et sa compassion. Son cœur débordait de miséricorde au point de pleurer et de verser des larmes. Il arrivait aussi parfois qu’on entende ses pleurs. Mohammad (saws) était une âme débordante de miséricorde. « Et Nous ne t’avons…
La shari’a tient compte des idéaux moraux en soi, en abstraction de toute considération utilitariste. C’est dans ce sens qu’elle commande la douceur envers les animaux interdisant toute forme de maltraitance, bien que maltraiter les animaux ne provoque pas l’instabilité de la société. Ainsi, le respect des droits des animaux relève strictement de l’observation de la morale. Ceci relève de la justice, de la bienfaisance, de la miséricorde, et constitue une marque de piété. Plusieurs hadiths abondent dans ce sens : – « Une femme fut châtiée pour avoir emprisonné un chat jusqu’ à ce qu’il mourut. Elle ne l’a ni nourri ni abreuvé étant donné qu’elle l’a empêché de sortir, et elle ne l’a pas non plus laissé libre pour qu’il se nourrisse des bestioles de la terre »[1]. – Le Messager de Dieu, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur Lui, passa près d’un chameau dont les flancs…
Les guerres du Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui, n’étaient pas des guerres de destruction à l’instar des guerres modernes qui visent à anéantir chez l’ennemi toute manifestation de vie. Au contraire le Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui, et les musulmans s’employaient fortement à préserver les constructions et les plantations, même dans les pays de leurs ennemis. Le Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui, adressait ce commandement à ses troupes : « Ne coupez pas d’arbre, ne stérilisez pas les palmiers et ne détruisez aucune habitation » . Des guerres non sanguinaires Les guerres du Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui, n’étaient pas sanguinaires, dans le sens où elles n’étaient pas ce qu’on appelle aujourd’hui des « génocides », à l’instar de leaders appartenant à…
La Sunna du Prophète (saws) n’est pas une voie contraignante et difficile. Au contraire, elle est venue apporter souplesse et facilité aux musulmans. A l’image du Prophète (saws) qui incitait ses compagnons à alléger la prière en commun lorsque ces derniers dirigeaient la prière. Le Prophète (saws) ne faisait pas culpabiliser les gens et chercher constamment à faciliter son entourage. Aussi, lorsque deux choses licites se présentaient face à lui et qu’il devait faire un choix, le Prophète (saws) choisissait toujours la plus facile. Le Prophète (saws) incarnait donc ce caractère souple et humaniste. Beaucoup aujourd’hui, qui se revendiquent de cette voie, agissent de manière contradictoire à la sunna, la rendant contraignante et compliquée. La sunna est un choix de vie équilibré, gare à nous de tomber dans les extrêmes.







