Il n’est point d’œuvres, d’entreprise importante qui ne soit régie, gérée par des comptes rigoureux destinés à en déterminer les recettes et les dépenses, les pertes et les bénéfices. Or, il existe une exception : la vie de l’homme, qui est seule à se dérouler de façon ambiguë, avec des hauts et des bas plutôt imperceptibles.
Qui parmi nous songe à tenir un livret ou consigner les actions bonnes ou mauvaises qu’il fait ou ne fait pas ? Question de s’apercevoir de temps en temps de son avoir en matière de bien et de mal, de son lot en bénéfices ou en pertes ?