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La Sunna du Prophète (saws) n’est pas une voie contraignante et difficile. Au contraire, elle est venue apporter souplesse et facilité aux musulmans. A l’image du Prophète (saws) qui incitait ses compagnons à alléger la prière en commun lorsque ces derniers dirigeaient la prière. Le Prophète (saws) ne faisait pas culpabiliser les gens et chercher constamment à faciliter son entourage. Aussi, lorsque deux choses licites se présentaient face à lui et qu’il devait faire un choix, le Prophète (saws) choisissait toujours la plus facile. Le Prophète (saws) incarnait donc ce caractère souple et humaniste. Beaucoup aujourd’hui, qui se revendiquent de cette voie, agissent de manière contradictoire à la sunna, la rendant contraignante et compliquée. La sunna est un choix de vie équilibré, gare à nous de tomber dans les extrêmes.

Il faut suivre les « salafs » ! Untel est du « minhaj » (voie) ! untel n’est pas du « minhaj » ! Tel savant fait partie de ahl-as-sunna wal-jama’a, l’autre pas ! Autant d’expressions qui interviennent dans les discussions sans en définir le sens véritable. Sans même le définir, ce fameux « minhaj » est devenu un artifice d’exclusion. Le minhaj, c’est la voie des « salafs » diront certains, c’est comprendre le Coran et la Sunna selon la compréhension des salafs. Mais qui sont les « salafs » et quels sont les contours de cette compréhension ? Comment s’assurer que la compréhension de l’un ou de l’autre est fidèle à la voie des « salafs » ? Soucieuse d’apporter une lecture authentique, Havre De Savoir, organise un séminaire pour répondre à ces questions qui n’ont jamais été expliquées et définies clairement au public francophone. Cheikh Moncef Zenati,…

L’islam est la voie divine que Dieu a instaurée et agréée pour Ses serviteurs. De ce fait, les sources et les références de cette religion ne peuvent être que divines. Aussi, Le saint Coran et la Sunna pure sont les deux sources principales pour toute personne désireuse de connaître les règles de l’islam. On peut même considérer qu’il ne s’agit que d’une seule source et d’une seule référence, à savoir la « Révélation », laquelle comprend deux branches : – La révélation manifeste « Al-wahyu Al-jaliyy » dont la simple récitation constitue un acte cultuel en soi. Cette forme de révélation correspond au Coran. – La révélation non manifeste « Al-wahyu ghayru Al-jaliyy » dont la lecture n’est pas en soi un acte cultuel. Il s’agit de la « Sunna ». La « Sunna » occupe la seconde position, après le Coran, par ordre d’importance comme source du droit musulman. Cette vérité est un élément essentiel et fondamental de la religion…

Dans cette vidéo cheikh Ahmed Jaballah, nous explique les finalités de la législation islamique (shari’a). Cette conférence fut donnée le Le 12 avril 2014, lors d’un Masterclass consacré à la Shari’a. Tous les savants à travers le temps s’accordent à dire que les prescriptions de la « shari’a » sont dans leur ensemble justifiées par une raison intelligible et visent à réaliser des finalités. Ils s’accordent également à dire que ces finalités sont en règle générale intelligibles et logiques à l’exception de quelques prescriptions d’ordre strictement cultuelles. L’intérêt que la « shari’a » vise à réaliser et à préserver n’est pas un intérêt purement profane comme appelle les détracteurs de la Religion, ni un intérêt purement matérialiste comme le veulent les anti-spirituels, ni un intérêt purement individuel comme le revendiquent les défendeurs du libéralisme, ni un intérêt exclusivement collectif à l’instar des marxistes, ni un intérêt limité à un territoire comme le veulent les…

Au sens étymologique, le terme arabe « bid‘a » est tiré du verbe « bada‘a » qui signifie : créer sans se référer à un modèle préalable. C’est dans ce sens que Dieu se qualifie dans le Coran de « badî‘u s-samâwâti wa Al-ard » (Créateur des cieux et de la terre). Le terme « bid‘a » correspond donc à « innovation », action de créer, d’inventer quelque chose de nouveau. Au sens terminologique, l’imam Ash-Shâtibî définit le terme « bid‘a » comme étant « une manière d’agir inventée dans le domaine de la religion, qui ressemble à une pratique cultuelle légale, dans l’intention de pousser à l’extrême l’adoration de Dieu ». Cette définition nous apporte des éléments de compréhension indispensables : Premièrement : D’après cette définition, la « bid‘a » correspond à l’innovation en matière de religion ; introduire quelque chose de nouveau dans le domaine de la religion. Dans ce sens, la « bid‘a » constitue un égarement qu’il faut rejeter conformément aux hadîth : « Celui qui introduit dans notre religion-ci une…

Je me permets d’ajouter ici une règle que je pense indispensable pour bien comprendre la Sunna : comprendre les hadiths à la lumière du développement des sciences modernes. Il ne s’agit point d’une invention de ma part. Les savants font allusion à cette règle pour illustrer le changement de « fatwa » en fonction du changement de connaissances.

En effet, nous avons, aujourd’hui, à notre disposition des connaissances que les savants anciens n’avaient pas. Ils ont donc fondé leurs jugements sur les connaissances dont ils disposaient à leur époque.

Dans cette vidéo, le professeur Tariq Ramadan nous parle de la vie du Prophète (que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui), plus précisément de la période médinoise. Durant cette période, qui durée dix années, le Prophète (que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui) s’est attaché à construire un État musulman. Tariq Ramadan est Docteur ès Lettres en Islamologie-Arabe, écrivain & Directeur du Centre de recherche pour la Législation Islamique et l’Ethique (CILE).