Les deux derniers hadiths, isolés de l’ensemble des hadiths évoquant le jeûne du jour de ‘Ashoura, laisseraient entendre deux choses historiquement fausses. La première, c’est que le Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soit sur lui, n’observait pas le jeûne de ‘Ashoura avant l’arrivée à Médine. C’est en voyant les juifs jeûner ce jour que le Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soit sur lui, ordonna de le jeûner.
Les musulmans célèbrent deux fêtes principales dans l’année : « ‘Aïd à al-fitr » (la fête de la rupture du jeûne annonçant la fin du mois de Ramadan) et « ‘Aïd al-adha » (la fête du sacrifice en commémoration du sacrifice du prophète Ibrahim, que la Paix de Dieu soit sur lui). Mais les fêtes en islam ne sont pas de simples occasions pour organiser des cérémonies festives ou pour se réunir autour d’un festin bien que cela en fasse partie. En effet, au-delà de leur dimension festive, l’islam vise à réaliser à travers ces deux fêtes des objectifs d’ordre spirituel et humanitaire. Dimension spirituelle de l’Aïd La dimension spirituelle se manifeste à travers l’Aïd dans la mesure où cette fête commence par la célébration de la Prière, par le « takbir » (dire allahou akbar », le « tahlil » (dire la ilaha illallah), le « tahmid » (dire al-hamou lillah). La fête de l’Aïd en islam est ornée d’invocations. Les…
Sacrifier une bête le jour de la fête du sacrifice (le 10ème jour de dhoul-hajja) est un rite instauré par l’islam. Dieu dit : « Accomplis la Salat pour ton Seigneur et sacrifie » (108 :2) D’après Anas ibn Malik (que Dieu l’agrée) : « le Prophète (BSDL) sacrifia deux béliers, gros, blancs, cornus. Il évoqua le nom d’Allah (en disant bismillah), prononça le takbir (Allahou akbar), posa son pied sur leur flancs et les immola de sa main » ( al-Boukhari et Mouslim). D’après une autre version rapportée par Mouslim d’après Aïsha (que Dieu l’agrée), le Prophète (BSDL) dit (en immolant) : « Au nom d’Allah (bismillah). Seigneur Dieu ! Accepte ceci de la Part de Mohammad, de la famille de Mohammad et de la communauté de Mohammad » Le Prophète (BSDL) encouragea « le sacrifice » en disant : « L’homme ne peut accomplir, le jour du sacrifice, un acte plus aimé de Dieu que l’immolation d’une bête » (At-Tirmidhi) Le statut juridique du « sacrifice » La majorité des savants…
Par l’imam Ibn Al Qayyim Allah est Tout-Miséricordieux ; Il aime ceux qui sont miséricordieux. Il ne fait vraiment Miséricorde qu’à ceux qui sont miséricordieux parmi Ses adorateurs. Il est Celui qui cache les faiblesses humaines ; Il aime celui qui cache ainsi les faiblesses de ses semblables (de façon à éviter le scandale). Il est Indulgent ; Il aime celui qui se montre indulgent vis-à-vis de Ses adorateurs. Il est Tout-Pardonnant ; Il aime celui qui leur pardonne. Il est Bienveillant ; Il aime celui qui se montre bienveillant vis-à-vis d’eux. Il déteste la parole dure et rude, arrogante et prétentieuse. Il est Doux ; Il aime la douceur. Il est longanime (al-Halim) ; Il aime la longanimité. Il est Bon ; Il aime la bonté et les gens de bien. Il est Juste ; Il aime la justice. Il accepte les excuses, Il aime ceux qui acceptent les excuses de Ses adorateurs. Il récompense Son adorateur dans…
« Réussit, certes, celui qui se purifie, et se rappelle le nom de son Seigneur, puis célèbre la prière. Mais vous préférez plutôt la vie présente, alors que l’au-delà est meilleur et plus durable. Ceci se trouve, certes, dans les Feuillets anciens, les Feuillets d’Abraham et de Moïse. » [1] Le défi quotidien du musulman consiste à s’efforcer de vivre dans ce monde en se conformant au mode de vie des Prophètes de Dieu, de tous ses Prophètes, depuis le premier, Adam, jusqu’au tout dernier, le Sceau des Prophètes, Muhammad – que la paix soit sur eux tous. Tous étaient porteurs du même message et se fondaient sur des principes et des valeurs communs. Le mode de vie des Prophètes n’a rien de semblable à celui des rois ou des dirigeants, ni à celui des politiciens, des chefs militaires, ou des gens riches ou issus de milieux aisés. La façon de vivre des…
Dix choses, desquelles on ne tire aucun profit, sont inutiles : Une science que l’on ne met pas en pratique ; une œuvre dénuée de toute sincérité et non conforme à la Sunna ; des biens que l’on ne dépense pas, dont le propriétaire ne jouit pas dans ce bas monde et qu’il n’investit pas non plus pour l’au-delà ; un cœur vide de l’amour d’Allah, de l’ardent désir de Le rencontrer et de jouir de Sa compagnie ; un corps incapable d’obéir à Allah et de Le servir ; un amour qui ne se soucie pas de plaire à l’ Etre aimé ou d’obéir à Ses ordres ; du temps que l’on utilise pas dans l’expiation des fautes passées, ou dont on ne profite pas pour accomplir un acte de bien qui rapproche d’Allah ; des pensées qui portent sur des sujets vains ; se mettre au service d’une créature dont le service ne rapproche pas d’Allah et…