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Alors qu’une énième polémique autour de l’angle du 12 ème degré vient troubler les musulmans, nous avons sollicité cheikh Ahmed Jaballah afin d’apporter des précisions sur le sujet. La détermination du temps de chaque prière à laquelle les savants ont divergé depuis toujours est en réalité source de souplesse dans la pratique. Le choix du 12 ème degré est donc un avis religieusement fondé, mais il est surtout le plus adéquat en Europe. Ce choix est partagé également par de nombreux éminents savants dont Cheikh Mustapha az-Zarka, cheikh Issam al-Bachir et surtout cheikh Faysal al-Mawlawi qui a consacré toute une étude sur le sujet. Au vu de l’ouverture de cette question à l’ijtihad et du fait qu’aucun Texte n’en détermine la réponse avec certitude, le musulman doit orienter son choix vers ce dont il est convaincu sans pour autant dénigrer ceux qui prendront un autre avis que le sien. Cheikh…

Le principe est que la Prière est une obligation dont le temps légal est déterminé par la législation musulmane : « La Prière demeure, pour les croyants, une prescription à des temps déterminé » (4 :103). Par ailleurs, la Sunna a déterminé un temps légal pour chaque Prière. En aucun cas, il serait permis de l’accomplir avant ce temps, de même qu’il est interdit de la retarder sauf pour une raison valable, et quiconque la retarde par négligence est coupable de péché. Mais la souplesse et le réalisme qui caractérisent l’islam ont fait que cette religion a tenu compte des circonstances atténuantes et exceptionnelles en permettant de regrouper respectivement la Prière du dhohr avec celle du ‘asr et la Prière du maghreb avec celle du ‘icha, par avancement ou par retardement, dans certains cas tels que le voyage comme l’établit la Sunna ou à cause de forte pluie ou d’intempérie comme la neige, car…

Comme à son habitude, l’école du Ramadan ouvre ses portes à la même date annuelle, sans manquer une seule fois à ce rendez-vous et ce, depuis sa création en l’an 2 de l’Hégire ; l’année durant laquelle le jeûne fut instauré en islam. C’est donc une école qui se perpétue depuis plus de quatorze siècles. Le mois de Ramadan, et le jeûne du mois de Ramadan constituent réellement une école d’éducation, d’approvisionnement, de formation et d’initiation pratique. Et si nous observons bien, nous allons trouver que tous les pratiquants sont redevables à l’école du Ramadan pour leur réforme personnelle et leur religiosité. En effet, soit c’est au cours de ce mois que leur transformation et conformité se sont produites, soit c’est grâce à cette école qu’ils ont pu réformer leur comportement, renouveler leur détermination et élever leur niveau spirituel. Dans cette vidéo, le professeur Ahmed Jaballah revient sur la prescription du…

Le prophète Mohamed PSL a dit :« Quiconque jeûne le mois de Ramadan poussé par sa foi et dans l’espoir de la récompense divine, Dieu l’absout de tous ses péchés passés » (Al-Boukhari et Mouslim).  « Quand arrive le mois de Ramadan, on ouvre les portes du Paradis, on ferme celle de l’Enfer et les démons sont mis aux fers. Un crieur crie alors : ô toi qui veux le bien, viens ! Et toi qui veux le mal, abstiens-toi ! » (Al-Boukhari et Mouslim).  Dieu honoré et glorifié a dit : « Tout ce que fait le fils d’Adam est pour lui-même sauf le jeûne, il est pour Moi et c’est moi qui en donne la récompense. Le jeûne est un bouclier. Quand l’un de vous jeûne, qu’il s’abstienne de dire des choses obscènes et d’élever la voix. Si quelqu’un l’insulte ou le provoque au combat, qu’il se contente…

Le principe est que la Prière est une obligation dont le temps légal est déterminé par la législation musulmane : « La Prière demeure, pour les croyants, une prescription à des temps déterminé » (4 :103). Par ailleurs, la Sunna a déterminé un temps légal pour chaque Prière. En aucun cas, il serait permis de l’accomplir avant ce temps, de même qu’il est interdit de la retarder sauf pour une raison valable, et quiconque la retarde par négligence est coupable de péché.

Mais la souplesse et le réalisme qui caractérisent l’islam ont fait que cette religion a tenu compte des circonstances atténuantes et exceptionnelles en permettant (…)

Il est de notre devoir d’attirer l’attention sur la nécessité de définir certaines notions et d’éclaircir les termes qui suscitent une certaine polémique, en évitant les détails qui ont fait l’objet de plusieurs ouvrages spécifiques. Je tiens donc à tirer l’attention sur les points suivants :

Il est nécessaire de faire la distinction entre le sens littéral de l’innovation « bid’a » et son sens terminologique. En effet, l’innovation au sens littéral du terme ne constitue pas forcément une cause d’égarement menant à l’Enfer.

La plus grande motivation qui nous pousse à cette vie des cœurs dans la prière est notre glorification d’Allah, et le sentiment qui nous envahit, habité par cette conscience, que nous sommes devant Lui et en Sa présence. Un sentiment qui est celui d’une faiblesse devant Le Puissant et une reconnaissance de nos manquements vis-à-vis de Lui. La présence de ces sentiments est le signe que le cœur et les autres sens sont bien orientés vers notre Seigneur, et tous les mouvements accomplis prennent alors du sens.

Avant de faire la Takbirat Al Ihram (formule d’accès à la prière), annonçant le début de la prière, on doit sentir qu’Allah nous regarde et regarde l’intérieur de notre cœur…

Et ceux qui nous ont connus … parmi eux, certains se sont contentés de cette connaissance sans l’approfondir et sans nous avoir contactés pour collaborer avec nous dans ce que nous sommes en train d’accomplir, à savoir l’appel des gens au bien.

Ceux-là nous les invitons à œuvrer avec nous, et nous leur rappelons qu’ils sont coupables de péché et de manquement s’ils ne répondent pas à l’invitation, car le terrain est vaste et exige l’effort de tous et une action continue de la part de tous. Il n’y a donc aucun prétexte à l’inaction et ils n’ont aucune excuse devant Dieu et les gens.