La Palestine est devenue formellement mercredi 1er avril membre de la Cour pénale internationale (CPI), avec l’intention d’y faire juger les dirigeants israéliens pour crimes de guerre ou crimes liés à l’occupation.
Une cérémonie à huis clos s’est déroulée au siège du tribunal à La Haye pour marquer cette adhésion, au cours de laquelle le ministre palestinien des Affaires étrangères, Ryad al-Malki, a reçu une copie symbolique du Statut de Rome, fondateur de la CPI.
L’adhésion de la Palestine constitue un pas de plus dans l’effort diplomatique et judiciaire engagé en 2014 par les responsables palestiniens. Une nouvelle accueillie toutefois avec incertitude puisque le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et d’autres dirigeants israéliens semblent loin de comparaître un jour à La Haye.
En adhérant à cette instance internationale, les Palestiniens ne cachent pas qu’ils veulent faire juger des dirigeants israéliens pour crimes de guerre ; sachant qu’il est du ressort de cette cour indépendante et permanente de juger les auteurs des crimes les plus graves qui touchent la communauté internationale : génocides, crimes contre l’humanité ou crimes de guerre.
Les défenseurs des causes justes et des peuples opprimés attendent avec impatience les premières plaintes déposées à l’encontre de l’Etat hébreux, en espérant que celles-ci aboutissent enfin à des sanctions fermes de la communauté internationale. Les crimes israéliens restent impunis depuis bien trop longtemps.