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De nos jours, il n’est pas rare de voir des jeunes musulmans européens porter le « qamis » et couvrir leurs têtes d’une « ‘imama » ou d’une « taqiyya » ou de voir des jeunes musulmanes porter le « jilbab », pensant que ces vêtements sont en soi la véritable tenue islamique ; les seuls vêtements qui respecteraient la norme islamique ; les seuls vêtements conformes à la Sunna.

Pour certains jeunes, ce genre de vêtements sert à revendiquer leur islamité. Tous ceux qui portent ces vêtements seraient plus musulmans que les autres, du moins, plus conformes à l’islam que les autres. Plus grave encore, certains font du port de ces vêtements un devoir religieux et une marque de piété, considérant que le port de vêtements dits « occidentaux » serait une marque d’impiété.

Il y a une grande confusion chez les musulmans quant à la définition et la traduction pratique de la Sunna du Prophète (saws). Parmi les actes et habitudes du Prophète (saws), seul ce qui était destiné à montrer l’exemple entre dans le cadre de la Sunna législative. Ce sont ces actes et comportements qu’il est conseillé au musulman de reproduire à travers leur propre comportement.

Lors des rites du petit et du grand pèlerinage, il fait partie de la sunna pour l’homme de courir entre deux repères se situant entre le mont Safa et le mont Marwa. Cette sunna ne concerne pas les femmes. Il ne s’agit en fait pas d’une interdiction pour les femmes, cela ne fait simplement pas partie de la sunna pour elles. La question est plutôt : pourquoi les hommes doivent-ils courir ? Cette pratique est lié à un événement apparenté à une démonstration de force à l’époque du Prophète (saws). Découvrez l’histoire de cet épisode et de cette pratique devenue un acte cultuel pour tous les pèlerins jusqu’à aujourd’hui.

Abou Hourayra (rad) rapporte que le Messager de Dieu (saws) a dit : « Fait partie du bel islam de quelqu’un le fait d’éviter ce qui ne le regarde pas »

Hadith jugé « bon » (hasan) rapporté par at-Tirmidhi et autres.

Ce hadith constitue l’un des plus importants fondements de l’éducation et de la bienséance. Abou Mohamed ibn Abi Zeyd al-Qayrawani (m 386H), la référence malikite de son époque, dit : « L’essentiel des bienséances et du bon comportement découle de quatre hadiths : « Que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier ne dise que du bien ou se taise », « Fait partie du bel islam de quelqu’un le fait d’éviter ce qui ne le regarde pas », la parole qu’a dite le Prophète (saws) à l’homme venu lui demander conseil « Ne te mets pas en colère » et le hadith stipulant que « le croyant aime pour son frère ce qu’il aime pour lui-même » »

Les savants du hadith comme tous les êtres humains sur terre ne sont pas des gens infaillibles, mais on ne doit pas au nom de cette infaillibilité rejeter leur travail scientifique. Une triste tendance a vu le jour, notamment sur internet, où certains n’hésitent pas à rejeter des hadiths car ceux ci contrediraient la raison et le bon sens. De quelle raison parle-t-on ? Qui détermine le bon sens ? Boukhari et Mouslim n’auraient pas eu ce bon sens ? Ces sommités du hadith qui ont œuvré toute leur vie pour Allah, ne méritent pas cet acharnement et ce dénigrement. Il n’appartient pas au commun des mortels de venir rejeter des hadiths. Aux savants d’apporter des arguments scientifiques et de débattre sur l’authenticité d’un hadith.

Abou Hourayra (rad) dit : « J’ai entendu le Messager de Dieu (saws) dire : « Ce que je vous ai interdit évitez-le, et ce que je vous ai ordonné de faire, accomplissez-le selon votre capacité. Car, ce qui entraina la perte de ceux qui vous ont précédés ce fut bien leurs questions excessives et leurs désaccords avec leurs prophètes » (rapporté par al-Boukhari et Mouslim)

La simplicité et la modestie font partie des traits de caractère les plus remarquables chez le Prophète (saws). La modestie était inhérente à sa personne. Il ne forçait pas sa nature pour laisser apparaître une image trompeuse de modestie. Mohammad (saws) était et demeure la simplicité et la modestie personnifiées. La modestie émanait du plus profond de son être. Même s’il avait un certain pouvoir, il s’écartait de tous les signes ostentatoires et n’aimait pas recevoir les marques de révérence. Il était simple et accessible. Il accueillait le lointain, le proche, ses compagnons, ses ennemis, sa famille et les délégations des rois naturellement et sans adopter un comportement artificiel. Il dit au sujet de la modestie : « Voulez-vous que je vous dise qui sont les gens du Paradis ? Tout être modeste, dont les gens abusent de sa modestie, s’il implorait Dieu en jurant que Dieu lui exauce son…

En islam, la générosité est une qualité qui mène au Paradis. Le Prophète (saws) était d’une générosité incomparable, inégalée et inégalable. Dieu lui a octroyé le cinquième du butin. Si le Prophète (saws) était motivé par les richesses de ce bas-monde, il serait certainement devenu l’être le plus riche de son époque. A titre d’exemple, le cinquième du butin de la bataille de Hounayn correspondait à huit mille ovins, quatre-mille-huit-cents chameaux, huit mille onces d’or et mille-deux-cents captifs ! Le cinquième de ceci revenait de droit au Messager de Dieu (saws) et à sa famille ! A combien pourrait s’élever la fortune du Prophète (saws) s’il avait amassé sa part de butin lors de toutes les batailles remportées? Mais l’histoire nous dit que le Prophète (saws) décéda alors que son bouclier était hypothéqué chez un juif, en garantie d’une dette. Le Prophète (saws) ordonnait de distribuer son éventuel héritage aux…