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En Egypte, le risque de retour à la case départ. Pour les révolutionnaires et les Frères musulmans, la victoire d’Ahmed Chafik à l’élection présidentielle les ramènerait à l’ère pré-révolutionnaire. D’autant que le conseil constitutionnel vient de dissoudre le parlement

Dégagé par la rue, l’ancien régime reviendra t-il par les urnes ? Cauchemar des révo- lutionnaires et des Frères musulmans, cette option est pourtant devenue probable. En rejetant la loi rendant inéligible les membres de l’ancien régime, le Conseil …

L’Islam comprend des enseignements qu’il peut être utile de soumettre à tous ceux qui défendent la dignité des animaux. Le Coran affirme ainsi : « Nulle bête marchant sur terre, nul oiseau volant de ses ailes, qui ne soit comme vous en communautés. » (Coran, 6,38). Cela signifie que les espèces animales bénéficient du statut de créa- ture, tout comme les êtres humains.

Le Prophète Muhammad lui-même s’est exprimé très clairement sur ce thème en de nombreuses occasions. Il dit un jour (…) lire la suite

Suite au reportage diffusé sur France 2 lors de l’émission « Envoyé Spécial » sur l’ex- cision en Indonésie, nous avons jugé bon d’apporter quelques éclaircissements pour éviter tout amalgame et confusion. Nous publions donc un extrait du livre : « Pureté rituelle » de Moncef Zenati :

Il convient tout d’abord de souligner la différence qu’existe entre la circoncision et l’excision. L’excision est l’ablation complète du clitoris (clitoridectomie). Cette pratique est formellement rejetée par l’islam en raison de la nuisance qu’elle cause à la …

La réforme des sociétés ne peut se produire qu’en fonction de la réforme des indivi- dus, de même que l’édifice ne peut s’élever qu’en s’appuyant sur des pierres saines. L’individu est pour la société ce que la pierre est pour l’édifice. Mais l’individu ne peut se réformer sans réformer son âme. L’âme est donc la base de la réforme et de la bonté humaine, et c’est pour cette raison que nous poursuivons nos discours sur la purification de l’âme.

L’être doit œuvrer pour la purification de son âme, pour l’épuration de son cœur …

Un imâm, un savant doit être un homme de son époque vient-on de souligner dans l’article précédent ; on ne peut évaluer la pertinence ou l’impertinence d’un Ibn Tay- miyyah, par exemple, sans l’avoir replacé dans son environnement social, culturel, religieux, et parfois même économique. C’est dire qu’il est urgent que les « sciences humaines » prennent leur place centrale dans l’enseignement des sciences dites « re- ligieuses » parfois transmises en toute déconnexion de leur environnement.

Le changement de contexte : islam occidental, européen, américain, nécessite …

Une des erreurs spécifiques à l’homme consiste à se soucier, dans le présent, d’un avenir encore lointain. En songeant avec espoir au futur, il tend souvent à laisser vog- uer librement et indéfiniment sa pensée, de sorte qu’aussitôt (et avec quelle prom- ptitude) les idées noires émergent dans ses réflexions, qu’elles enveniment et trans- forment en soucis déprimants, voire en hantises accablantes.

A quoi bon se laisser assaillir par le doute et l’inquiétude ? Vivre son présent immé- diat, voilà le choix à faire.

Aujourd’hui, nous allons parler d’une autre station fortement liée à celle de la patien- ce, à savoir, la gratitude « ash-shoukr ». En effet, la patience et la gratitude sont deux qualités indissociables. Dieu dit dans quatre versets dans le Coran : « Dans tout ceci, il y a des signes pour tout homme plein d’endurance et plein de gratitude ». Ainsi, le véritable croyant est celui qui est plein de patience face aux épreuves qui le touchent ; plein de gratitude pour les bienfaits reçus.

Le Coran associe également la gratitude à l’invocation de Dieu ; au souvenir de Dieu…

Une des raisons de l’expansion de l’islam au moyen âge, peu soulignée, outre la sim- plicité de la foi, tient au contenu du message lui-même : l’égalité proposée entre ho- mmes et femmes, la suppression des hiérarchies sociales, raciales (un arabe est égal à un chinois ou un noir dans les principes, même si c’était beaucoup plus compliqué à mettre en œuvre), la place des orphelins, l’importance de la zakat, la justice, etc.

Ces idées ne pouvaient que séduire des masses de populations qui croupissaient sous des régimes où les lois des plus forts s’imposaient aux plus faibles.