Tag

sunna

Browsing

Lors des rites du petit et du grand pèlerinage, il fait partie de la sunna pour l’homme de courir entre deux repères se situant entre le mont Safa et le mont Marwa. Cette sunna ne concerne pas les femmes. Il ne s’agit en fait pas d’une interdiction pour les femmes, cela ne fait simplement pas partie de la sunna pour elles. La question est plutôt : pourquoi les hommes doivent-ils courir ? Cette pratique est lié à un événement apparenté à une démonstration de force à l’époque du Prophète (saws). Découvrez l’histoire de cet épisode et de cette pratique devenue un acte cultuel pour tous les pèlerins jusqu’à aujourd’hui.

Abou Hourayra (rad) rapporte que le Messager de Dieu (saws) a dit : « Fait partie du bel islam de quelqu’un le fait d’éviter ce qui ne le regarde pas »

Hadith jugé « bon » (hasan) rapporté par at-Tirmidhi et autres.

Ce hadith constitue l’un des plus importants fondements de l’éducation et de la bienséance. Abou Mohamed ibn Abi Zeyd al-Qayrawani (m 386H), la référence malikite de son époque, dit : « L’essentiel des bienséances et du bon comportement découle de quatre hadiths : « Que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier ne dise que du bien ou se taise », « Fait partie du bel islam de quelqu’un le fait d’éviter ce qui ne le regarde pas », la parole qu’a dite le Prophète (saws) à l’homme venu lui demander conseil « Ne te mets pas en colère » et le hadith stipulant que « le croyant aime pour son frère ce qu’il aime pour lui-même » »

Les savants du hadith comme tous les êtres humains sur terre ne sont pas des gens infaillibles, mais on ne doit pas au nom de cette infaillibilité rejeter leur travail scientifique. Une triste tendance a vu le jour, notamment sur internet, où certains n’hésitent pas à rejeter des hadiths car ceux ci contrediraient la raison et le bon sens. De quelle raison parle-t-on ? Qui détermine le bon sens ? Boukhari et Mouslim n’auraient pas eu ce bon sens ? Ces sommités du hadith qui ont œuvré toute leur vie pour Allah, ne méritent pas cet acharnement et ce dénigrement. Il n’appartient pas au commun des mortels de venir rejeter des hadiths. Aux savants d’apporter des arguments scientifiques et de débattre sur l’authenticité d’un hadith.

Abou Hourayra (rad) dit : « J’ai entendu le Messager de Dieu (saws) dire : « Ce que je vous ai interdit évitez-le, et ce que je vous ai ordonné de faire, accomplissez-le selon votre capacité. Car, ce qui entraina la perte de ceux qui vous ont précédés ce fut bien leurs questions excessives et leurs désaccords avec leurs prophètes » (rapporté par al-Boukhari et Mouslim)

La simplicité et la modestie font partie des traits de caractère les plus remarquables chez le Prophète (saws). La modestie était inhérente à sa personne. Il ne forçait pas sa nature pour laisser apparaître une image trompeuse de modestie. Mohammad (saws) était et demeure la simplicité et la modestie personnifiées. La modestie émanait du plus profond de son être. Même s’il avait un certain pouvoir, il s’écartait de tous les signes ostentatoires et n’aimait pas recevoir les marques de révérence. Il était simple et accessible. Il accueillait le lointain, le proche, ses compagnons, ses ennemis, sa famille et les délégations des rois naturellement et sans adopter un comportement artificiel. Il dit au sujet de la modestie : « Voulez-vous que je vous dise qui sont les gens du Paradis ? Tout être modeste, dont les gens abusent de sa modestie, s’il implorait Dieu en jurant que Dieu lui exauce son…

En islam, la générosité est une qualité qui mène au Paradis. Le Prophète (saws) était d’une générosité incomparable, inégalée et inégalable. Dieu lui a octroyé le cinquième du butin. Si le Prophète (saws) était motivé par les richesses de ce bas-monde, il serait certainement devenu l’être le plus riche de son époque. A titre d’exemple, le cinquième du butin de la bataille de Hounayn correspondait à huit mille ovins, quatre-mille-huit-cents chameaux, huit mille onces d’or et mille-deux-cents captifs ! Le cinquième de ceci revenait de droit au Messager de Dieu (saws) et à sa famille ! A combien pourrait s’élever la fortune du Prophète (saws) s’il avait amassé sa part de butin lors de toutes les batailles remportées? Mais l’histoire nous dit que le Prophète (saws) décéda alors que son bouclier était hypothéqué chez un juif, en garantie d’une dette. Le Prophète (saws) ordonnait de distribuer son éventuel héritage aux…

Dix choses, desquelles  on ne tire aucun profit, sont inutiles : Une science que l’on ne met pas en pratique ; une œuvre dénuée de toute sincérité et non conforme à la Sunna ; des biens que l’on ne dépense pas, dont le propriétaire ne jouit pas dans ce bas monde et qu’il n’investit pas non plus pour l’au-delà ; un cœur vide de l’amour d’Allah, de l’ardent désir de Le rencontrer et de jouir de Sa compagnie ; un corps incapable d’obéir à Allah et de Le servir ; un amour qui ne se soucie pas de plaire à l’ Etre aimé ou d’obéir à Ses ordres ; du temps que l’on utilise pas dans l’expiation des fautes passées, ou dont on ne profite pas pour accomplir un acte de bien qui rapproche d’Allah ; des pensées qui portent sur des sujets vains ; se mettre au service d’une créature dont le service ne rapproche pas d’Allah et…

Le Prophète (saws) faisait preuve d’une extrême indulgence et aimait voir ce caractère chez les autres. Il dit un jour à un homme du nom de Ashaj ‘Abd al-Qays : « Il y a en toi deux qualités que Dieu aime : « L’indulgence et la patience » »[1]. Zeyd ibn Sa`na, un rabin juif,  nous raconte l’histoire de sa conversion à l’islam. Il dit : « J’avais reconnu en Mohammad (saws) tous les signes de la prophétie sauf deux : sa mansuétude devance sa colère, et l’extrême insolence à son encontre ne fait qu’augmenter sa mansuétude. Je voulus alors le connaître de plus près afin de savoir ce qu’il en était.» Zeyd alla voir le Prophète (saws) et lui dit : « Ô Mohammad ! Veux-tu me vendre telle quantité de dattes du jardin d’untel à tel terme ? Il répondit : « Non ! Mais je te vendrai…