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« Comment faire douter un chrétien sur sa foi ? » est la question qui a été posée au professeur Abdallah Ben Mansour lors d’un séminaire organisé sur les Livres de Dieu. Abdallah Ben Mansour nous explique qu’il ne faut surtout pas essayer de faire douter quelqu’un sur sa foi, mais plutôt de lui exposer la vérité. Mais, tout cela doit partir d’une bonne intention et doit surtout se faire avec sincérité. Lorsque l’interlocuteur sent cette démarche sincère, il va accepter plus facilement  d’écouter le Message. Imaginez le choc lorsque quelqu’un apprend la vérité après des années de mensonges. Que dire lorsque cette vérité vient après des milliers d’années ?

Allah nous a donné deux choses pour ne pas nous égarer : La révélation, Sa Parole, et notre propre intelligence. La liberté et la grandeur de l’homme se mesurent à son intelligence et à sa capacité à s’émanciper de toute influence extérieure pour construire son propre raisonnement. Mais tout comme le corps s’entretient par l’effort et l’exercice, l’esprit se nourrit et s’entretient par l’apprentissage continue, et la lecture. Si Dieu nous a donné la Révélation, il est de notre responsabilité alors de l’utiliser au moyen de la raison pour faire évoluer les choses dans le bon sens. Alors, lisons, lisons, et lisons…

D’après Tamim ad-Dari (ra), le Prophète (saws) dit : « La religion, c’est le bon conseil « an-naçiha » Nous dîmes : « Envers qui ? » Il dit : « Envers Dieu, Son Livre, Son Messager, les dirigeants des musulmans et l’ensemble de la communauté musulmane » » (rapporté par Mouslim) Ce hadith est un hadith succinct et hautement éloquent. Il est l’un des hadiths sur lequel est fondé l’islam. At-Tabarani rapporte d’après Houdhayfa ibn al-Yaman (ra) que le Prophète (saws) dit : « Quiconque ne porte pas d’intérêt à la situation des musulmans n’est pas de leur nombre, et quiconque n’est pas de bon conseil, matin et soir, pour Dieu, Son Messager, Son Livre, leurs dirigeants et l’ensemble des musulmans n’est pas de leur nombre ». L’imam Ahmed rapporte d’après Abou Oumama que le Prophète (saws) dit : « Dieu dit : « La chose la plus aimée de Moi à travers laquelle Mon serviteur M’adore est le bon conseil en vue d’obtenir Ma satisfaction » ». La religion, c’est « an-naçiha »  Cela signifie que « an-naçiha »…

En parfait modèle, le Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui, a montré une immense tolérance à l’égard de ceux qui ont préféré ne pas répondre à son appel et rester fidèles à leur croyance. Ceci s’est clairement manifesté tout d’abord à la Mecque, où le Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui, et les musulmans constituaient une minorité religieuse dans une société non-musulmane, puis à Médine à la tête d’une société musulmane comprenant une minorité non-musulmane. En effet, lors de sa préparation à l’émigration vers Médine, le Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui, chargea son jeune cousin ‘Ali ibn Abi Talib de rester à la Mecque, risquant sa vie, afin de remettre aux mecquois, alors non-musulmans, les dépôts que ces derniers lui confiaient en raison de la totale confiance qu’ils avaient à son…

La Sunna du Prophète (saws) n’est pas une voie contraignante et difficile. Au contraire, elle est venue apporter souplesse et facilité aux musulmans. A l’image du Prophète (saws) qui incitait ses compagnons à alléger la prière en commun lorsque ces derniers dirigeaient la prière. Le Prophète (saws) ne faisait pas culpabiliser les gens et chercher constamment à faciliter son entourage. Aussi, lorsque deux choses licites se présentaient face à lui et qu’il devait faire un choix, le Prophète (saws) choisissait toujours la plus facile. Le Prophète (saws) incarnait donc ce caractère souple et humaniste. Beaucoup aujourd’hui, qui se revendiquent de cette voie, agissent de manière contradictoire à la sunna, la rendant contraignante et compliquée. La sunna est un choix de vie équilibré, gare à nous de tomber dans les extrêmes.

Parmi les gens, il y a un groupe de gens qui se font  tourner une guerre mondiale dans leurs esprits alors qu’ils sommeillent dans leurs lits. Quand la guerre éclate effectivement, ils récoltent un ulcère d’estomac et une hypertension artérielle. Ils brûlent avec les événements, se mettent en colère pour l’augmentation des prix, font un scandale pour la baisse de valeur des devises : bref, ils sont dans un agacement continu et une inquiétude durable. « Ils croient que tout cri les vise » (Coran 63 :4). Et mon conseil est : ne porte pas le globe sur ta tête. Laisse les événements sur terre, ne les mets pas dans tes tripes. Le cœur de quelques personnes est, semble-t-il, comme une éponge. En effet, il absorbe les rumeurs et les mensonges, s’agace des futilités, est secoué par les nouvelles, perturbé par toute chose. Un tel cœur est une garantie de destruction de son partenaire et de…

Il faut suivre les « salafs » ! Untel est du « minhaj » (voie) ! untel n’est pas du « minhaj » ! Tel savant fait partie de ahl-as-sunna wal-jama’a, l’autre pas ! Autant d’expressions qui interviennent dans les discussions sans en définir le sens véritable. Sans même le définir, ce fameux « minhaj » est devenu un artifice d’exclusion. Le minhaj, c’est la voie des « salafs » diront certains, c’est comprendre le Coran et la Sunna selon la compréhension des salafs. Mais qui sont les « salafs » et quels sont les contours de cette compréhension ? Comment s’assurer que la compréhension de l’un ou de l’autre est fidèle à la voie des « salafs » ? Soucieuse d’apporter une lecture authentique, Havre De Savoir, organise un séminaire pour répondre à ces questions qui n’ont jamais été expliquées et définies clairement au public francophone. Cheikh Moncef Zenati,…

Le noble coran est la constitution qui contient l’ensemble des règles islamiques. Il est la source qui déverse à profusion dans le cœur des croyants le bien et la sagesse. Il est aussi la meilleure forme de récitation permettant aux adorateurs de se rapprocher de Dieu, Béni et Exalté soit-il. Le Hadith de ‘AbdAllah Ibn Mas’ud (que Dieu soit satisfait de lui) rapporte que le Prophète (saws) a dit : « Ce coran est un festin offert par Dieu. Acceptez donc son invitation autant que vous le pouvez. Ce Coran est le lien qui vous lie à Dieu. Il est la claire lumière qui s’y tient fermement, et il est le salut pour celui qui le suit. Il ne comprend aucun écart auquel il faudrait remédier, ni aucune tortuosité qu’il conviendrait de redresser. Ses merveilles n’ont pas de fin, et sa récitation fréquente n’en use pas la saveur. Récitez-le car Dieu…