On a posé la question à cheikh Moncef Zenati sur la relation qu’avait le Prophète (saws) avec ses épouses. Le cheikh nous explique, à travers de multiples exemples, que cette relation était remplie d’amour, d’attention, de galanterie et de romantisme. Des notions qui semblent s’être perdues malheureusement 14 siècles plus tard.
Louanges à Dieu, le Seigneur des Mondes et que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur celui qu’a envoyé Dieu en tant que miséricorde, sur sa famille et ses compagnons ainsi que sur tous ceux qui le suivent jusqu’au Jour du jugement dernier. Le secrétariat général du Conseil européen de la fatwa et de la recherche profite de ces jours bénis pour inviter tous les musulmans à se tenir au lien vers Dieu Le Très-Haut et à l’union en se remémorant le verset de Coran : « Tenez-vous tous au lien de Dieu et ne vous divisez pas et souvenez-vous de Ses bienfaits envers vous, alors que vous étiez ennemis les uns envers les autres, Il a attendri vos cœurs et vous voici devenus par Sa grâce plus proches que des frères. » (3/103) Nous invoquons Dieu d’agréer de tous leur jeûne, leurs prières ainsi que toutes leurs…
Le musulman aime le non-musulman. Il aime toutes les créatures de Dieu. Il ne doit pas être schizophrène dans son comportement : un bon comportement pour les musulmans et un mauvais pour les autres.
Abou Hourayra (rad) rapporte que le Messager de Dieu (saws) a dit : « Fait partie du bel islam de quelqu’un le fait d’éviter ce qui ne le regarde pas »
Hadith jugé « bon » (hasan) rapporté par at-Tirmidhi et autres.
Ce hadith constitue l’un des plus importants fondements de l’éducation et de la bienséance. Abou Mohamed ibn Abi Zeyd al-Qayrawani (m 386H), la référence malikite de son époque, dit : « L’essentiel des bienséances et du bon comportement découle de quatre hadiths : « Que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier ne dise que du bien ou se taise », « Fait partie du bel islam de quelqu’un le fait d’éviter ce qui ne le regarde pas », la parole qu’a dite le Prophète (saws) à l’homme venu lui demander conseil « Ne te mets pas en colère » et le hadith stipulant que « le croyant aime pour son frère ce qu’il aime pour lui-même » »
Les savants du hadith comme tous les êtres humains sur terre ne sont pas des gens infaillibles, mais on ne doit pas au nom de cette infaillibilité rejeter leur travail scientifique. Une triste tendance a vu le jour, notamment sur internet, où certains n’hésitent pas à rejeter des hadiths car ceux ci contrediraient la raison et le bon sens. De quelle raison parle-t-on ? Qui détermine le bon sens ? Boukhari et Mouslim n’auraient pas eu ce bon sens ? Ces sommités du hadith qui ont œuvré toute leur vie pour Allah, ne méritent pas cet acharnement et ce dénigrement. Il n’appartient pas au commun des mortels de venir rejeter des hadiths. Aux savants d’apporter des arguments scientifiques et de débattre sur l’authenticité d’un hadith.
Dans cette vidéo, cheikh Moncef Zenati nous parle d’une notion qui fait beaucoup polémique à savoir : La Mixité. Est-elle autorisée ? Quelles sont ses limites ?
Il est permis d’accepter des dons provenant d’individus, d’institutions ou de gouvernements, musulmans ou non musulmans, même si on est poussé à croire qu’ils s’agit d’argent illicite d’un point de vue islamique, sauf s’il s’agit de biens illicites en soi tel que l’alcool ou le porc, car accepter leurs donations est assimilé à l’acceptation du don « hiba ». Ceci est l’avis de la majorité des jurisconsultes « fouqaha ». Mais lorsque ces dons sont transférés aux musulmans, ils doivent être soumis aux lois musulmanes. Si les dons proviennent de non-musulmans, deux cas constituent une exception à l’acceptation : 1- Si ce don provoque l’affaiblissement de la loyauté du musulman envers l’islam et les musulmans. 2- Si le don est conditionné parce qu’il porterait préjudice aux intérêts des musulmans. (Cinquième session) Extrait du livre Fatwas contemporaines, compilées et traduites par Moncef Zenati, editions Havre De Savoir Ouvrage disponible ici sur notre Libraire en ligne.
Lors d’un séjour spirituel en Malaisie, l’un des participants posa la question suivante à cheikh Moncef Zenati : « Quel respect devons-nous aux compagnons du Prophète Muhammad (saws) ? ».







