Chère Nour,
C’est le mois béni de Ramadan 2016, et tu es une enfant du monde, tu es tous ces enfants que nous aimerions sauver, et qui survivent miraculeusement jour après jour.
Je dis miraculeusement car dès que quelque chose se passe d’horrible sur cette terre, la faim, la soif, la guerre, l’analphabétisme, le changement de climat, les catastrophes naturelles, tu es la première victime. Et oui c’est grâce à toi, ta santé, ta vie, que l’on sait si la famille, le pays, le monde va mieux ou pas.
Je sais que tu souffres en ce moment et j’en suis désolé. Tu souffres tous les jours et malgré toutes mes actions au Sénégal, au Madagascar, au Pakistan, au Mali, en France, ce n’est pas assez. Tu souffres tous les jours et mon indignation ne t’offre pas d’eau, ni de nourriture, d’école, ni de couverture. Et pourtant tu continues de sourire, de rayonner et tes yeux sont toujours lumineux.