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Peut-on jeûner le samedi le jour de Arafat sans le faire précéder d’un (autre jour de) jeûne ?

Le jeûne du jour de Arafat correspond cette année à un samedi. Jeûner ce jour-là pour les non pèlerins a deux mérites :

Il fait partie des dix premiers jours du mois de dhul hijja. Dans un hadith, le Prophète (paix et bénédiction sur lui) dit : « il n’y a pas de jours plus importants auprès d’Allah et au cours desquels les œuvres sont les plus aimées de Lui que durant ces dix jours. Ils demandèrent (les compagnonnons) : « même pas le jihad ? », il répondit : « même pas le jihad, sauf une personne qui est sorti avec sa richesse et ses biens et il n’est pas revenu » (c’est-à-dire qu’elle y perdrait sa vie et sa fortune) rapporté par Mouslim.

Le jeûne de ce jour a un mérite spécifique car il expie les pêchés de deux années, comme il a été rapporte par le Prophète (paix et bénédiction d’Allah sur lui) selon Abou Qatada : « j’espère la récompense d’Allah telle que ce jeûne (du jour de Arafat) efface tes péchés de l’année écoulée et ceux de l’année à venir » rapporté par Mouslim.

Les bonnes actions en ces jours bénis n’ont pas d’équivalence le reste de l’année, à savoir la lecture du Coran, le Dhikr, les invocations (pour soi, ses parents et sa communauté…), la demande de pardon, la glorification de Dieu, les prières (surtout les veilles nocturnes), l’aumône, la réconciliation entre les gens etc

Les musulmans sont invités à s’empresser d’accomplir toutes ces bonnes actions et à se concurrencer, car il n’y a rien de plus méritoire que la compétition dans le bien.

Jeûner le jour de Arafat un samedi ?

Pour certains savants, jeûner un samedi seul n’est pas autorisé, le Prophète (paix et bénédiction sur lui) a dit : « Ne jeûnez pas le samedi seul, sauf s’il s’agit d’un jeûne prescrit (obligatoire) » (rapporté par Ahmad et les auteurs des six recueils de la tradition prophétique (sunnan)).

Mais cette position n’est valable que si l’on jeûne un samedi sans raison juridique. Dans ce cas, il est seulement déconseillé par d’autres illustres savants. Par contre, si le jeûne est justifié par une occasion comme le jour de Arafat ou le jour de Achoura, ou par une habitude d’observer le jeûne un jour sur deux (le jeûne de Dawoud), dans ce cas-là, il est tout à fait permis de jeûner le samedi et cela ne pose pas de problème. Cependant il est préférable de faire précéder le jour de Arafat par un jour de jeûne.

Aux musulmans de redoubler d’efforts afin de profiter des bienfaits de ces jours bénis notamment le jour de Arafat, et de multiplier les bonnes œuvres et les invocations ce jour-là. Prions Allah de nous faciliter l’accomplissement de ces bonnes œuvres et de les accepter.

Cheikh Ounis Guergah

Professeur de Droit musulman à l’IESH de Paris

Lien : http://www.uoif-online.com/v3/spip.php?article1091

Chaque croyant aspire à avoir une relation privilégiée avec son Seigneur.
Celle-ci passe par la prière, le dhikr mais également par les invocations.

Ces différentes formes d’adorations permettent, en tout temps, en tous lieux de parler à Dieu et de consolider ce lien si précieux entre l’humain et Le Créateur.

Mais, comment invoquer Allah? Existe-t-il des règles en lien avec cette adoration? Y a-t-il des postures physiques et/ou verbales à adopter pour mieux invoquer? Devons-nous privilégier certains moments pour parler à Dieu?

Dans cette vidéo, Cheikh Othmane IQUIOUSSEN nous expose par l’intermédiaire d’exemples et de récits de la vie du prophète Muhammad (Paix et bénédiction sur lui) la meilleure des manières de réaliser, de vivre et de mettre en pratique nos invocations.

Seul ou en groupe, à la maison ou à la mosquée, il paraît important d’encourager l’enfant à s’adonner à la prière ou encore aux invocations.

En effet, commencer ces rituels dès le plus jeune âge permet aux tout-petits d’avoir déjà cette proximité avec Dieu.

Pour autant, afin que ceux-ci comprennent l’objectif et le sens de leurs paroles, il paraît important de s’adapter à eux et ainsi faire les invocations en fonction de la langue, de l’âge ou encore de la maturité de l’enfant.

Dans cette vidéo, Othmane IQUIOUSSEN nous expose des « moments de spiritualité » réalisé à la clôture de chaque séance avec ses élèves.

« Et quand Mes serviteurs t’interrogent sur Moi… alors Je suis tout proche. […] » sourate Al-Baqarah, verset 186.

Dieu nous appelle à l’invoquer à de nombreuses reprises dans le Saint Coran, bien qu’Il n’ait aucunement besoin de nous. Mais alors comment mieux L’invoquer? Quelle posture et quel état d’esprit avoir? Quelles sont les meilleures douas?

Ce sont ces questions d’importance capitale auxquelles répond l’imam Abdallah Dliouah dans cette courte vidéo.

Le croyant entretient son lien intime et privilégié avec Allah au travers d’invocations. Celles-ci peuvent être faites en tout temps bien que certaines périodes du calendrier musulman soient plus propices à leur exaucement.

Dans cette vidéo, l’imam Abdallah Dliouah nous développe les conditions et la marche à suivre pour que nos invocations soient acceptées de Dieu au travers d’exemples concrets et fidèles au monde qui nous entoure.

Quoi de plus important pour se rapprocher de notre Créateur que de l’invoquer et de l’évoquer ? Pour autant, quelle est la nuance entre ces deux actes d’adoration ?

Dans cette courte vidéo, l’imam Abdallah Dliouah nous explique comment l’invocation d’Allah est une éducation et quelle est sa finalité. L’invocation est-il le chemin spirituel vers l’évocation ?