Le message de l’islam est un message qui s’adresse à l’être humain, en tant qu’être humain, indépendamment de son ethnie, sa couleur, sa nation ou sa classe sociale.
C’est un message adressé à tous les humains, révélé par le Seigneur des humains. C’est, d’ailleurs, pour cette raison que le Coran interpelle, à maintes reprises, toute l’humanité, à travers l’apostrophe oratoire « Ô Hommes ! » ou « Ô gens ! » (ayyouhan-nas).
A l’époque où les musulmans se comptaient seulement par dizaines, le Prophète Mohamed PBSL avait fait une prédiction : « Certes la ville de Constantinople sera con- quise. Quel excellent commandant que celui qui va la conquérir. Et quelle excellente armée que la sienne ». Les ennemis du Prophète PBSL se moquaient des musulmans tellement cette prédiction paraissait invraisemblable. Il aura fallu près de huit cents ans pour que la prophétie se réalise.
Un jeune homme à peine âgé d’une vingtaine d’années nommé Mohamed Al Fatih …
Après la mort, aujourd’hui du brillant penseur Roger GARAUDY, auteur, entre autres ouvrages, de « Parole d’Homme », « comment l’Homme devint humain », « Paroles aux vivants », je ne peux que saluer la mémoire d’un homme à la plume, aux idées et au parcours prolifiques qui a embrassé l’Islam en 1980.
Il est tombé sous le coup d’une condamnation pour négationnisme avec son livre « Les mythes fondateurs de la politique israélienne». A-t-il eu tort en y affirmant des propos qui l’ont mis sous le coup de la loi ? Certainement. Est-il un homme que l’on réduirait à cette seule position ? Ce serait de l’injustice.
Une des erreurs spécifiques à l’homme consiste à se soucier, dans le présent, d’un avenir encore lointain. En songeant avec espoir au futur, il tend souvent à laisser vog- uer librement et indéfiniment sa pensée, de sorte qu’aussitôt (et avec quelle prom- ptitude) les idées noires émergent dans ses réflexions, qu’elles enveniment et trans- forment en soucis déprimants, voire en hantises accablantes.
A quoi bon se laisser assaillir par le doute et l’inquiétude ? Vivre son présent immé- diat, voilà le choix à faire.
Et si la patience est indispensable à l’être humain d’une manière générale, elle l’est d’autant plus pour le musulman. En effet, le musulman se doit de se garder du pé- ché, or, les péchés procurent à l’âme un plaisir dont il est très difficile de se séparer. Il a donc besoin d’une grande maîtrise de soi et d’une ferme volonté qui l’empêche- ront de commettre l’acte de désobéissance.
Le musulman se doit également d’accomplir les actes d’obéissance, et ceci exige un dévouement sans faille. Il se doit aussi de faire preuve de patience face au destin…