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moncef zenati

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Le mérite des dix premiers jours de Dhoul Hijja Al-Boukhari rapporte d’après Ibn ‘Abbas, que Dieu l’agrée, que le Prophète (BDSL) dit : « Il n’y a pas de jours où les actions de bien sont plus aimés de Dieu que ces jours (c’est-à-dire les dix premiers jours de Dhoul Hijja) ». Al-imam Ahmed rapporte d’après Ibn ‘Omar, que Dieu l’agrée, que le Prophète (BDSL) dit : « Il n’y a pas de jours où l’action est plus méritoire et plus aimée de Dieu que ces dix jours. Pendant ces jours, faites le « tahlil » (dire « la ilaha illal-lah »), le « takbir » (dire « allahou akbar ») et le « tahmid » (dire « al-hamdou lil-lah ») en abondance ». Ibn Hibban rapporte d’après Jabir ibn ‘Abdillah, que le Prophète (BDSL) dit : « Le meilleur jour de l’année est le jour de ‘Arafat ». Les actions recommandées durant ces dix jours 1- Accomplir le Pèlerinage et la ‘Omra. Il s’agit là de la meilleure des actions conformément à plusieurs…

Les hommes justes parmi les intellectuels non-musulmans sont les premiers à reconnaître qu’à travers leur histoire, les musulmans ont montré une tolérance inégalable à l’égard de ceux qui ne partagent pas leur foi. En effet, il suffit de lire le témoignage de Gustave Le Bon, tiré de son ouvrage « La civilisation des Arabes »[1] : « Nous avons vu par les passages du Coran cités plus haut que Mahomet montre une tolérance excessive et bien rare chez les fondateurs de religion pour les cultes qui avaient précédé le sien, le judaïsme et le christianisme notamment, et nous verrons plus loin à quel point ses prescriptions à cet égard ont été observées par ses successeurs. Cette tolérance a été reconnue par les rares écrivains sceptiques ou croyants, qui ont eu l’occasion d’étudier sérieusement de près l’histoire des Arabes. Les citations suivantes que j’emprunte à plusieurs d’entre eux montreront que l’opinion que nous professons sur ce…

Les deux derniers hadiths, isolés de l’ensemble des hadiths évoquant le jeûne du jour de ‘Ashoura, laisseraient entendre deux choses historiquement fausses. La première, c’est que le Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soit sur lui, n’observait pas le jeûne de ‘Ashoura avant l’arrivée à Médine. C’est en voyant les juifs jeûner ce jour que le Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soit sur lui, ordonna de le jeûner.

Nous accueillons le nouvel an de l’Hégire qui commémore l’émigration du Prophète (saws) de la Mecque à Médine. Les musulmans, et à leur tête le calife ‘Omar ibn al-Khattab (rad), choisirent cet évènement historique pour marquer le début du calendrier musulman. Leur choix ne fut pas porté sur la naissance du Prophète (saws) car l’islam n’entretient pas le culte de la personnalité, ni sur les victoires décisives remportées par les musulmans à l’instar de celle de Badr ou de la prise de la Mecque. Le début du calendrier musulman commence par l’Hégire car cet événement marque la naissance de l’état musulman. La période mecquoise fut celle de la préparation des fondations de cet état. L’importance de cette période est comparable à l’importance des fondations pour l’édifice, bien qu’invisible, il supporte toute la construction, et toute défaillance dans les fondations vacille l’ensemble de l’édifice. Pendant, treize années, le Prophète (saws) va…

Les musulmans célèbrent deux fêtes principales dans l’année : « ‘Aïd à al-fitr » (la fête de la rupture du jeûne annonçant la fin du mois de Ramadan) et « ‘Aïd al-adha » (la fête du sacrifice en commémoration du sacrifice du prophète Ibrahim, que la Paix de Dieu soit sur lui). Mais les fêtes en islam ne sont pas de simples occasions pour organiser des cérémonies festives ou pour se réunir autour d’un festin bien que cela en fasse partie. En effet, au-delà de leur dimension festive, l’islam vise à réaliser à travers ces deux fêtes des objectifs d’ordre spirituel et humanitaire. Dimension spirituelle de l’Aïd La dimension spirituelle se manifeste à travers l’Aïd dans la mesure où cette fête commence par la célébration de la Prière, par le « takbir » (dire allahou akbar », le « tahlil » (dire la ilaha illallah), le « tahmid » (dire al-hamou lillah). La fête de l’Aïd en islam est ornée d’invocations. Les…

Si la fête de l’Aïd coïncide avec le vendredi : Après avoir accompli la prière de l’Aïd doit-on obligatoirement accomplir celle du vendredi ? Il existe à ce sujet  quatre avis : – Obligation d’accomplir la Prière du vendredi pour les habitants de la ville et de ses environs. Ceci est l’avis des hanafites et des malikites conformément à la portée générale du verset coranique : « Ô vous qui avez cru ! Quand on appelle à la Salat du vendredi, allez à l’invocation de Dieu et laissez toute transaction» (62 : 9) et aux hadiths à portée générale stipulant le caractère obligatoire de la Prière du vendredi et mettant en garde contre son délaissement. On interrogea l’imam Malik à ce sujet, il dit : « On ne m’a pas informé que quelqu’un a dispensé les gens habitants aux environs de Médine à l’exception de ‘Othman. Ibn al-Qasim dit : « Malik ne partage pas ce qu’a fait ‘Othman. Il estimait que…

Sacrifier une bête le jour de la fête du sacrifice (le 10ème jour de dhoul-hajja) est un rite instauré par l’islam. Dieu dit : « Accomplis la Salat pour ton Seigneur et sacrifie » (108 :2) D’après Anas ibn Malik (que Dieu l’agrée) : « le Prophète (BSDL) sacrifia deux béliers, gros, blancs, cornus. Il évoqua le nom d’Allah (en disant bismillah), prononça le takbir (Allahou akbar), posa son pied sur leur flancs et les immola de sa main » ( al-Boukhari et Mouslim). D’après une autre version rapportée par Mouslim d’après Aïsha (que Dieu l’agrée), le Prophète (BSDL) dit (en immolant) : « Au nom d’Allah (bismillah). Seigneur Dieu ! Accepte ceci de la Part de Mohammad, de la famille de Mohammad et de la communauté de Mohammad » Le Prophète (BSDL) encouragea « le sacrifice » en disant : « L’homme ne peut accomplir, le jour du sacrifice, un acte plus aimé de Dieu que l’immolation d’une bête » (At-Tirmidhi) Le statut juridique du « sacrifice »  La majorité des savants…