Le Conseil estime ne pas priver les musulmans de l’héritage laissé par leurs proches non-musulmans ainsi que des legs qui leurs destinent. Le Conseil estime que ceci ne contredit en rien le hadith authentique stipulant que « le musulman n’hérite pas du non-musulman, et le non-musulman n’hérite pas du musulman »[1] car le non-musulman dont il s’agit dans ce hadith est le non-musulman en guerre contre les musulmans. A noter qu’au début de l’islam, les musulmans n’étaient pas privés de l’héritage de leurs proches non-musulmans.
Ceci est l’avis d’un certain nombre de compagnons dont Mou’adh ibn Jabal[2] et Mou’awiya ibn Abi Soufiane[3].
C’est également l’avis d’un nombre de tabi’ine dont : Sa’id ibn al-Mousayyab, Mohamed ibn al-Hanafiyya, Abou Ja’far al-Baqir et Masrouq ibn al-Ajda’. Ibn Taymiya et son élève Ibn al-Qayyim accordent la prévalence à cet avis.
« Décisions et fatwa du Conseil Européen de la Fatwa et de la Recherche » (les deux premières compilations) p 137 – 138 (en arabe) – Traduit par HAVRE DE SAVOIR
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