« L’invocation, c’est l’adoration », disait notre bien-aimé prophète. Et à juste titre, l’invocation marque à la fois l’humilité du serviteur envers son Seigneur, et ouvre les portes de la grâce divine. L’imam Abdallah revient sur les bienfaits des invocations et sur la place centrale qu’elles doivent occuper dans nos vies.
Les musulmans célèbrent deux fêtes principales dans l’année : « ‘Aïd à al-fitr » (la fête de la rupture du jeûne annonçant la fin du mois de Ramadan) et « ‘Aïd al-adha » (la fête du sacrifice en commémoration du sacrifice du prophète Ibrahim, que la Paix de Dieu soit sur lui). Mais les fêtes en islam ne sont pas de simples occasions pour organiser des cérémonies festives ou pour se réunir autour d’un festin bien que cela en fasse partie. En effet, au-delà de leur dimension festive, l’islam vise à réaliser à travers ces deux fêtes des objectifs d’ordre spirituel et humanitaire. Dimension spirituelle de l’Aïd La dimension spirituelle se manifeste à travers l’Aïd dans la mesure où cette fête commence par la célébration de la Prière, par le « takbir » (dire allahou akbar », le « tahlil » (dire la ilaha illallah), le « tahmid » (dire al-hamou lillah). La fête de l’Aïd en islam est ornée d’invocations. Les…
L’éducation spirituelle nous apprend à vivre dans la conscience de la présence d’Allah. A l’évidence, l’expérience nous monte à quel point nos pensées sont volatiles et que nous sommes peu réceptifs. Dès lors, nous comprenons qu’il est nécessaire de disposer d’un support de rappel pour palier aux carences propres à notre nature. Quels sont ces supports? Quelle importance ont-ils réellement? Quelle place doivent-ils occuper dans notre adoration? Tayeb Chouiref répond à toutes ces questions.
Tout le monde s’accorde pour dire que le dhikr est une pratique spirituelle fondamentale. En revanche nous sommes souvent partagés pour savoir lequel des deux est le meilleur : seul ou en groupe ?
Certains contemporains interdisent au musulman de lever les mains pour implorer Dieu. Ils vont jusqu’à considérer cette pratique comme étant une innovation « bid’a ». Pour se justifier, ils se réfèrent au hadith rapporté par al-Boukhari et Mouslim dans lequel Anas (rad) dit que le Prophète (saws) n’avait pas l’habitude de lever ses mains pour les invocations « dou’as » sauf pour la Prière de demande de pluie « istisqa » durant laquelle il levait ses mains si haut que l’on pouvait voir la blancheur de ses aisselles [1]. Or, il existe un très grand nombre de hadiths évoquant explicitement l’action de lever les mains pour les « dou’as ». En effet, le Prophète (saws) dit dans le hadith « Dieu est Bon et n’accepte que ce qui est bon », le cas de l’homme, qui, prolongeant son voyage, tout échevelé et poussiéreux, tend les mains vers le ciel (s’écriant) : « Seigneur ! Seigneur ! » alors que sa nourriture est illicite, sa boisson est…
Abou Hourayra (rad) rapporte que le Messager de Dieu (saws) dit : « Dieu est bon et n’accepte que ce qui est bon. Par ailleurs, Dieu a prescrit aux croyants ce qu’Il a prescrit aux Messagers en disant : « Ô Messagers ! Mangez de ce qui fait partie des bonnes choses et faites le bien »[1] et en disant : « Ô vous qui avez cru ! Mangez de ce qui fait partie des bonnes choses que Nous vous avons attribuées »[2]. Puis, il mentionna le cas de l’homme qui, prolongeant son voyage tout échevelé et poussiéreux, tend les mains vers le ciel : « Ô Seigneur ! Ô Seigneur ! » alors que sa nourriture est illicite, sa boisson illicite, ses vêtements illicites et qu’il se nourrit de choses illicites, comment serait-il exaucé ? » (rapporté par Mouslim) Le Prophète (saws) indique ici les bienséances à observer pendant l’imploration de Dieu « dou’a » ainsi que les causes entrainant ou empêchant son exaucement. Dans l’article précédent (lire ici), nous avons cité…