« Est-ce-que j’ai le droit de ne pas aller en cours pour aller prier al-Joumou’a ? » est la question qui a été posée à cheikh Moncef Zenati lors de la ‘omra Havre De Savoir en décembre 2014. Il est vrai que beaucoup de jeunes étudiants se posent cette question car la prière du Joumou’a est une obligation. Celui qui ne l’accomplit pas sans excuse valable et avec négligence tombe dans un péché, et Allah lui scelle le cœur, conformément au hadith. Seulement, étudier ou travailler dans un pays non-musulman est une excuse valable, puisqu’il est demandé au musulman de s’investir, de s’accomplir et de ne pas rester dans l’oisiveté. Le comportement de ceux qui disent « je ne travaille pas pour pouvoir accomplir mes prières » n’est pas un comportement islamique.
Dans cette vidéo cheikh Moncef Zenati nous donne un exemple de la force de caractère qu’avait ‘Aicha , l’épouse du Prophète Muhammad (saws), qu’Allah soit satisfait d’elle. Pour rappel, les femmes du Prophète Muhammad (saws) sont les mères des croyants comme l’indique le verset 6 de la sourate 33 : « Le Prophète a plus de droit sur les croyants qu’ils n’en ont sur eux-mêmes, et ses épouses ( au prophète) sont leurs mères ( aux croyants) »
La Sunna du Prophète (saws) n’est pas une voie contraignante et difficile. Au contraire, elle est venue apporter souplesse et facilité aux musulmans. A l’image du Prophète (saws) qui incitait ses compagnons à alléger la prière en commun lorsque ces derniers dirigeaient la prière. Le Prophète (saws) ne faisait pas culpabiliser les gens et chercher constamment à faciliter son entourage. Aussi, lorsque deux choses licites se présentaient face à lui et qu’il devait faire un choix, le Prophète (saws) choisissait toujours la plus facile. Le Prophète (saws) incarnait donc ce caractère souple et humaniste. Beaucoup aujourd’hui, qui se revendiquent de cette voie, agissent de manière contradictoire à la sunna, la rendant contraignante et compliquée. La sunna est un choix de vie équilibré, gare à nous de tomber dans les extrêmes.
Dans cette intervention le professeur Hassan Iquioussen nous explique comment accompagner les personnes dans leur cheminement spirituel, afin de les aider à accomplir la prière.
‘Abdoullah ibn ‘Omar dit : « J’ai entendu le Messager de Dieu dire : « Les fondements de l’islam sont au nombre de cinq : L’attestation qu’il n’est de dieu que Dieu et que Mohammad est le Messager de Dieu, l’accomplissement de la Prière, l’acquittement de la zakat, le Pèlerinage à la Maison sacrée et le jeûne du mois de Ramadan » (rapporté par al-Boukhari et Mouslim). Commentaire : Ce hadith indique que l’islam est fondé sur ces cinq éléments qui sont pour l’islam ce que sont les piliers pour une construction. L’islam est l’édifice, les piliers de cet édifice sont ces cinq éléments sans lesquels il ne peut tenir et tous les autres éléments de l’islam viennent compléter cet édifice. Si l’un de ces derniers éléments manque, l’édifice se trouve diminué, mais demeure maintenu et ne s’effondre pas à cause de ce manquement. Contrairement au manquement de ces cinq piliers, lorsqu’ils font défaut, l’ensemble de l’édifice – c’est-à-dire…
Le Conseil est parvenu à ce que le temps légal de la Prière du vendredi faisant l’objet d’un consensus est à partir du moment où le soleil quitte le zénith jusqu’à l’entrée du temps légal de la Prière du ‘asr. Cet avis est le plus prévalent et le plus sûr. Il est du devoir des imams de s’employer, dans la mesure du possible, à s’écarter de ce qui soulève une divergence pour ce qui fait l’objet d’accord. Mais si cela ne convient pas aux situations des musulmans dans certains pays, pendant certains temps, ou dans certains cas, il n’y a pas de mal à adopter l’avis de l’école hanbalite en accomplissant la Prière du vendredi avant que le soleil ne quitte le zénith, ou d’adopter l’avis de l’école malikite permettant de retarder la Prière du vendredi au temps légal de la Prière du ‘asr, en fonction du besoin, dans le…
Alors qu’une énième polémique autour de l’angle du 12 ème degré vient troubler les musulmans, nous avons sollicité cheikh Ahmed Jaballah afin d’apporter des précisions sur le sujet. La détermination du temps de chaque prière à laquelle les savants ont divergé depuis toujours est en réalité source de souplesse dans la pratique. Le choix du 12 ème degré est donc un avis religieusement fondé, mais il est surtout le plus adéquat en Europe. Ce choix est partagé également par de nombreux éminents savants dont Cheikh Mustapha az-Zarka, cheikh Issam al-Bachir et surtout cheikh Faysal al-Mawlawi qui a consacré toute une étude sur le sujet. Au vu de l’ouverture de cette question à l’ijtihad et du fait qu’aucun Texte n’en détermine la réponse avec certitude, le musulman doit orienter son choix vers ce dont il est convaincu sans pour autant dénigrer ceux qui prendront un autre avis que le sien. Cheikh…
Le principe est que la Prière est une obligation dont le temps légal est déterminé par la législation musulmane : « La Prière demeure, pour les croyants, une prescription à des temps déterminé » (4 :103). Par ailleurs, la Sunna a déterminé un temps légal pour chaque Prière. En aucun cas, il serait permis de l’accomplir avant ce temps, de même qu’il est interdit de la retarder sauf pour une raison valable, et quiconque la retarde par négligence est coupable de péché. Mais la souplesse et le réalisme qui caractérisent l’islam ont fait que cette religion a tenu compte des circonstances atténuantes et exceptionnelles en permettant de regrouper respectivement la Prière du dhohr avec celle du ‘asr et la Prière du maghreb avec celle du ‘icha, par avancement ou par retardement, dans certains cas tels que le voyage comme l’établit la Sunna ou à cause de forte pluie ou d’intempérie comme la neige, car…