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La shari’a tient compte des idéaux moraux en soi, en abstraction de toute considération utilitariste. C’est dans ce sens qu’elle commande la douceur envers les animaux interdisant toute forme de maltraitance, bien que maltraiter les animaux ne provoque pas l’instabilité de la société. Ainsi, le respect des droits des animaux relève strictement de l’observation de la morale. Ceci relève de la justice, de la bienfaisance, de la miséricorde, et constitue une marque de piété. Plusieurs hadiths abondent dans ce sens : –          « Une femme fut châtiée pour avoir emprisonné un chat jusqu’ à ce qu’il mourut. Elle ne l’a ni nourri ni abreuvé étant donné qu’elle l’a empêché de sortir, et elle ne l’a pas non plus laissé libre pour qu’il se nourrisse des bestioles de la terre »[1]. –          Le Messager de Dieu, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur Lui, passa près d’un chameau dont les flancs…

Les guerres du Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui, n’étaient pas des guerres de destruction à l’instar des guerres modernes qui visent à anéantir chez l’ennemi toute manifestation de vie. Au contraire le Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui, et les musulmans s’employaient fortement à préserver les constructions et les plantations, même dans les pays de leurs ennemis. Le Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui, adressait ce commandement à ses troupes : « Ne coupez pas d’arbre, ne stérilisez pas les palmiers et ne détruisez aucune habitation » . Des guerres non sanguinaires Les guerres du Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui, n’étaient pas sanguinaires, dans le sens où elles n’étaient pas ce qu’on appelle aujourd’hui des « génocides », à l’instar de leaders appartenant à…

La Sunna du Prophète (saws) n’est pas une voie contraignante et difficile. Au contraire, elle est venue apporter souplesse et facilité aux musulmans. A l’image du Prophète (saws) qui incitait ses compagnons à alléger la prière en commun lorsque ces derniers dirigeaient la prière. Le Prophète (saws) ne faisait pas culpabiliser les gens et chercher constamment à faciliter son entourage. Aussi, lorsque deux choses licites se présentaient face à lui et qu’il devait faire un choix, le Prophète (saws) choisissait toujours la plus facile. Le Prophète (saws) incarnait donc ce caractère souple et humaniste. Beaucoup aujourd’hui, qui se revendiquent de cette voie, agissent de manière contradictoire à la sunna, la rendant contraignante et compliquée. La sunna est un choix de vie équilibré, gare à nous de tomber dans les extrêmes.

Les grands hommes se distinguent dans différents domaines à travers lesquels apparaît leur grandeur et se manifestent leur sublimité et leur suprématie : Il y a les grands de la science, les grands de la guerre, les grands de la charité, les grands de la philosophie, et bien d’autres domaines qui sont des sources de la grandeur. La grandeur des grands hommes quelque soit l’origine de cette grandeur est fondée sur des éléments qui en sont les causes tout comme le tronc de l’arbre pousse sur les racines. Le niveau de la grandeur, son ampleur et sa pérennité sont en fonction de la force contenue dans les fondements et les sources de même que la force du tronc ainsi que sa grandeur et sa capacité de résister face aux vents et les intempéries sont en fonction de la capacité des ses racines à le nourrir et à le stabiliser. Et si…

Les musulmans célèbrent deux fêtes religieuses dans l’année : « ‘Aïd à al-fitr » (la fête de la rupture du jeûne annonçant la fin du mois de Ramadan) et « ‘Aïd al-adha » (la fête du sacrifice en commémoration du sacrifice du Prophète Ibrahim, que la Paix de Dieu soit sur lui). S’il y a deux fêtes en islam, cela ne veut pas dire que le musulman n’a le droit de célébrer aucun autre événement dans l’année. Bien évidemment, il n’y a rien de cultuel à fêter Al Mawlid, c’est à dire la naissance du Prophète (saws). Bien qu’il existe une divergence sur le fait que le Prophète (saws) soit né le 12 Rabi’a al Awal, il n’en demeure pas moins que le musulman peut saisir cette occasion pour réunir ses proches et discuter autour du Prophète (saws). Toutes les occasions pour parler du Prophète (saws), le connaitre et l’aimer,…

La conception du fœtus et le destin Ibn Mas’oud (rad) dit : « Le Messager Dieu (saws), lui qui est le véridique ,le digne d’être cru, nous a tenu propos en ces termes : « La conception de chacun d’entre vous, dans le ventre de sa mère, s’accomplit en quarante jours ; d’abord sous la forme d’une semence (notfa), puis sous celle de « ‘alaqa » (adhérence) pour une même période, puis sous celle de « modgha » (morceau de chair mâché) pour une même période. Enfin, un Ange lui est envoyé, il y insuffle l’âme et reçoit l’ordre d’inscrire quatre choses à savoir : ce qui lui est imparti comme biens, délai de sa vie, actes et condition heureuse ou malheureuse. Par Dieu, en dehors duquel il n’est pas de divinité, l’un de vous accomplit des actes comme en font les gens du Paradis au point qu’il ne reste plus entre lui et le Paradis qu’une coudée ; c’est alors qu’il est devancé…

‘Abdoullah ibn ‘Omar dit : « J’ai entendu le Messager de Dieu dire : « Les fondements de l’islam sont au nombre de cinq : L’attestation qu’il n’est de dieu que Dieu et que Mohammad est le Messager de Dieu, l’accomplissement de la Prière, l’acquittement de la zakat, le Pèlerinage à la Maison sacrée et le jeûne du mois de Ramadan » (rapporté par al-Boukhari et Mouslim). Commentaire : Ce hadith indique que l’islam est fondé sur ces cinq éléments qui sont pour l’islam ce que sont les piliers pour une construction. L’islam est l’édifice, les piliers de cet édifice sont ces cinq éléments sans lesquels il ne peut tenir et tous les autres éléments de l’islam viennent compléter cet édifice. Si l’un de ces derniers éléments manque, l’édifice se trouve diminué, mais demeure maintenu et ne s’effondre pas à cause de ce manquement. Contrairement au manquement de ces cinq piliers, lorsqu’ils font défaut, l’ensemble de l’édifice – c’est-à-dire…

Beaucoup de musulmans pour justifier la hijra (émigration) d’un pays non-musulman vers un pays musulman, avancent le hadith rapporté par Abou Dawoud et at-Tirmidhi : « Je dégage de ma responsabilité tout musulman qui réside parmi les idolâtres ». Outre le fait que ce hadith soit jugé « mursal » (voir explication dans la vidéo) par de nombreux rapporteurs dont al-Boukhari, Abou Hatim, Abou Dawoud, at-Tirmidhi et ad-Daraqutni, il faut placer ce hadith dans son contexte d’énonciation. Dans quel contexte le Prophete (saws) a-t-il prononcé cette parole ? Qu’est-ce-que le Prophète (saws) a répondu au compagnon Fudayk lorsque ce dernier envisagea de quitter sa tribu non-musulmane pour émigrer à Médine ? Le Prophète (saws) a-t-il ordonné aux compagnons qui résidaient en Abyssinie d’émigrer vers Médine ? À notre époque, faudrait-il émigrer de la France, pays non-musulman, vers une terre musulmane ?