La simplicité et la modestie font partie des traits de caractère les plus remarquables chez le Prophète (saws). La modestie était inhérente à sa personne. Il ne forçait pas sa nature pour laisser apparaître une image trompeuse de modestie. Mohammad (saws) était et demeure la simplicité et la modestie personnifiées. La modestie émanait du plus profond de son être. Même s’il avait un certain pouvoir, il s’écartait de tous les signes ostentatoires et n’aimait pas recevoir les marques de révérence. Il était simple et accessible. Il accueillait le lointain, le proche, ses compagnons, ses ennemis, sa famille et les délégations des rois naturellement et sans adopter un comportement artificiel. Il dit au sujet de la modestie : « Voulez-vous que je vous dise qui sont les gens du Paradis ? Tout être modeste, dont les gens abusent de sa modestie, s’il implorait Dieu en jurant que Dieu lui exauce son…
« Réussit, certes, celui qui se purifie, et se rappelle le nom de son Seigneur, puis célèbre la prière. Mais vous préférez plutôt la vie présente, alors que l’au-delà est meilleur et plus durable. Ceci se trouve, certes, dans les Feuillets anciens, les Feuillets d’Abraham et de Moïse. » [1] Le défi quotidien du musulman consiste à s’efforcer de vivre dans ce monde en se conformant au mode de vie des Prophètes de Dieu, de tous ses Prophètes, depuis le premier, Adam, jusqu’au tout dernier, le Sceau des Prophètes, Muhammad – que la paix soit sur eux tous. Tous étaient porteurs du même message et se fondaient sur des principes et des valeurs communs. Le mode de vie des Prophètes n’a rien de semblable à celui des rois ou des dirigeants, ni à celui des politiciens, des chefs militaires, ou des gens riches ou issus de milieux aisés. La façon de vivre des…
D’après Tamim ad-Dari (ra), le Prophète (saws) dit : « La religion, c’est le bon conseil « an-naçiha » Nous dîmes : « Envers qui ? » Il dit : « Envers Dieu, Son Livre, Son Messager, les dirigeants des musulmans et l’ensemble de la communauté musulmane » » (rapporté par Mouslim) Ce hadith est un hadith succinct et hautement éloquent. Il est l’un des hadiths sur lequel est fondé l’islam. At-Tabarani rapporte d’après Houdhayfa ibn al-Yaman (ra) que le Prophète (saws) dit : « Quiconque ne porte pas d’intérêt à la situation des musulmans n’est pas de leur nombre, et quiconque n’est pas de bon conseil, matin et soir, pour Dieu, Son Messager, Son Livre, leurs dirigeants et l’ensemble des musulmans n’est pas de leur nombre ». L’imam Ahmed rapporte d’après Abou Oumama que le Prophète (saws) dit : « Dieu dit : « La chose la plus aimée de Moi à travers laquelle Mon serviteur M’adore est le bon conseil en vue d’obtenir Ma satisfaction » ». La religion, c’est « an-naçiha » Cela signifie que « an-naçiha »…
An-Nou’man ibn Bashir (rad) dit : « J’ai entendu le Messager de Dieu (saws) dire : « Le licite est évident. L’illicite est évident. Entre les deux il est des choses qui suscitent le doute et que beaucoup de gens ne connaissent pas. Aussi, celui qui se garde des choses douteuses, a-t-il préservé, par la même, sa religion et son honneur. Et quiconque s’aventure dans les choses douteuses finit par commettre l’illicite. Tel le berger qui fait pâturer ses bêtes autour d’un enclos risquant d’y pénétrer. Or, tout souverain possède un domaine inviolable. Le domaine inviolable de Dieu correspond à ses interdits. Il y a certainement dans le corps un morceau de chair qui, s’il est sain, rend tout le corps sain ; mais, s’il est corrompu, tout le corps devient corrompu. Il s’agit du cœur » (rapporté par al-Boukhari et Mouslim). Commentaire : Ce hadith constitue l’un des fondements de la législation musulmane. Abou Daoud as-Sajistani dit : « L’islam tourne…
‘Aïsha, que Dieu l’agrée, dit : « Le Messager de Dieu (saws) dit : « Quiconque apporte dans notre religion-ci une innovation qui lui est étrangère, son innovation doit être rejetée » (rapporté par al-Boukhari et Mouslim). Dans une autre version rapportée par Mouslim : « Quiconque accomplit une action non-conforme à notre religion, son action doit être rejetée ». Commentaire Ce hadith fait partie des fondements de l’islam. Il constitue une référence pour la validité des actions dans leurs formes, de même que le hadith « Les actes ne valent que selon les intentions qui les animent » est une référence pour la validité des actes selon leurs intentions. Par conséquent, de même que toute action qui ne vise pas l’agrément de Dieu, son auteur n’en tirera aucune récompense divine. Toute action non-conforme aux enseignements de Dieu et de Son Messager (saws) doit être rejetée, et tout ce qui est inventé en matière de religion, sans être instauré par Dieu ou Son…
‘Abdoullah ibn ‘Omar dit : « J’ai entendu le Messager de Dieu dire : « Les fondements de l’islam sont au nombre de cinq : L’attestation qu’il n’est de dieu que Dieu et que Mohammad est le Messager de Dieu, l’accomplissement de la Prière, l’acquittement de la zakat, le Pèlerinage à la Maison sacrée et le jeûne du mois de Ramadan » (rapporté par al-Boukhari et Mouslim). Commentaire : Ce hadith indique que l’islam est fondé sur ces cinq éléments qui sont pour l’islam ce que sont les piliers pour une construction. L’islam est l’édifice, les piliers de cet édifice sont ces cinq éléments sans lesquels il ne peut tenir et tous les autres éléments de l’islam viennent compléter cet édifice. Si l’un de ces derniers éléments manque, l’édifice se trouve diminué, mais demeure maintenu et ne s’effondre pas à cause de ce manquement. Contrairement au manquement de ces cinq piliers, lorsqu’ils font défaut, l’ensemble de l’édifice – c’est-à-dire…
Beaucoup de musulmans pour justifier la hijra (émigration) d’un pays non-musulman vers un pays musulman, avancent le hadith rapporté par Abou Dawoud et at-Tirmidhi : « Je dégage de ma responsabilité tout musulman qui réside parmi les idolâtres ». Outre le fait que ce hadith soit jugé « mursal » (voir explication dans la vidéo) par de nombreux rapporteurs dont al-Boukhari, Abou Hatim, Abou Dawoud, at-Tirmidhi et ad-Daraqutni, il faut placer ce hadith dans son contexte d’énonciation. Dans quel contexte le Prophete (saws) a-t-il prononcé cette parole ? Qu’est-ce-que le Prophète (saws) a répondu au compagnon Fudayk lorsque ce dernier envisagea de quitter sa tribu non-musulmane pour émigrer à Médine ? Le Prophète (saws) a-t-il ordonné aux compagnons qui résidaient en Abyssinie d’émigrer vers Médine ? À notre époque, faudrait-il émigrer de la France, pays non-musulman, vers une terre musulmane ?