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A l’opposé de ceux qui ont inventé des hadiths mensongers et de ceux qui se réfèrent aux hadiths incertains, d’autres ont réfuté des hadiths dont l’authenticité est formellement établie. Les premiers ont introduit à la Sunna ce qui ne lui appartient pas, alors que les seconds ont exclu de la Sunna ce qui en fait partie. Ceux qui réfutent les hadiths authentiques forment plusieurs courants et tendances. Leur point commun est le suivant : la réfutation des hadiths, dont l’authenticité est formellement établie, pour des raisons qui habitent l’esprit de la personne qu’elle considère comme des vérités alors qu’il s’agit de simples conjectures qui ne tiennent pas face à la critique scientifique. L’histoire de la pensée musulmane a connu un certain nombre de ces groupes, mais les savants de l’orthodoxie sunnite leur ont répondu. Notre époque connaît également des groupes et des individus de ce genre qui réfutent des hadiths authentique…

De nos jours, il n’est pas rare de voir des jeunes musulmans européens porter le « qamis » et couvrir leurs têtes d’une « ‘imama » ou d’une « taqiyya » ou de voir des jeunes musulmanes porter le « jilbab », pensant que ces vêtements sont en soi la véritable tenue islamique ; les seuls vêtements qui respecteraient la norme islamique ; les seuls vêtements conformes à la Sunna.

Pour certains jeunes, ce genre de vêtements sert à revendiquer leur islamité. Tous ceux qui portent ces vêtements seraient plus musulmans que les autres, du moins, plus conformes à l’islam que les autres. Plus grave encore, certains font du port de ces vêtements un devoir religieux et une marque de piété, considérant que le port de vêtements dits « occidentaux » serait une marque d’impiété.

L’humanisme et l’universalisme de la législation musulmane se manifeste, entre autres, par le principe de la fraternité humaine. En effet, l’islam a supprimé tous les facteurs de distinction entre les gens qu’ils soient d’ordre nationale, ethnique ou sociale. Son discours s’adresse à tous les gens et non pas à une seule catégorie parmi eux. Il met en évidence les liens qui unissent tous hommes : Ils sont tous les serviteurs du même Dieu qui les a créés ; ils descendent tous du même père et de la même mère.

C’est avec une extrême tristesse que l’Union Mondiale des Savants Musulmans a suivi les attentats terroristes commis ces derniers jours, suite au massacre d’êtres humains perpétré par ce qui est appelée l’organisation de l’Etat Islamique, en tuant plus de cent cinquante habitants de Kobani en Syrie.

L’organisation a également revendiqué un attenta suicide dans la mosquée as-Sadiq au Koweït, provoquant la mort de dizaines de personnes pendant la Prière du vendredi alors qu’ils étaient en prosternation. Puis, il y a eu cette agression armée contre des touristes et des civils tunisiens dans un hôtel à Sousse en Tunisie qui a causé la mort de dizaines de victimes et de blessés graves, et l’attentat contre une usine chimique à proximité de la ville de Lyon en France faisant une victime. Tout ceci sans aucune cause légitime.

Le jeûne du Ramadan : Questions / Réponses. Cet article rassemble les questions les plus fréquemment posées concernant le jeûne du mois de Ramadan. A quelques jours du mois de Ramadan, il est bon de se souvenir des règles concernant le jeûne de ce mois béni. Q : Pour qui le Ramadan est-il obligatoire ? R : Le jeûne du mois de Ramadan est obligatoire pour : –         Tout musulman –         Responsable : pubère et possédant toutes ses facultés mentales –         Ayant la capacité de jeûner –         Résident. Le jeûne n’est pas obligatoire pour le voyageur. –         Exempt d’empêchement, particulièrement pour les femmes en périodes de menstrues ou lochies. Q : A quel moment doit-on avoir l’intention de jeûner ? R : Il suffit d’avoir l’intention de jeûner au début du Ramadan. Cette intention sera valable pour tout le Ramadan étant donné qu’il s’agit d’un acte d’adoration continu. Q : Si le jeûneur a la ferme intention de rompre…

Certains enthousiastes font preuve d’une extrême intransigeance au sujet de la barbe la considérant comme une obligation, voire un fondement de la religion, interdisant catégoriquement son rasage qui serait une preuve de négligence et une marque d’impiété. Pour se justifier, ils prétendent que l’impératif employé dans le hadith évoquant la barbe impliquerait l’obligation, de même que tout impératif dans la Sunna impliquerait nécessairement l’obligation. Cette prétention est-elle vraie d’une manière absolue, ou peut-on admettre que l’injonction du Prophète (saws) peut impliquer la recommandation et l’orientation comme elle peut impliquer l’obligation ? Dire que l’impératif implique l’obligation d’une manière générale est fortement contestable. En effet, quiconque médite les ouvrages du droit musulman « fiqh » constatera des divergences provenant des interprétations différentes des injonctions et des interdictions et ce, depuis l’époque des compagnons. Par exemple : – Dieu dit : « … quand vous contractez une dette à échéance déterminée, mettez-la en écrit»[1] (2 : 282). Les dhahirites et l’imam…

Abou Hourayra (rad) rapporte que le Messager de Dieu (saws) dit : « Dieu est bon et n’accepte que ce qui est bon. Par ailleurs, Dieu a prescrit aux croyants ce qu’Il a prescrit aux Messagers en disant : « Ô Messagers ! Mangez de ce qui fait partie des bonnes choses et faites le bien »[1] et en disant : « Ô vous qui avez cru ! Mangez de ce qui fait partie des bonnes choses que Nous vous avons attribuées »[2]. Puis, il mentionna le cas de l’homme qui, prolongeant son voyage tout échevelé et poussiéreux, tend les mains vers le ciel : « Ô Seigneur ! Ô Seigneur ! » alors que sa nourriture est illicite, sa boisson illicite, ses vêtements illicites et qu’il se nourrit de choses illicites, comment serait-il exaucé ? » (rapporté par Mouslim) Commentaire L’expression «  Dieu est bon » est également rapporté par at-Tirmidhi d’après Sa’d ibn Abi Waqqas (rad) : « Dieu est bon, Il aime ce qui est bon, Propre et aime la propreté, Généreux…

En parfait modèle, le Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui, a montré une immense tolérance à l’égard de ceux qui ont préféré ne pas répondre à son appel et rester fidèles à leur croyance. Ceci s’est clairement manifesté tout d’abord à la Mecque, où le Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui, et les musulmans constituaient une minorité religieuse dans une société non-musulmane, puis à Médine à la tête d’une société musulmane comprenant une minorité non-musulmane. En effet, lors de sa préparation à l’émigration vers Médine, le Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui, chargea son jeune cousin ‘Ali ibn Abi Talib de rester à la Mecque, risquant sa vie, afin de remettre aux mecquois, alors non-musulmans, les dépôts que ces derniers lui confiaient en raison de la totale confiance qu’ils avaient à son…