Après la première révélation sur le prophète (saws) , celle-ci s’est arrêté pendant une période de plusieurs mois. Quelle sagesse cache cette interruption ? Qu’est ce qu’Allah a voulu enseigner à son prophète (saws) et sa communauté ? Sofiane Meziani nous donne des éléments de réponses.
Sa lignée et sa naissance Al-Hasan Ibn Abî Al-Hasan Yasâr Abû Sa`îd Al-Basrî, l’Imâm de Bassora, l’emblème de la piété, le modèle des soufis, naquit en 21 A.H. à Médine, sous le califat de `Umar Ibn Al-Khattâb. Son père était un esclave affranchi de Zayd Ibn Thâbit, et sa mère une esclave affranchie de la Mère des Croyants, Umm Salamah. Lorsque sa mère s’absentait pour accomplir une tâche qu’Umm Salamah lui avait demandée, Al-Hasan pleurait ; Umm Salamah le portait et l’allaitait. On dit que cet allaitement fut une bénédiction pour Al-Hasan. Dans son enfance, il allait s’asseoir avec les Compagnons du Prophète – paix et bénédiction de Dieu sur lui. Notre maître `Umar Al-Fârûq invoqua Dieu d’accorder à Al-Hasan une profonde compréhension de la religion et l’amour des gens. Il apprit le Coran sous le califat de `Uthmân Ibn `Affân. Ses qualités Il fut connu pour son strict respect et…
Il parle avec savoir quand il juge bon de le faire, et il se tait avec savoir quand il juge bon de le faire ; il s’abstient de se mêler de ce qui ne le regarde pas ; il a autant peur de sa langue que de son ennemi, et il la tient enfermée comme un prisonnier, car il appréhende ses méfaits. Il évite de rire autant que faire se peut, et se distingue ainsi de la masse, car il a conscience des mauvaises conséquences que cela engendre ; quand une bonne chose lui fait plaisir, il se contente de sourire. Il n’aime pas plaisanter pour s’épargner des futilités, mais s’il devait absolument le faire, il ne dit que la vérité, en gardant le visage agréable et une grande retenue dans ses propos. Il ne se vante jamais, et il ne se prête encore moins des qualités qu’il n’a pas…
Dans le tome dédié au Coran de son ouvrage « La revivification des sciences religieuses », l’imam Al Ghazzali rapporte le hadith suivant : « Que celui qui interprète le Coran selon son opinion personnelle, prépare sa place en enfer ». Cette mise en garde sévère et implacable nous questionne sur la possibilité de formuler de nouvelles interprétations du Coran et de continuer à explorer la richesse de ses sens. Que signifie vraiment ce hadith ? A-t-il pour but de nous restreindre uniquement et strictement aux exégèses réalisées par les premières générations ?
Naissance et formation Le Professeur Muhammad Hamîdullâh naquit le 19 février 1908 — soit le 16 du mois de Muharram 1326 A.H. — à Hyderabad Deccan, un état princier musulman du sous continent indien. Il était le plus jeune enfant d’une fratrie de trois sœurs et cinq frères. Dans sa ville natale, il reçut son éducation de base, du primaire jusqu’à l’université. Diplômé en droit de l’Université Ousmania, il y exerça la fonction d’enseignant. Il obtint le doctorat de l’Université de Bonn en Allemagne en 1935, puis l’année suivante le doctorat de la Sorbonne à Paris pour sa thèse intitulée « La diplomatie musulmane à l’époque du Prophète et des Khalifes orthodoxes » [1]. Entre 1936 et 1946, il reprit sa charge d’enseignant à Hyderabad et ce, jusqu’à la disparition de l’émirat islamique de Hyderabad au moment de l’accession de l’Inde à son indépendance. En 1946, il fut l’ambassadeur de Hyderabad auprès des…
Le sentiment de Foi Quoique nous constations que beaucoup d’encre et de salive ont coulé à propos des maux dont souffre la renaissance islamique contemporaine, nous pensons que l’un de ces maux majeur qui n’a pas été étudié à fond est notamment la carence de sentiment de Foi qui devient de plus en plus criarde. Entendons par sentiment de Foi ce sentiment qui pousse à réagir positivement aux enseignements divins et qui constitue un catalyseur dans la marche des croyants vers plus de progrès. Ce sentiment de Foi escompté est loin d’être un enthousiasme fanatique et aveugle qui pousse à poser des actes irréfléchis qui ont des conséquences néfastes. Le sentiment de Foi recherché auquel nous faisons allusion est ce sentiment qui fut un don d’Allah aux musulmans, et qui leur assura une très grande vitalité au fil des siècles. Le dévouement spontané de ces musulmans à adorer Dieu, et…
Le respect des formes requises à la lecture du Coran n’est pas à lui seul suffisant. Cet aspect doit être complété par une attitude du cœur qui nous prédispose à percevoir toutes les richesses et tous les bienfaits du Coran, en tant que parole divine révélée. Ainsi, après avoir décrit les aspects rituels propres à la lecture du Coran, Tayeb Chouiref aborde maintenant le second volet : la présence du cœur et la concentration.
Le Coran est la lanterne de l’itinérant sur le chemin d’Allah. Sa lecture et sa bonne compréhension sont indispensables à la purification de l’âme. Dans la première partie de la série « Lire et comprendre le Coran », Tayeb Chouiref a introduit l’approche de l’imam al Ghazali : elle consiste à s’attacher si bien aux convenances rituelles qu’aux dispositions spirituelles et intérieures afin d’être pleinement réceptif au Coran. Quelles sont donc les convenances rituels à respecter lors de la lecture du Coran? Tayeb Chouiref répond à cette question dans la prochaine vidéo.







