Abou Hourayra (rad) rapporte que le Messager de Dieu (saws) dit : « Dieu est bon et n’accepte que ce qui est bon. Par ailleurs, Dieu a prescrit aux croyants ce qu’Il a prescrit aux Messagers en disant : « Ô Messagers ! Mangez de ce qui fait partie des bonnes choses et faites le bien »[1] et en disant : « Ô vous qui avez cru ! Mangez de ce qui fait partie des bonnes choses que Nous vous avons attribuées »[2]. Puis, il mentionna le cas de l’homme qui, prolongeant son voyage tout échevelé et poussiéreux, tend les mains vers le ciel : « Ô Seigneur ! Ô Seigneur ! » alors que sa nourriture est illicite, sa boisson illicite, ses vêtements illicites et qu’il se nourrit de choses illicites, comment serait-il exaucé ? » (rapporté par Mouslim) Le Prophète (saws) indique ici les bienséances à observer pendant l’imploration de Dieu « dou’a » ainsi que les causes entraînant ou empêchant son exaucement. En commentant ce hadith, dans son livre « jami’…
Dans ses Entretiens intimes (munâjât), Ibn ‘Atâ’i -Llâh adresse à Dieu ces paroles :
La passion, avec les chaînes du désir, m’a emprisonné. Sois donc, Toi, mon secoureur, afin de m’accorder la victoire, et d’accorder, par moi, la victoire.
La réforme des sociétés ne peut se produire qu’en fonction de la réforme des indivi- dus, de même que l’édifice ne peut s’élever qu’en s’appuyant sur des pierres saines. L’individu est pour la société ce que la pierre est pour l’édifice. Mais l’individu ne peut se réformer sans réformer son âme. L’âme est donc la base de la réforme et de la bonté humaine, et c’est pour cette raison que nous poursuivons nos discours sur la purification de l’âme.
L’être doit œuvrer pour la purification de son âme, pour l’épuration de son cœur …
Une des erreurs spécifiques à l’homme consiste à se soucier, dans le présent, d’un avenir encore lointain. En songeant avec espoir au futur, il tend souvent à laisser vog- uer librement et indéfiniment sa pensée, de sorte qu’aussitôt (et avec quelle prom- ptitude) les idées noires émergent dans ses réflexions, qu’elles enveniment et trans- forment en soucis déprimants, voire en hantises accablantes.
A quoi bon se laisser assaillir par le doute et l’inquiétude ? Vivre son présent immé- diat, voilà le choix à faire.