Economiste, universitaire et ancien syndicaliste, il fut un farouche opposant politique au dictateur Ben Ali. Et quand on le renvoyait à la dénomination d’« islamiste », il répondait simplement qu’il était «tunisien, musulman pratiquant, démocrate, prônant la séparation de l’Etat et de la religion.»
C’est en 1981 qu’il fonde le MIT – Mouvement de la Tendance Islamique – avec Rached Ghannouchi [l’actuel président du Parti d’Ennahdha en Tunisie].







