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La satisfaction consiste à ressentir un profond contentement de ce que Dieu a choisi pour toi ; à être pleinement satisfait de ce que Dieu t’octroie comme subsistance, situation ou action.

Ce contentement ne contredit en rien l’ambition. A contraire, aspirer à une vie meilleu- re ; œuvrer pour améliorer ta condition de vie est demandée. Ce qu’on entend ici par la satisfaction « ar-rida » est exprimé est exprimé par Ibn ‘Ata qui dit : «Garde-toi …

Aujourd’hui, nous allons parler d’une autre station fortement liée à celle de la patien- ce, à savoir, la gratitude « ash-shoukr ». En effet, la patience et la gratitude sont deux qualités indissociables. Dieu dit dans quatre versets dans le Coran : « Dans tout ceci, il y a des signes pour tout homme plein d’endurance et plein de gratitude ». Ainsi, le véritable croyant est celui qui est plein de patience face aux épreuves qui le touchent ; plein de gratitude pour les bienfaits reçus.

Le Coran associe également la gratitude à l’invocation de Dieu ; au souvenir de Dieu…

Et si la patience est indispensable à l’être humain d’une manière générale, elle l’est d’autant plus pour le musulman. En effet, le musulman se doit de se garder du pé- ché, or, les péchés procurent à l’âme un plaisir dont il est très difficile de se séparer. Il a donc besoin d’une grande maîtrise de soi et d’une ferme volonté qui l’empêche- ront de commettre l’acte de désobéissance.

Le musulman se doit également d’accomplir les actes d’obéissance, et ceci exige un dévouement sans faille. Il se doit aussi de faire preuve de patience face au destin…

L’Islam a clairement et catégoriquement interdit la pratique primitive de la capture d’un homme libre, pour le réduire à l’esclavage ou pour le vendre en tant qu’esclave. Sur ce point, des propos clairs et péremptoires du Prophète (saws) disent : « Je serai l’adversaire de trois catégories de personnes le Jour du Jugement. Et parmi ces trois catégories, il cita celui qui asservit un homme libre, puis le vend et récolte cet argent. »
Les termes de cette tradition prophétique sont généraux : ils n’ont pas été édictés ni restreints à une nation, à une ethnie, à un pays en particulier ou aux adeptes …

Nous allons commencer par parler de la patience étant donné que le Coran dit :
« pour tout homme plein d’endurance et plein de reconnaissance » commençant ainsi par la patience car l’homme a plus besoin de patience que de reconnaissance dans la mesure où Dieu l’a créé pour une vie pleine d’épreuve et de douleur. Dieu dit : «Nous avons certes créé l’homme pour une vie de lutte » (la cité : 4).

Dieu a créé la vie ainsi ; pleine d’adversité. L’homme, depuis sa naissance, y est constamment exposé à un malheur qui s’abat sur lui, à la disparition d’un bienfait …

Celui qui connaît sa personne s’attachera à la rectifier plutôt que de s’intéresser aux défauts des gens. Et celui qui connaît son Seigneur, sera préoccupé par Lui plutôt que par ses passions.

La plus profitable des œuvres est celle pour laquelle tu fais fi des gens en étant sin- cère (envers Allah) et pour laquelle tu fais fi de ta propre personne en reconnaissant qu’il s’agit d’un bienfait d’Allah. Ainsi, tu ne dois voir dans l’œuvre accomplie ni ta personne ni les créatures.

Le musulman, doit donc se repentir car Dieu accueille le repentant. Dieu dit dans le hadith divin : « Quiconque tente de s’approcher de Moi d’un empan, je Me rappro- cherai de lui d’une coudée. Quiconque se rapproche de Moi d’une coudée, je Me rapprocherai de lui d’une brasse et quiconque vient à Moi en marchant, je viendrai à lui à vive allure » (rapporté par al-Boukhari).

Et quiconque parvient à se repentir, cela indique en réalité que Dieu a dors et déjà accepté son repentir. Un homme dit un jour Raabi’a al-‘Adawiyya, cette femme ascète et vertueuse : « Si je me repens, Dieu acceptera-t-Il mon repentir ? » Elle dit : « Ignorant ! Si Dieu agrée ton repentir, alors tu te repentiras ! N’as-tu pas entendu la parole de Dieu : « Puis Il agréa leur repentir pour qu’ils reviennent à lui, car Dieu et l’accueillant du repentir ; le Miséricordieux » (Le repentir : 118) ».

Nous avons cité lors du dernier sermon les causes qui empêchent le repentir. Aujourd’hui nous allons parler des causes qui poussent au repentir :