Tag

allah

Browsing

Les hommes justes parmi les intellectuels non-musulmans sont les premiers à reconnaître qu’à travers leur histoire, les musulmans ont montré une tolérance inégalable à l’égard de ceux qui ne partagent pas leur foi. En effet, il suffit de lire le témoignage de Gustave Le Bon, tiré de son ouvrage « La civilisation des Arabes »[1] : « Nous avons vu par les passages du Coran cités plus haut que Mahomet montre une tolérance excessive et bien rare chez les fondateurs de religion pour les cultes qui avaient précédé le sien, le judaïsme et le christianisme notamment, et nous verrons plus loin à quel point ses prescriptions à cet égard ont été observées par ses successeurs. Cette tolérance a été reconnue par les rares écrivains sceptiques ou croyants, qui ont eu l’occasion d’étudier sérieusement de près l’histoire des Arabes. Les citations suivantes que j’emprunte à plusieurs d’entre eux montreront que l’opinion que nous professons sur ce…

Après ces premières injonctions de Dieu au nouveau et dernier Prophète, la révélation s’interrompit, ce qui attrista profondément Muhammad (صلى الله عليه وسلم). Cette interruption qui dura quelques mois, mit le Messager en situation de doute et de désarroi, car il pensait que Dieu l’avait abandonné. Il en arriva même à douter de sa propre personne pensant qu’il était en vérité possédé. ‘Â’isha raconte la peine et la douleur du Prophète   (صلى الله عليه وسلم) durant cette interruption de la révélation : « La révélation s’arrêta pendant un certain temps au point que le Prophète (صلى الله عليه وسلم) en fut peiné ; sa douleur fut telle qu’à plusieurs reprises, il partit de chez lui pour aller se jeter du haut d’une montagne abrupte. Mais chaque fois qu’il parvenait au sommet de la montagne pour se jeter dans le vide, l’ange Gabriel apparaissait en lui disant : « Ô Muhammad (صلى الله عليه وسلم), tu es…

Mon frère, sache − puisse Dieu m’accorder ainsi qu’à toi une conduite exemplaire − que tout être a dans la vie un but principal qui constitue l’axe de ses pensées, ce pour quoi il agit et le cœur de ses espérances. C’est ce qu’on appelle un idéal. Lorsque cet objectif est noble et élevé, il en découle des actes grands et nobles. L’âme de l’homme s’imprègne alors d’une forme de beauté spirituelle et inscrit constamment l’individu dans le sens de la perfection, jusqu’à ce qu’il en retire quelque chose à la mesure de ses capacités. L’islam, qui est là pour, corriger l’âme humaine, la purifier et l’élever à ce qu’on peut envisager de meilleur, montrer à l’ensemble de l’humanité le but absolu, l’aboutissement idéal qui est le sien, à savoir la [conscience de la] sainte présence de Dieu. Le noble verset mentionne {Fuyez donc vers Dieu ! Je suis pour vous,…

‘Ashoura correspond au dixième jour de Mouharrram. Conformément à plusieurs hadiths, il est fortement recommandé de jeûner ce jour là. D’après Ibn Abbas (qu’Allah l’agrée), lorsque le Prophète saws a jeûné le jour de ‘Ashoura et a ordonné de le jeûner, ils ont dit: «Oh Messager d’Allah! Certes c’est un jour auquel les juifs et les chrétiens donnent de l’importance». Le Prophète saws a dit: «L’année prochaine, si Allah le veut, nous jeûnerons le neuvième jour». Ibn Abbas a dit: «L’année suivante n’est pas venue avant que le Prophète saws ne décède» (rapporté par Mouslim). Dans cette vidéo, cheikh Moncef Zenati nous explique les véritables raisons et les différents niveaux de ce jeûne.

Nous accueillons le nouvel an de l’Hégire qui commémore l’émigration du Prophète (saws) de la Mecque à Médine. Les musulmans, et à leur tête le calife ‘Omar ibn al-Khattab (rad), choisirent cet évènement historique pour marquer le début du calendrier musulman. Leur choix ne fut pas porté sur la naissance du Prophète (saws) car l’islam n’entretient pas le culte de la personnalité, ni sur les victoires décisives remportées par les musulmans à l’instar de celle de Badr ou de la prise de la Mecque. Le début du calendrier musulman commence par l’Hégire car cet événement marque la naissance de l’état musulman. La période mecquoise fut celle de la préparation des fondations de cet état. L’importance de cette période est comparable à l’importance des fondations pour l’édifice, bien qu’invisible, il supporte toute la construction, et toute défaillance dans les fondations vacille l’ensemble de l’édifice. Pendant, treize années, le Prophète (saws) va…

Les musulmans célèbrent deux fêtes principales dans l’année : « ‘Aïd à al-fitr » (la fête de la rupture du jeûne annonçant la fin du mois de Ramadan) et « ‘Aïd al-adha » (la fête du sacrifice en commémoration du sacrifice du prophète Ibrahim, que la Paix de Dieu soit sur lui). Mais les fêtes en islam ne sont pas de simples occasions pour organiser des cérémonies festives ou pour se réunir autour d’un festin bien que cela en fasse partie. En effet, au-delà de leur dimension festive, l’islam vise à réaliser à travers ces deux fêtes des objectifs d’ordre spirituel et humanitaire. Dimension spirituelle de l’Aïd La dimension spirituelle se manifeste à travers l’Aïd dans la mesure où cette fête commence par la célébration de la Prière, par le « takbir » (dire allahou akbar », le « tahlil » (dire la ilaha illallah), le « tahmid » (dire al-hamou lillah). La fête de l’Aïd en islam est ornée d’invocations. Les…

Sacrifier une bête le jour de la fête du sacrifice (le 10ème jour de dhoul-hajja) est un rite instauré par l’islam. Dieu dit : « Accomplis la Salat pour ton Seigneur et sacrifie » (108 :2) D’après Anas ibn Malik (que Dieu l’agrée) : « le Prophète (BSDL) sacrifia deux béliers, gros, blancs, cornus. Il évoqua le nom d’Allah (en disant bismillah), prononça le takbir (Allahou akbar), posa son pied sur leur flancs et les immola de sa main » ( al-Boukhari et Mouslim). D’après une autre version rapportée par Mouslim d’après Aïsha (que Dieu l’agrée), le Prophète (BSDL) dit (en immolant) : « Au nom d’Allah (bismillah). Seigneur Dieu ! Accepte ceci de la Part de Mohammad, de la famille de Mohammad et de la communauté de Mohammad » Le Prophète (BSDL) encouragea « le sacrifice » en disant : « L’homme ne peut accomplir, le jour du sacrifice, un acte plus aimé de Dieu que l’immolation d’une bête » (At-Tirmidhi) Le statut juridique du « sacrifice »  La majorité des savants…